Athlétisme: pour Caster Semenya, le combat continue de plus belle
Invitée, refusée, puis invitée à nouveau avant d’être finalement incapable de rallier Rabat dans les temps, la Sud-Africaine reste le caillou dans la chaussure de l’IAAF.
Il restera, ce lundi, huit jours à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) pour tenter d’inverser la décision « super-provisoire » du Tribunal fédéral suisse de lever l’interdiction faite à Caster Semenya (et aux autres athlètes hyperandrogènes) de s’aligner sur des distances allant du 400 m au mile sans faire baisser artificiellement leur taux de testostérone pour ne pas bénéficier d’un avantage injuste dans les catégories féminines. Une réglementation confirmée initialement par le Tribunal arbitral du sport (TAS) et que la double championne olympique du 800 m a décidé de contester, rappelant, mardi passé, à Montreuil, que « ces règles ne devraient être appliquées à aucune femme. L’IAAF n’a pas le droit de nous droguer. S’il le faut, je ferai du 200 m, de la longueur ou de l’heptathlon. J’ai gagné tout ce que j’avais envie de gagner. Donc, si je dois changer d’épreuve, je le ferai ».
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