Tout juste désignée, Nathalie Kosciusko-Morizet sort les griffes. La candidate UMP à la mairie de Paris a accusé lundi la gauche et sa rivale socialiste Anne Hidalgo de "tripatouiller" l'élection municipale à Paris et a défendu son idée d'élire le maire de la capitale au suffrage direct.

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"La gauche a tripatouillé et est en train de continuer à tripatouiller le scrutin parisien", a-t-elle affirmé à BFMTV, en allusion à une proposition de loi révisant le nombre de conseillers de Paris par arrondissement, après la censure de l'actuelle répartition par le Conseil constitutionnel."

Ils (les socialistes, ndlr) sont en train de nous représenter un projet de loi avec un nouveau tripatouillage", a affirmé NKM, sortie victorieuse de la primaire UMP au début du mois, jugeant que "cela témoign(ait) d'une grande fébrilité de la part de la gauche et de la candidate socialiste".

NKM veut élire le maire de Paris au suffrage universel

La proposition de loi socialiste prévoit de réduire le nombre de conseillers de Paris dans certains arrondissements moins peuplés du centre et l'ouest de la capitale et d'accroître ceux des arrondissements plus peuplés de l'est et du nord.

"Puisqu'il faut passer une nouvelle loi électorale, profitons-en dans ce cas-là pour au moins avoir un scrutin clair et transparent comme dans l'immense majorité des communes de France", a dit Nathalie Kosciusko-Morizet qui a proposé d'élire le maire de Paris au suffrage universel direct et non plus indirect, comme c'est actuellement le cas ainsi qu'à Marseille et Lyon.

Cette proposition a été qualifiée de "tacticienne, rétrograde, centralisatrice" par Anne Hidalgo.

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