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Anne-Marie Collard, épouse de l'avocat et député apparenté FN du Gard Gilbert Collard, a été condamnée, jeudi à payer une amende de 1 000 euros pour outrage à un agent de la SNCF par le tribunal correctionnel de Nîmes. Le tribunal, qui a suivi les réquisitions du parquet, a en outre accordé 300 euros de dommages et intérêts à la plaignante et 1 euro symbolique à la SNCF.
Le tribunal a reconnu Mme Collard, attachée parlementaire de son époux, coupable d'avoir déclaré à une employée de la SNCF qui la verbalisait dans un train, entre Marseille et Nîmes, en janvier 2011, "Elle est en colère parce qu'elle ne va pas se faire baiser ce soir" et "Faites votre boulot de larbin".
Billets non compostés
À l'audience, la prévenue avait farouchement nié ces propos, et son défenseur avait plaidé la relaxe, parlant de "faits travestis" et d'"exagérations outrancières". Pour Mme Collard, la contrôleuse avait fait preuve d'un zèle excessif. "Je pense qu'elle a reconnu mon mari. Cela l'a peut-être amusée. Mon mari ne laisse pas les gens indifférents", avait-elle déclaré. Détenteurs de billets non compostés, M. et Mme Collard avaient été verbalisés le 24 janvier 2011. Mme Collard était de plus munie d'une carte de réduction sans photo et n'avait pas pu présenter de pièce d'identité. Seul témoin de la scène, son mari n'était pas présent à la barre lors de l'audience
On pourrait reprocher à la SNCF un contrôle au faciès. Certaines communautés font peur aux contrôleurs qui les laissent monter dans le train sans ticket de transport, en toute impunité. Par contre, il n'en va pas de même pour nous. On commence à avoir l'habitude que les lois ne s'appliquent pas à certains.
La loi est la loi billet non compostes egal amende donc pas de pleurs mais ce genre d'infos fait oublier le reste au bon peuple lol mort de rire.
A bien lire l'article, je relève que cet "affrontement" n'a pas eu de témoin, si ce n'est le mari de la prévenue, qui a eu la décence de ne pas venir se présenter à la barre. Je relève encore que la prévenue avait "farouchement nié ces propos". Il est donc évident que l'une des deux parties a menti effrontément. Sur quel élément le Tribunal s'est-il donc forgé une intime conviction ? Pourquoi a-t-il cru pouvoir penser que c'est la prévenue qui mentait et non pas la plaignante ? Je vous laisse trouver la réponse. Et on parle toujours de l'indépendance de la Justice ?