Six présidents (Bolivie, Uruguay, Argentine, Equateur, Venezuela et Suriname) membres de l’Union des Nations Sud Américaines (UNASUR) étaient réunis, le 4 juillet, à Cochabamba, en Bolivie. Les dirigeants ont tous signé une déclaration exigeant que la France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal “présentent des excuses publiques” pour avoir interdit à l’avion du président Evo Morales le survol de leur territoire, le 3 juillet, à son retour de Moscou.

Selon Página Siete, les présidents sud-américains estiment qu’il ne s’agit pas seulement d’un “affront personnel” contre Evo Morales mais “d’une agression contre toute l’Amérique Latine”. Le président Evo Morales a aussi menacé de fermer l’ambassade américaine en Bolivie : “Nous n’avons pas besoin de l’ambassade des Etats-Unis en Bolivie. Nous n’avons pas besoin, sous prétexte de coopération ou de relations diplomatiques, qu’ils viennent conspirer à l’intérieur ou à l’extérieur du pays”, a-t-il expliqué.