Six présidents (Bolivie, Uruguay, Argentine, Equateur, Venezuela et Suriname) membres de l’Union des Nations Sud Américaines (UNASUR) étaient réunis, le 4 juillet, à Cochabamba, en Bolivie. Les dirigeants ont tous signé une déclaration exigeant que la France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal “présentent des excuses publiques” pour avoir interdit à l’avion du président Evo Morales le survol de leur territoire, le 3 juillet, à son retour de Moscou.
Selon Página Siete, les présidents sud-américains estiment qu’il ne s’agit pas seulement d’un “affront personnel” contre Evo Morales mais “d’une agression contre toute l’Amérique Latine”. Le président Evo Morales a aussi menacé de fermer l’ambassade américaine en Bolivie : “Nous n’avons pas besoin de l’ambassade des Etats-Unis en Bolivie. Nous n’avons pas besoin, sous prétexte de coopération ou de relations diplomatiques, qu’ils viennent conspirer à l’intérieur ou à l’extérieur du pays”, a-t-il expliqué.
Créé en avril 2010 par l’homme d’affaires et de presse Raúl Garáfulic – qui a été propriétaire, entre autres, du quotidien conservateur La Razón dans les années 1990 –, le journal se veut généraliste et indépendant. Un conflit l’oppose au gouvernement qui l’accuse d’avoir déformé certains propos du président Evo Morales en 2012.