Pourquoi Hollande a accepté une interview pour le 14 Juillet
Le chef de l'État s'exprimera depuis l'Élysée, contrairement à sa promesse de campagne de ne pas recevoir de journaliste au palais de la présidence.
Finalement, il va parler. Après avoir longuement hésité, François Hollande a décidé d'accorder une interview à TF1 et France 2 à l'occasion du 14 Juillet. En soi, ce n'est pas un événement. Après son élection l'année dernière, le chef de l'État avait décidé de renouer avec cette tradition que Nicolas Sarkozy avait abandonnée durant son quinquennat.
Ce qui est étonnant en revanche, c'est que François Hollande avait un temps hésité à respecter cette tradition cette année. Mi-juin, il s'était invité sur M6 dans l'émission «Capital» mais il avait fait un flop d'audience avec moins de 2,5 millions de téléspectateurs. Dès lors, pourquoi parler à nouveau alors qu'il n'avait rien de plus à ajouter?
Le dernier mot avant les vacances
Mais la semaine dernière, deux événements l'ont convaincu de prendre la parole à nouveau. D'abord le limogeage de la ministre de l'Écologie Delphine Batho. Ensuite, le vrai-faux retour de Nicolas Sarkozy sur l'avant-scène politique à l'occasion de l'invalidation de ses comptes de campagne. Pas question de laisser le dernier mot avant les vacances des Français à l'une, qui a violemment critiqué la ligne gouvernementale avant son limogeage, ou à l'autre, qui a donné l'impression de préparer son retour pour l'élection présidentielle dans quatre ans.
À noter, enfin, que François Hollande s'exprimera depuis l'Élysée. Durant la campagne présidentielle, il avait promis de ne pas recevoir de journaliste au palais de la présidence de la République. Depuis, il avait rompu sa promesse à deux reprises en recevant des équipes de France 24, TV5 et RFI, mais jamais encore à l'occasion de la fête nationale.
Wallenstein
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A Charles Fortin:
N'oubliez pas le maintien d'une activité de production d'aluminium en Maurienne, grâce à un rachat allemand; de la présence de schistes gazogènes dans notre sous-sol, dont nous n'usons pas; de la rentabilité de sa politique de sécurité routière et de stationnement, en termes de budget (un radar, quel investissement!); du soulagement du Prince de Galles, qui pourrait accéder au trône de son vivant; de l'élection perdue de Villeneuve, qui prouve qu'il ne s'était pas trompé sur ce M. Cahuzac, qui n'était qu'un homme de droite; de Mme Batho, devenue une force de proposition. N'est-ce pas un service pour notre pays d'avoir des écologistes qui ont des convictions, et ne supportent pas joug d'un ministère; elle qui lui a permis de se débarrasser de Ségo, il lui devait bien ça; de Montebourg, qui est son calvaire: tout grand homme n'a-t-il pas sa croix à porter? Que reste-t-il? La bonne tenue de Peugeot Mulhouse, la bonne nouvelle que les taxes et prélèvements en France ne sont pas si élevés que ça, puisqu'on va pouvoir les augmenter; que la situation n'est pas si mauvaise, et qu'il va nous montrer qu'en effet, il y a pire; que les grosses réformes sont derrière nous; qu'il nous annonce sa candidature aux prochaines élections présidentielles; que l'UMPFN est dans la désunion, qu'il est bon d'être socialiste; que le défilé a été joli,que les véhicules roulaient. Cet homme est autrement plus bête qu'il n'en a l'air, alors, tenez-vous bien.