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UMP : une convention pour «libérer le travail»

L'UMP planche sur ses futures propositions en matière d'emploi. La fin des 35 heures occupe une place centrale dans les réflexions du parti.

La convention s'intitule «Travailleuses, travailleurs!», clin d'œil assumé à l'immortelle apostrophe d'Arlette Laguiller. L'ex-égérie de Lutte ouvrière ne se reconnaîtra pas, en revanche, dans les propositions sur lesquelles l'UMP va plancher ce 24 avril. La fin des 35 heures y occupe une place de choix: les organisateurs de la convention, le délégué général au projet Hervé Mariton et ses deux adjoints, Valérie Debord et Bruno Retailleau, ont mis au point avec l'ancien secrétaire d'État aux PME Hervé Novelli une formule qui permettrait aux partenaires sociaux de négocier directement la durée du travail, par branche ou par entreprise.

Autre proposition: supprimer le CDD (contrat à durée déterminée) pour le remplacer par un CDI (contrat à durée indéterminée) à droits progressifs, enfin de donner un coup d'arrêt à la généralisation des CDD. Un «contrat de mission» serait également institué afin d'introduire davantage de souplesse dans une série de mesures qui visent à «libérer le travail».

En ce qui concerne le volet «chômage», l'UMP préconise la transformation de Pôle emploi en «agence du travail» et sa mise en concurrence avec le privé. Elle estime inévitable d'augmenter la dégressivité des allocations chômage, de demander quelques heures de travail pour la collectivité en contrepartie, comme l'a suggéré Laurent Wauquiez, et d'imposer une formation.

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