Les représentants des six grandes religions de France, réunis au sein de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), prennent leurs distances avec le débat controversé sur la laïcité, souhaité à l'Elysée, dans une déclaration commune qui sera rendue publique mercredi.

Les représentants des six grandes religions de France, réunis au sein de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), prennent leurs distances avec le débat controversé sur la laïcité, souhaité à l'Elysée, dans une déclaration commune qui sera rendue publique mercredi.

L'Express

Fragilisé par de nouveaux plagiats, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a pourtant refusé de démissionner ce mardi soir, évoquant toutefois une "faute morale" de sa part, sur la radio communautaire française Radio Shalom.

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"Démissionner serait un acte d'orgueil alors qu'aujourd'hui, je dois faire preuve d'humilité", s'est-il justifié. Il a reconnu, en direct sur la radio, qu'il n'est pas agrégé de philosophie. Il s'est dit par ailleurs pleinement responsable de tous les emprunts dont il est accusé.

Une démission "sur une initiative personnelle relèverait d'une désertion", a-t-il encore ajouté, précisant qu'il "assume chaque jour pleinement [sa] fonction de Grand Rabbin de France". Quant aux révélations, passées ou futures, il a estimé que "les menaces sont toujours très brutales, elles ont pour finalité d'exercer une forme de violence et de casser la personne [mais] je suis solide".

Ses proches "commencent à le lâcher"

Déjà très partagée sur l'avenir du Grand Rabbin, la communauté juive a fort mal vécu la divulgation de deux nouveaux plagiats lundi soir sur le site "Archéologie du copier-coller" de l'universitaire Jean-Noël Darde.

"Bouleversé par les révélations successives", le président du Conseil représentatif des institutions juives (Crif), Richard Prasquier, le soutient et "imagine la tourmente dans laquelle il vit". Mais il lui demande "une explication [qu'il doit] à la communauté juive".

"Certains parmi ses proches commencent à le lâcher", se désespère de son côté Jonathan Hayoun, président de l'Union des étudiants juifs de France.

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