Le président de l'UMP, Jean-François Copé, à l'Assemblée nationale à Paris le 21 mai 2013

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, à l'Assemblée nationale à Paris le 21 mai 2013

L'Express

Jean-François Copé, président de l'UMP, a dénoncé jeudi lors d'un colloque à Paris un "anti-sarkozysme presque infantile" chez François Hollande, affirmant qu'en matière économique, la France était un pays "liberticide". "Le principal reproche" que l'on peut faire à François Hollande est son "absence de lisibilité, de cohérence, de vision", a affirmé Jean-François Copé, invité au colloque de l'association Génération entreprise entrepreneurs associés (GEEA), fondée par le député UMP Olivier Dassault.

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Selon lui, "comment lire et interpréter le discours d'un président de la République qui, au Japon, fait un éloge improbable du néo-keynésianisme ? Quinze jours après, en Allemagne, il fait l'éloge, tout aussi improbable dans sa bouche, des réformes libérales de Gerhard Schroeder". "En parallèle à ces deux discours totalement contradictoires", François Hollande "a réservé pour la France le pire: 33 milliards d'euros d'augmentation d'impôts en un an (...), la suppression ô combien symbolique du jour de carence pour les fonctionnaires (...) alors même qu'un rapport montre que l'introduction de ce jour de carence a réduit en un an de 40% le nombre d'arrêts maladie de courte durée dans la fonction publique", a ajouté Jean-François Copé, qui a de nouveau condamné "le démantèlement du régime des auto-entrepreneurs".

"Un pays liberticide du point de vue économique"

Le président de l'UMP a également dénoncé un "acharnement au nom d'un anti-sarkozysme presque infantile sur tout ce que nous avons pu faire". Jean-François Copé a affirmé que "le pays, du point de vue économique, (était) en train de devenir liberticide. Les parangons de morale et de vertus, par la multiplication des réglementations, des taxes, et pire encore par un processus de culpabilisation permanente est en train de bloquer et d'anémier notre pays". Le président de l'UMP a confié à GEEA une "étude sur la réalité des entreprises en France", appelée à enrichir "le corpus programmatique" de son parti.

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