4 Décembre 2012

Les vols en apesanteur ouverts au public !

Les vols paraboliques de l'Airbus A300 ZERO-G sont désormais accessibles aux particuliers. Une 1ere en Europe !

4 décembre 2012

3 vols par an

Un ticket pour l’apesanteur ! C'est désormais possible grâce à l'A300 ZERO-G de Novespace, filiale du CNES. Les vols paraboliques, jusqu'à présent réservés essentiellement à des expérimentations scientifiques en microgravité, sont désormais ouverts au public au prix de 5980€ le billet. 3 vols par an sous le nom d'« Air Zéro G » sont d'ores et déjà programmés à partir de 2013. Ils sont commercialisés dès maintenant par la société Avico, 1er courtier aérien français. Les 1ers chanceux décolleront le 15 mars.

« L'apesanteur bouleverse toutes les notions de poids et de légèreté, explique Jean-François Clervoy, astronaute de l'ESA et PDG de Novespace. Cette sensation est si étrange qu’il est alors facile d’imaginer pourquoi tant de disciplines scientifiques s’y intéressent. Vivre l’apesanteur en vol parabolique, c’est véritablement être astronaute d’un jour ! »

D’une durée de 2h30 environ, ces vols de découverte comprendront 15 paraboles, totalisant 5 min d’apesanteur cumulée. Ils accueilleront 40 passagers, encadrés par des instructeurs et le personnel navigant de sécurité. Le décollage de l’A300 ZERO-G s’effectuera depuis les installations de Novespace, sur la zone aéroportuaire de Bordeaux-Mérignac.

 

Le rêve de beaucoup d'entre nous

Les vols « Air Zéro G » sont aujourd'hui accessibles à toutes personnes majeures, sous réserve de l’obtention d’un certificat d’aptitude médicale. Sur chacun des vols, une douzaine de places sera attribuée au CNES à ses frais dans le cadre de sa mission de promotion des activités spatiales et de sa politique éducative et de diffusion de la culture scientifique. Une place sera réservée à un étudiant et une autre à des partenaires culturels, notamment les musées, avec une sélection par tirage au sort ou par un jury de concours.

Les recettes provenant de ces vols publics contribueront à la couverture des coûts de l’Airbus A300 ZERO-G, en vue de son renouvellement, et de ce fait bénéficieront à la recherche spatiale régulièrement effectuée à son bord, au cours des 6 campagnes scientifiques menées en moyenne chaque année. Pour Yannick d’Escatha, président du CNES : « Le rêve de beaucoup d’entre nous est désormais possible. Je m’en réjouis et suis fier de ce projet enthousiasmant, une 1ere en Europe. Il est le fruit du remarquable travail accompli par le CNES, qui s’est engagé dès 1988 dans le développement des vols paraboliques pour la recherche, et par sa filiale Novespace, avec la DGA et la DGAC, que je tiens à remercier chaleureusement. »

Voir aussi