Municipales à La Rochelle : les militants socialistes en guerre ouverte

 

Municipales à La Rochelle : les militants socialistes en guerre ouverte

    Irréconciliables ? Divisés en deux camps depuis

    , les socialistes rochelais continuent de se déchirer.

    n'y a rien changé et a même accru les tensions. Au point que 34 militants ont pris la plume pour dire leur «ras-le-bol» au premier secrétaire du PS, Harlem Désir,

    . Et annoncer leur souhait de se «retirer du parti pour aller de l’avant vers la démocratie».

    Toujours selon «Sud-Ouest», ces militants seraient des partisans de Jean-François Fountaine. Ce proche d'Olivier Falorni, qui a perdu la primaire de 34 voix,

    . Il a, depuis, annoncé

    , soutenue par le maire sortant Maxime Bono, proche de Ségolène Royal. Un véritable remake

    .

    Dans leur courrier à Harlem Désir, les militants mécontents dénoncent tout à la fois, affirme le quotidien régional, le licenciement d'une permanente réputée proche du tombeur de Ségolène Royal, le fonctionnement de la section du PS de La Rochelle et les dysfonctionnements de la primaire.

    Un autre courrier a été envoyé à «Sud-Ouest» pour dénoncer «le climat de suspicion (qui) jette le discrédit sur le principe même de l’élection». Jean-François Fountaine y semble directement visé : «Celui qui ne fait plus confiance aux instances légales s’octroie une liberté illégitime et sans limites : celle par exemple de ne plus tenir sa propre parole ni son engagement.» Le tout est signé d'une... membre du comité de soutien d'Anne-Laure Jaumouillié.

    «Je ne vis pas au rythme des coups de semonces de mauvais perdants», a pour sa part prévenu le premier fédéral du parti socialiste de la Charente-Maritime, Mickaël Vallet. Bref, à La Rochelle, les plaies de 2012 semblent loin d'être cicatrisées.