Et maintenant, la Sécurité Sociale en fonction du revenu. Ben voyons.

Une étude propose des remboursements de sécurité sociale en fonction du revenu. Et ça tombe bien, ce type de solutions n’a jamais marché, nulle part…

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
sécurité sociale

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Et maintenant, la Sécurité Sociale en fonction du revenu. Ben voyons.

Publié le 20 mai 2013
- A +

Si vous avez un sentiment désagréable lorsqu’on vous parle de sécurité sociale, de système de soins français que le monde nous envie, et d’excellents remboursements de prestations médicales, c’est normal : plus personne ne semble réellement croire à ces fariboles. Le problème avec les systèmes collectivistes, c’est que même lorsqu’on a cessé d’y croire, il faut continuer à les financer. Et en période de crise, ça pose de furieux problèmes.

C’est un peu toujours le même problème avec les bonnes intentions mal boutiquées financées sur la bonne volonté, les calculs faux et une bonne dose de mensonges optimistes : ça finit toujours en catastrophe budgétaire. De ce point de vue, l’ensemble des différentes branches de la sécurité sociale (chômage, maladie, retraite) répond de façon parfaitement prévisible à ce qu’on pouvait attendre d’un système collectiviste qui aura soigneusement détaché les responsabilités de ceux qui coûtent aux devoirs de ceux qui payent : c’est la faillite.

Oh, bien sûr, pour le moment, on louvoie, on bricole, on travestit un peu la réalité parce qu’on la sait douloureuse et ce peuple enfantin que les politiciens dirigent ne pourrait encaisser pareille nouvelle. Pensez donc ! « Votre retraite ? Des nèfles. Les indemnités chômages ? Cacahuètes. Les remboursements sécu ? Peanuts. » Voilà qui n’est pas très vendeur électoralement parlant.

François Bricorama et Jean-Marc Jardiland occupent donc le terrain pour arrondir les angles qu’on va de toute façon se prendre dans la pommette. Avec les retraites, ce qui était du domaine de l’impossible (augmenter la durée des cotisations) est redevenu réalité dans la décontraction qui caractérise les gens déjà élus dont les promesses n’engagent finalement personne, pas même ceux qui les ont écoutés, ces derniers étant endormis on ne sait trop où.

la france jardiland et bricolage

Pour le chômage, ne vous inquiétez pas : les tours de passe-passe statistiques suffiront à pipeauter le peuple. Dans mon godet droit, la catégorie A. Dans mes deux autres godets, du vide élyséen. Je déplace un peu par ici, un peu par là, zip, zoup, la main est plus rapide que l’œil, zip, zoup, catégorie D, catégorie E, ni vu, ni connu, zip, zoup, et où sont les chômeurs ? Dans le godet du milieu ? Non. Dans le godet de droite ? Non plus. Celui de gauche ? Eh non. Disparu. Pfuit. Sacré François.

Quant à l’assurance maladie, il en ira de même : puisqu’on n’arrive plus à boucler les budgets, dépensons l’argent autrement, c’est-à-dire arrêtons de le dépenser, et, si possible, continuons de faire payer ces cochons de riches (pour rappel, est riche en France celui qui gagne plus de 1700€ net, le salaire médian). Comment allons-nous nous y prendre, et surtout, quelle gélatine devra enrober le suppositoire à hameçon pour qu’il s’insère sans douleur ?

Le plus simple, dans ce genre de cas, c’est de faire appel à quelques chercheurs du CNRS triés sur le volet pour être à l’économie ce que l’aspartame est au glucose. Le mode de fonctionnement est simple, regardez : on insère une subvention de recherche dans la fente ici, on pousse sur le gros bouton rouge là, cela fait un petit ronronnement rassurant, et en quelques minutes, un « plonk! » mat nous indique qu’une étude vient de tomber. Et ce sont donc Pierre-Yves Geoffard (CNRS) de la Paris School of Economics et Grégoire de Lagasnerie (doctorant au CNRS) qui décrochent la timbale en préconisant de réformer le système de remboursement de la Sécurité Sociale en prenant en compte le revenu des malades.

Oh, une réforme ! Que voilà une bonne idée ! Il est vrai que la réforme des systèmes collectivistes, en France, se faisait attendre puisqu’on n’en parle qu’une fois ou deux par an.

Cette fois-ci, on part donc de la constatation, navrante, que « malgré sa générosité, le système français ne réussit pas véritablement à garantir à l’ensemble de la population une couverture suffisante à un prix acceptable ». Zut alors. Et pour corriger cela, rien de tel qu’instaurer un système de franchises et de plafonds, en proportion des revenus des assurés sociaux pris individuellement (et non en ménage). Miam.

Eh oui : de la même façon que votre assurance auto ou habitation est plus chère si vous êtes un salaud de bourgeois ou très abordable si vous êtes un adorable pauvre, on va moduler l’assurance santé en fonction de vos revenus. Parce que la Sécurité Sociale n’assure pas un risque, au contraire des assurances capitalistes et assez scandaleusement égalitaires au point de ne faire aucune différence entre l’assurance du pauvre et l’assurance du riche. La Sécurité Sociale n’assure rien. Ce n’est plus son rôle. Fini. Maintenant, elle est un outil qui va vous faire payer une situation sociale, qui va vous facturer votre opulence, vous punir de votre entregent, votre intelligence, ou votre meilleure fortune. Quelle idée lumineuse ! Se faire rembourser au lance-pierre pour un traitement approximatif décidé au cours d’une séance de 15 minutes chez un praticien stressé et sous-payé ne permettant pas d’équilibrer les comptes, on passe donc à l’étape suivante : plus de remboursement du tout si vous êtes correctement habillé, ponctuel, que vous parlez bien ou que vous avez un salaire honteusement discriminant face aux populations dans le besoin.

On peut le dire, c’est bien fait. Fallait pas être riche, ni voter socialiste. Tant pis pour vous. On vous avait prévenu.

Et puis, après le mouvement déjà entamé qui a cadenassé les salariés aux complémentaires santé, comment vouliez-vous compter sur une libéralisation de la Sécu ? Je vous le rappelle : le peuple français ne veut pas de ce méchant ultra-turbo-libéralisme qui croûte 56% du PIB ! Il n’en veut tellement pas que d’ailleurs qu’il s’en enfuit de plus en plus, dans le silence opaque d’une presse qui s’obstine à faire un travail mémorable sur le sujet (de ce point de vue, Contrepoints est, réellement, le seul organe qui diffuse le fait pourtant avéré qu’on peut s’extirper des organismes collectivistes de sécurité sociale). On arrive à un rythme de 500 individus par semaine qui se disent que le changement, c’est maintenant et le collectivisme, c’est super, mais c’est pas pour eux…

Sécurité sociale

On le voit : la situation se dégrade, les idées de plus en plus consternantes se répandent dans le gouvernement, et comme ça ne marche toujours pas, c’est qu’il n’applique pas suffisamment ses recettes pourries à tout ce qu’il peut. Et puisque la Sécurité sociale est maintenant en faillite, pourquoi ne pas étendre l’idée à l’immobilier ?

Oui, vous avez bien lu : l’inénarrable Cécile Duflot propose actuellement de badigeonner le secteur de l’immobilier, déjà gravement touché par les interventions de l’État, d’une bonne nouvelle couche d’interventionnisme et de collectivisme en (au mieux) rendant obligatoire l’assurance privée, ou, au pire et selon toute vraisemblance, ce qui sera choisi, en instaurant une « sécurité sociale du logement » alimentée à parts égales par les propriétaires et les locataires. Dans les colonnes du Monde,Jean Perrin, président de l’Union nationale de la propriété immobilière, remarque avec la méchanceté de ces esprits perfides typiquement turbolibéraux que c’est une « idée absurde d’une caisse, quand on voit le trou de la Sécurité sociale ».

Il n’y a pas à tortiller : si vous pensiez que pour la France, le pire était atteint, c’est que vous manquiez d’imagination.
—-
Sur le web

Voir les commentaires (28)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (28)
  • Cette nouvelle ânerie hollandaise va introduire la double peine pour ceux qui ont des revenus un petit peu au-dessus de la moyenne :
    – D’abord, ils payent plus (en valeur) que les bas revenus pour l’URSSAF, RSI, Caisses de retraite, sans avoir droit à de meilleures prestations.
    – Avec les remboursements variables, ils vont recevoir moins que les autres alors qu’ils ont déjà payé plus.
    Vive le socialisme de la double peine !

    • Oui, la conditionnalité est une politique idéale pour dégouter une majorité du système ! Même Chirac, en parfait socialiste corrompu, l’avait compris. C’est dire le niveau de Hollande et de sa clique.

  • Les 7 secteurs économiques qui seront privatisés au lendemain de l’abandon du socialisme : éducation, santé, retraite, énergie, logement, transport, culture.

    Reste à savoir si on va faire preuve d’intelligence pour agir préventivement ou bêtement attendre l’effondrement de la France collectivisée pour réagir.

    • Cavaignac :
      J’aimerais bien que quelqu’un puisse faire preuve d’intelligence pour agir préventivement, mais croyez-vous que cette personne (ou ces personnes) existent vraiment en RSG (République Socialiste Gauloise) ?
      Je crois qu’il faudra commencer à acheter des terrains constructibles en Belgique, Allemagne, Suisse, etc proches de la frontière française : après l’effondrement de la France, on aura une vue imprenable sur la mer !

      • Oui ces personnes existent ! La France est enracinée dans le collectivisme. Les lois ont été faites de manière à ce que le libéralisme ne puisse pas s’appliquer.

        Il faut donc extirper les gens de la pensée collectiviste en dénonçant les abus, les effets pervers des bonnes intentions.

  • Avec un peu d’imagination , on peut réver la suite… :
    Créer un compte courant associé à une carte vitale. Compte qui sera abondé par le RSA ,RMI ou encore Mr Paul. La carte Vitale sera , de fait, une carte de crédit qui permettra d’instaurer des niveaux de prix en fonction des revenus.

  • Je pourrais me révolter avec vous H16. Vous avez écris « encore » un texte vif et décapant. Toutefois, aujourd’hui, après une assiette énorme de lasagnes faites maison, je vais profiter du soleil sur ma terrasse de riche et lire La Grève. Et puis, je le dis comme ça vient : la France je m’en fou car je n’y habite plus. Je souffre par contre pour les autres qui y reste : famille, amis, les gens qui y croient encore…. Bref, je vais digérer au soleil et attendre que les Français deviennent adultes. Peut être jamais…c’est une possibilité à ne pas négliger !

  • Demain, le kilo de tomate sera vendu selon le situation financière de l’acheteur… absurde, pas tant que ça…

  • Finalement, ce n’est pas si mal… Je crois que cette réforme va dans le bon sens !

    Le sens où il faut réveiller les gens, il faut les pousser à la révolte. Le gouvernement y va tout droit (on a bien fait de tous voter pour Hollande, de gré ou de force 🙂 ). Rien de tel qu’une bonne application du socialisme pour mener les gens à la servitude. Espérons juste que le réveille ne sera pas trop tard pour devenir sanglant !

    Que l’Etat continue de prendre les travailleurs pour des pigeons, de les niveler vers la médiocrité et la misère. La solidarité n’est plus d’aider les autres lorsque tout vas bien pour vous. C’est de tous crever dans le même bateau.

    Un exemple à suivre : http://leslibertariens.fr/

  • Une escroquerie de plus,lors qu’un smicard pourrais disposer de 1500€ de plus si il est client chez amaril en ayant les mêmes garantis que la secu. Mais où passe cet argent auquel il faut ajouter en différence la csg, le crds,les emprunts réalises pour équilibrer les comptes.

  • Il y a longtemps qu’il est prévu par l’oligarchie mondiale (en fait les illuminati) toutes les transformations qui arrivent en France et en Europe. Tant que les citoyens du monde ne voudront pas savoir, nous irons dans le mur. La suite ? une guerre au Moyen Orient qui s’étendra partout dans le monde, une guerre civile, une crise économique majeure, une hyper-inflation sur les denrées alimentaires, la pauvreté, la famine … tous les hommes politiques sont corrompus par cette oligarchie qui nous mène volontairement au désastre pour diriger le monde. Dans le plus fort de notre désarroi ils viendront nous proposer leur « Nouvel Ordre Mondial » et nous ne seront plus que des esclaves pour ne pas dire plus. Ils divisent pour mieux régner. Ils veulent éliminer la religion islamique, finir d’anéantir la religion catholique pour imposer une religion unique. Un peuple qui sait la vérité et un peuple qui peut se défendre

    • C’est quoi l’intérêt de dominer un monde détruit? et puis l’esclavage est un système économiquement inefficace alors pourquoi? sinon il y a le LARGACTIL.

    • Alors, les gars, faut que j’vous explique. Voilà. NOEL, elle a une boule de cristal vachement très formidable, avec un sapin dedans et que quand on la remue, on voit la neige. Si. Comme ça, paf.

      Heu, le rapport avec la Sécu ? N’a fout’, NOEL, c’est pas son problème !

    • Si seulement c’était ça ! Moi je dis c’est E.T qui a rendu l’humain con. Bah, ouai, comme ça, une foi que l’humain s’est auto detruit, E.T va pouvoir profiter de la beauté de ce monde. L’air, l’eau, les montagnes, ce paysage magnifique et varié. Cette nourriture qui pousse toute seule. En fait E.T il a tout compris….

  • désolée …nous ne serons plus !

  • Si tout est « en fonction des revenus », à quel moment passe-t-on le seuil du communisme ?

    • Il est dépassé depuis bien longtemps, Nick…

      • Honnêtement : non. Par contre, si tout passe en mode « progressif », à un moment ou à un autre, on va verser dans le communisme, sans s’en être rendu compte. Et après, pour faire marche arrière … demandez aux peuples qui sont passés par là, ou qui y sont encore.

        • Je pensais que nous y étions déjà un peu (le seul pays communiste qui a réussi qu’ils disaient) et, signe d’excellence, sans fermer les frontières !
          CA va peut être venir, vu la fuite des jeunes (avenir du pays et des retraités)

    • C’est une bonne question. Je ne suis pas sûr que la réponse ne dépende que des revenus.

      Il est vrai qu’en France, si toutes les entreprises ne sont pas directement administrées par l’Etat, elles doivent néanmoins s’inscrire auprès de ses organismes (urssaf, SIREN, répertoire des métiers…).

      Les entreprises privées, imposées à l’IS et redevables d’une foultitude de taxes, doivent rendre des comptes à l’Etat : pour le paiement des impôts. Les comptes sont certifiés par des auditeurs externes, au même titre que les propriétaires (actionnaires et/ou associés), l’Etat à un droit de regard. Mieux l’Etat à un droit de remise en cause des décisions des entreprises, de plus en plus important (remise ne cause pour motif d’abus de droit ou d’acte considéré très facilement par l’administration comme anormal).

      S’agissant des particuliers, nous sommes tous fichés, référencés, vérifiés (cas des contrôles fiscaux encore). Lorsque l’on paye la cantine de nos enfants, ce n’est pas en fonction de ce qu’ils mangent, mais en fonction de ce que l’on gagne.

      Pour info, un nouveau point qui serait « à l’étude », serait de taxer les propriétaires de leur appartement avec un crédit déjà remboursé. Car comprenez-vous, ceux qui sont en accession à la propriété sont désavantagés.

      Conclusion, nous sommes déjà dans un pays communiste. Même si on pourrait le qualifié de communisme moderne, la France est gangrenée.

  • Très bon article.

    En définitive on a élu les meilleures du pire pour le pire du meilleur.
    C’est un maxime qui va bien avec le mariage gay.

  • Excellent les détournements d’images. Un bémol toutefois, combien de visiteurs perdus à cause de l’absence d’une signature bien visible ?

  • Hollandbachev est aussi détesté que Gorbatchev en ex URSS…Et après effondrement il y a eu Elstine et les années « far west »!Pour terminer avec Poutine et l’autoritarisme tout soviétique!Est-ce cela qui nous attend en France?Malheureusement je crains que oui!Car on essaie de sauver un système technocratique artificiel comme la 5 eme république.Et de continuer les prix administrés!Je ne parles même pas de l’augmentation exponentielle des agressions et crimes en tout genre!Exactement comme à Moscou pendant la perestroïka….Je passes la dégradation de mœurs ( je précise que je ne suis pas conservateur)…

  • Plus généralement, tout chose ayant une prix ne devrait pas avoir un unique prix, mais un prix selon chaque catégorie de revenus. Comme cela nous pourrions enfin vivrensemble dans la Sociétéjuste.

  • Allez-vous comprendre une bonne fois pour toute que tout est fait par ce gouvernement de gauche pour se garantir un électorat à vie, à savoir en octroyant en plus de la retraite de 1570 euros à un couple d’étrangers de + de 60 ans immigrant en France, l’ AME, la CMU, pouvoir ainsi rembourser intégralement ceux qui ne sont pas énumérés ci-dessus, à savoir les étrangers ou issu de l’immigration qui travaillent,mais qui ont de faibles revenus aux détriments de ceux qui sont ponctionnés et qu’on ne remboursera peut-être plus dans quelques années.
    Notre service social est au bord de l’ explosion et de la faillite.

    • Bienconscient: « pour se garantir un électorat à vie »

      Mais là on est tout à fait dans la maxime « Les choses arrivent bien plus par bêtise que par malignité ».

      « L’électorat à vie » est conditionné par l’afflux d’argent-des-autres et celui-là va durer beaucoup moins qu’une vie. (D’autant plus qu’ils s’acharnent à détruire les sources)

      On est bien en présence d’une imbécilité pure à 99.9%.

  • Aujourd’hui, je tombe ici par hasard, aguiché par « le nivellement par le haut » c’est avec entrain que j’ai attaqué cet article….

    Quelle déception !!!! Je n’ai jamais lu un torchon pareil!

    Cet article est un ramassis d’idées préconçues et sans le moindre arguments. Un vulgaire déchaînement de bêtises toutes plus grandes les unes que les autres.

    Vous partez de la constatation de l’annonce du gouvernement d’indexer les remboursement de la sécu sur les revenus. Jusque là, vous partez bien, c’est en effet une décision totalement injuste et à l’encontre du principe de sécurité sociale universelle.
    Mais alors l’analyse d’une telle situation…. mais mon pauvre ami, vous ne savez ni comment la sécu fonctionne, ni même ne prenez la peine de savoir d’ou viens le déficit de celle ci. Vous vous abreuvez de la propagande médiatique que vous dénoncez comme base argumentaire pour démontrer le « mauvais fonctionnement du système ».

    Cette annonce gouvernementale c’est la prochaine attaque de dé-tricotage du système de sécurité sociale français. La sécurité sociale en France crée à la libération est un système économique insubmersible qui ne peut pas connaitre le déficit. La preuve en est qu’il a fonctionné dans un pays ravagé après la guerre, avec une production de richesse nulle.
    Ce qui pose problème dans le navire sécu? C’est les trous que les divers gouvernements font dans la coque années après années. Aujourd’hui 88 trous ont été fait, et la majeure partie par les soit disant gens de gauche d’ailleurs.

    Le problème de la sécu ce n’est pas que ce n’est pas le financement, le financement de la sécu est construit comme créateur d’activité économique. Le problème c’est le gel des cotisations patronales depuis 30 ans et toutes exonérations qui ont été faites depuis 1952, à commencer par le découpage en branches… fatalement lorsque les entreprises ne versent pas leurs salaires, ça ne peut pas fonctionner.

    Oui j’ai bien dit salaire, les cotisations ne sont pas des taxes, pas du tout, c’est ce que l’on nomme le salaire socialisé. C’est à dire la part de salaire que l’on met au pot commun au cas ou. Ca se vérifie sur toutes les fiches de paye, à la première ligne: salaire brut. (et c’est un demi mensonge puisque le salaire réel c’est le brut plus les cotisations patronales, donc le super brut.)
    C’est la base du contrat social: vous entreprises vous payez des salaire haut qui sont versé en partie à l’employé et à la sécu et vos employé ont un accès gratuit aux prestations sociales.

    Bref, je ne vais pas détailler plus, le fait est que vous n’avez rien compris.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Etienne Fauchaire. Un article de l'IREF

 

Lors du premier semestre de l’année 2023, près de 25 300 chefs d’entreprises ont mis la clé sous la porte.

Dans un contexte marqué par une inflation galopante et une fiscalité étouffante qui asphyxient le pouvoir d’achat des Français, cette spirale de faillites massives, conséquence notamment des choix de l’État durant la crise sanitaire, risque vraisemblablement de se poursuivre et de s’accélérer au cours des mois à venir.

Plus que jamais, il est donc temps de réf... Poursuivre la lecture

Baisse de la croissance, tensions sur le pouvoir d’achat, déficits structurels des finances publiques, opposition épidermique aux réformes des retraites, la France se crispe à répétition sans voir le point commun à tous ces sujets, le vieillissement d’une société mal préparée.

 

Quelques dates

Rétrospectivement, plus le vieillissement s’installe, plus son impact est occulté, comme le nez au milieu du visage que l’on ne voit plus.

Au moment où il généralisait la répartition pour financer les retraites, le législateur ... Poursuivre la lecture

L’entreprise, c’est l’institution que nous adorons détester, surtout en France. Pourtant, dans une société déboussolée, en plein bouleversement, c’est la seule institution qui fonctionne encore bien. Pour nombre de nos concitoyens, elle est un refuge dont ils attendent beaucoup, peut-être trop, ce qui n’est pas sans poser problème.

À la fin du IVe siècle, l’effondrement de l’Empire romain crée un vide politique qui ouvre une période d’incertitude et de bouleversements en Europe. Le continent sombre dans l’anarchie. L’Église catholique ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles