Municipales à Paris : NKM veut baisser les impôts de 100 millions d'euros par an

 

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris a présenté à la presse ce mardi, le financement de son programme, à dix-neuf jours du premier tour des municipales. 
Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris a présenté à la presse ce mardi, le financement de son programme, à dix-neuf jours du premier tour des municipales.  (AFP/Miguel Medina.)

    «Trouver des financements innovants afin que de nombreux investissements ne coûtent au final rien à la collectivité». C'est l'objectif de la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s'engage, si elle est élue, à diminuer les impôts des parisiens à hauteur de 100 millions d'euros par an dès 2015, alors que sa rivale socialiste,

    Côté investissements NKM chiffre son programme à 7 milliards d'euros sur six ans,

    Parmi

    : le logement, la couverture du périphérique parisien,

    Sur ces 7 milliards d'euros, 140 millions d'euros seront consacrés à la couverture d'1,4 km du périphérique. Une somme qu'elle s'engage à récupérer «au bout de 12 ans grâce aux taxes foncières». 520 millions d'euros serviraient à la «révolution des horaires», dont 360 millions d'euros seraient consacrés à l'extension des horaires du métro (jusqu'à 2 heures du matin en semaine et 24 h/24 le week-end).

    NKM s'engage aussi à diminuer les impôts de parisiens de 100 millions d'euros par an dès 2015. Pour parvenir à cela, elle envisage de diminuer de 80 millions d'euros la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, de dix millions d'euros la taxe de balayage, et de dix millions d'euros le montant des cotisations foncières.

    La candidate UMP promet également d'économiser 1 milliard d'euros sur sa mandature (six ans). Pour cela, elle veut lutter contre «l'absentéisme des agents» qu'elle chiffre à 300 millions d'euros. Elle souhaite supprimer 2 500 postes municipaux, économisant ainsi 225 millions d'euros. En s'attaquant, à ce qu'elle qualifie de «pratiques de mauvaise gestion» elle assure économiser encore 175 millions d'euros, et encore 300 millions d'euros en réduisant le train de vie de la mairie.

    Dans le camp adverse, les directeurs de campagne de la candidate PS ne sont pas tendres. Dans un communiqué cinglant, Rémi Féraud et Jean-Louis Missika dénoncent un «chiffrage fantaisiste», et un «ton de plus en plus démagogique». «Il n’y a pas de vision claire et ambitieuse de Paris à l’horizon 2020 et nombre d’éléments manquent à l’appel», dénoncent-t-il après avoir passé au crible le projet de financement de la candidate UMP. Et de conclure : «Ce programme oublie le quotidien et les besoins des Parisiens. Finalement, le seul fil conducteur de la campagne de la droite parisienne est le dénigrement de Paris».

    DOCUMENT. Retrouvez ici le financement du programme de NKM