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Selon nos informations, Gilbert Azibert, le magistrat "mis en cause" par les écoutes des conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog, a tenté de mettre fin à ses jours dimanche soir. Il a prévenu sa femme qu'il ne saurait supporter les soupçons et accusations qui pesaient contre lui. Les pompiers de Bordeaux, où il réside, ont été appelés en urgence et l'avocat général auprès de la Cour de cassation a été transporté dans un hôpital de la ville. L'entourage de son fils a démenti auprès d'Europe 1 qu'il ait voulu se suicider et évoque une chute dans un escalier. Nous maintenons nos informations.
Très secoué par le tonnerre médiatique qui le place au centre d'un trafic d'influence, Gilbert Azibert est conscient ce lundi matin.
Renvoi d'ascenseur ?
Gilbert Azibert était en fin de carrière et devait faire valoir ses droits à la retraite en février 2015. Sa carrière a été exemplaire. Il est officier de la Légion d'honneur et des Palmes académiques et commandeur dans l'Ordre du mérite. Gilbert Azibert a été directeur de l'École nationale de la magistrature à Bordeaux et procureur général près de la cour d'appel de Bordeaux. Mais le coup de tonnerre des révélations du Monde vendredi a changé la donne. Car, dans les enregistrements des conversations entre Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy, les deux hommes évoquent Azibert comme celui qui leur permet de savoir ce qui se passe dans la haute juridiction. Celle-ci doit en effet statuer sur la saisie des agendas de Nicolas Sarkozy.
Pire, Me Herzog évoque, selon Le Monde, la possibilité d'un "renvoi d'ascenseur", Gilbert Azibert souhaitant obtenir un poste à Monaco.
La principauté a immédiatement démenti avoir subi la moindre pression. Selon un communiqué, "Gilbert Azibert a été candidat à un poste de magistrat à la Cour de révision, équivalent à Monaco de la Cour de cassation". Mais, à l'issue du processus de recrutement, "sa candidature n'a pas été retenue". '"Aucune intervention extérieure n'est venue interférer dans cette procédure de recrutement", soulignait le communiqué.
Evidemment, nous ne savons que ce que la Presse a bien voulu dire de ce qu'elle semble savoir. Mais la Presse n'est pas la Justice. Enfin pas encore.
Ce que je relève, ce n'est pas qu'une instruction soit menée contre tel ou tel personnage politique. C'est que les "fuites", elles, sortent précisément en pleine campagne électorale. Si les juges instructeurs ne sont pas coupables de telles fuites (le secret de l'instruction est prévu par les textes de loi au nom desquels le juge est habilité à instruire), ils en sont les responsables. Du verbe latin qui veut dire "répondre"... De ses actes.
Mais là, il n'y a plus personne, et le mal est fait. Calomniez, il en restera toujours quelque chose...
Et ça, ça ne va pas.
Attendons pour voir si vos informations sont confirmées ou non.
Si c'est le cas nous avons frolé le drame dans une nouvelle affaire d'honneur d'un homme "jeté aux chiens" un peu rapidement.
Dans le cas présent cette mauvaise action résulte de la grande célérité de juges d'instruction dont des éléments de dossiers ont été transmis au journal "le monde" par on ne sait quel canal. Espérons que la suite montrera, pour le moins, que des éléments concrets et irréfutables ont amené à ce battage médiatique.
Apres les promesses non tenues, chomage, pib, croissance, etc. On tombe dans la repression judiciaire tout azimuth avec une preference pour l'ancien President et pendant ce temps la notre President actuel gaudriole alors que ses ministres tirent a hue et a dia pour bien se faire voir des extremistes.
Pas question pour les municipales de voter pour ces gens la sans scrupules et sans foi.