Une république laïque bizarrement attachée à son dimanche

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Bricorama, une des enseignes dont les salariés sont privés par la loi de la possibilité de travailler le dimanche

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Une république laïque bizarrement attachée à son dimanche

Publié le 2 mars 2014
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On n’y comprend plus rien. La République française, citoyenne, festive, indivisible et bien évidemment laïque, semble ne pas savoir sur quel pied danser dès lors qu’il s’agit du travail dominical. Et la situation, qui était déjà diablement complexe, vient récemment de gagner en confusion.

Il y a quelques mois de cela, j’évoquais les cas devenus symptomatiques de Bricorama et de Sephora qui, ayant bêtement tenté de conserver leur ouverture le dimanche, s’étaient heurtés à la ferme action des syndicats qui ne pouvaient pas supporter cet affront aux bonnes mœurs, et qui préféraient très clairement la diminution de l’activité voire la faillite des entreprises concernées plutôt que revenir sur le repos dominical acquis de haute lutte par l’église catholique leurs camarades syndiqués depuis des temps immémoriaux.

la france jardiland et bricolageSi, en novembre 2012, Vincent Bénard expliquait pourtant de façon claire le bénéfice qu’on pouvait raisonnablement attendre de l’ouverture du dimanche, un an plus tard, la situation était devenue, légalement parlant, relativement incompréhensible et l’emploi du terme « bricolage » juridique ne paraît pas trop fort pour qualifier les tergiversations confuses des tribunaux et du gouvernement sur la question.

La France est un pays de perfectionnistes qui ne peuvent se satisfaire d’une situation déjà complexe sans immédiatement tout faire pour la rendre bordélique à souhait.

C’est ce à quoi s’est donc employé le tribunal de Bobigny en rendant il y a quelques jours son verdict concernant les scories juridiques de l’ « affaire Bricorama ». En effet, obligée de fermer le dimanche, la chaîne de magasins de bricolage avait décidé d’attaquer ses principaux concurrents, Castorama et Leroy Merlin, au motif d’une concurrence déloyale. Après tout, pourquoi subitement Bricorama n’avait pas le droit d’ouvrir alors que les deux autres enseignes continuaient à le faire, et n’étaient pas enquiquinées par des syndicats étrangement partiaux ?

Aux yeux du tribunal de Bobigny, tout ceci ne mérite manifestement pas d’en faire un plat : si, d’après lui, les deux enseignes « ont commis une faute en ouvrant leurs magasins plus de cinq dimanches par an et en ne produisant pas les autorisations administratives nécessaires », comme il ne semble pas clair qu’il y ait un transfert de concurrence de Bricorama vers ces deux enseignes, il n’y a pas de préjudices et donc roulez jeunesse.

Autrement dit : Castorama et Leroy-Merlin sont en faute, mais ne font pas vraiment concurrence à Bricorama, et n’auront donc aucune indemnité ni amende à payer. Décidément, si le bricolage du dimanche semble quelque peu compromis par ces décisions, le bricolage juridique, lui, continue allègrement. D’autant que parallèlement, le gouvernement aurait préparé un décret assouplissant les règles (fort confuses, comme on peut le voir) entourant le travail dominical… Mais ce décret peine à paraître : toujours pas publié au Journal Officiel, le parcours institutionnel du petit bout de papier laisse perplexe et les acteurs concernés, encore une fois, au milieu du gué.

Il faut dire que, pour ne surtout pas changer et frôler une augmentation (même vague) de l’activité économique, les syndicats sont à l’affût : selon Christophe Lecomte, secrétaire de FO Commerce, le décret n’est pas paru parce que Jean-Marc Ayrault sait pertinemment qu’il sera immédiatement attaqué par les syndicats et débouté par le Conseil d’État à la moindre incartade. Ouf, c’est pas comme si la France avait des millions de chômeurs qui rêvent de travailler, même le dimanche, pour mettre un peu de beurre industriel dans leurs épinards pas bio ! Au moins, ce danger est écarté.

En attendant, les enseignes de bricolage continuent d’ouvrir le dimanche, et de trouver leur clientèle au rendez-vous, en utilisant la maigre réserve des 5 dimanches par an que les mairies autorisent par défaut.

travail dimanche : le scandale est d'avoir à travailler le reste de la semaineCeci dit, les petits pas de deux que font les gouvernements, les préfets et les tribunaux de commerce au sujet du travail du dimanche montrent à quel point toute cette question est devenue fort toxique. D’un côté, on comprend bien que la moindre parcelle de remise en question du dogme dominical fera se lever un vent de révolte de la part de syndicats qui n’ont rien à perdre (leur légitimité est de toute façon microscopique) et tout à gagner d’une épreuve de force dans le domaine. De l’autre, on sent intuitivement que cette bataille est, outre son ridicule achevé, perdue d’avance : inévitablement, les enseignes devront ouvrir le dimanche parce que les clients le réclament, les employés le réclament, les enseignes les réclament et l’État, assoiffé de taxes et de cotisations, le réclame aussi.

La réalité est qu’encore une fois, les institutions sont totalement paralysées par la peur de déclencher des grognements de syndicalistes qui ont pour eux l’oreille attentive des médias, et les décennies de tradition marxiste où l’on présentera systématiquement le travailleur du dimanche comme un exploité sans droits ni libertés, qu’il est indispensable de protéger, et son patron comme un être méprisable et âpre au gain, cigare vissé au bec et embonpoint bourgeois à l’évidence coupable. La réalité, c’est que le pays est aussi coincé par cette vision délicieusement sépia où le monde, de toutes façons cantonné aux douillettes frontières nationales, s’arrêtait effectivement le dimanche, chose qui n’est plus du tout vraie depuis qu’il est devenu si simple d’être en relation, tant avec les Japonais pour lesquels il est lundi matin alors que notre dimanche n’est pas achevé, qu’avec des Américains qui terminent à peine leur samedi alors que notre dimanche débute.

À l’heure où la mondialisation n’est plus une vague facilité pour quelques commerçants internationaux mais bien une réalité tangible pour des millions d’internautes qui peuvent acheter à toute heure du jour et de la nuit, un fait concret pour des consommateurs et des producteurs partout en France et ailleurs, il semble incroyablement rétrograde de confier de façon exclusive l’organisation du temps de travail à une entité administrative qui a par ailleurs prouvé maintes et maintes fois son incapacité à régler les problèmes, quels qu’ils soient.

En pratique, l’organisation d’une semaine de travail et la possibilité de travailler ou non le dimanche (qui semble n’embarrasser personne lorsque cela concerne les pompiers, les boulangers, les électriciens ou les médecins) devraient être laissés directement à l’appréciation des individus entre eux. De la même façon qu’il n’y a pas de distance minimale ou maximale pour laquelle on peut postuler pour un travail, il ne devrait pas y avoir de jours tabous, de périodes fixées dans le marbre lorsqu’un commerce ouvre ses portes : toute l’idée même des affaires, c’est de s’adapter aux besoins des clients, et non d’adapter les clients aux désidératas des employés.

yes week endLes seuls cas où l’organisation impose ses horaires à la clientèle pour accommoder ses salariés, c’est lorsque cette organisation est hors du domaine concurrentiel. Et surprise, il s’agit des entreprises d’État et des institutions officielles, celles-là même qui ont cette fâcheuse tendance à vous cracher des horaires de disponibilité honteux. On pourra s’en convaincre en relisant un précédent billet sur la façon dont des individus sont traités par la préfecture d’Antony, par exemple.

Que des gens ne souhaitent pas travailler le dimanche me semble normal et logique. Que d’autres, a contrario, préfèrent clairement un autre jour pour prendre leur congé hebdomadaire m’apparaît tout aussi valide, pour une myriade de raisons que seul un socialiste, qui sait mieux que vous ce qui est bon pour vous, pourrait péremptoirement trouver moins bonnes. Mais que l’État français, en 2014, en soit encore à triturer son code du travail pour tenter d’approcher la réalité du terrain et de le faire aussi discrètement que possible pour éviter de se mettre les syndicats à dos, ça en dit très long sur le niveau de sclérose de la société et l’idéologie mortifère qui la parcourt.

Un pays qui n’a aucune confiance dans les individus, qu’ils soient patrons ou employés, producteurs ou consommateurs, qui croule sous les chômeurs mais refuse leur emploi à des jours jusque-là tabous, un pays qui refuse de s’adapter au monde réel, c’est un pays foutu.


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  • Ce qui est fantastique c’est que ceux qui réclame a cor et a cri l’ouverture le dimanche sont ceux qui ne bosse ni le samedi, ni le dimanche… (et qui bien sur ne bosseront jamais ces jours la).
    Si TOUT ouvre le dimanche je suis pour (administration, banque, usine, etc), sinon non!

    • « Si TOUT ouvre le dimanche je suis pour (administration, banque, usine, etc), sinon non! »

      Le bon vieux tout ou rien qui fait la joie des enfants.

    • Savez vous que l ensemble des personnels des hôpitaux (y compris les cuisiniers), les médecins, les pompiers, bon nombre de restaurants, les taxis, des usines qui ne peuvent arrêter leurs machines le dimanche (ex: fonderies), les cinémas, les aéroports, les boulangeries, les transports publics, etc…ouvrent le dimanche parce qu il y a un marché ? (ou un besoin si le terme marché dérange votre esprit socialiste) Il est temps de supprimer ces lois stupides et de laisser les gens faire comme bon leur semble. Ce n est pas demain la veille que les entreprises lambda travailleront toutes le dimanche pour autant….

      • Justement, je pense avoir fait plus que mon quota de travaille le dimanche (usine en 4×8, saison en cuisine, animation)
        J’ai aussi bosser dans le commerce, avec la vie qui va avec (horaire et jours de repos qui font que l’on ne vois plus ses amis), l’ouverture des commerce le dimanche c’est tout simplement plus de vie social pour tout ces travailleur, puisque cela deviendra (comme le samedi) un jours obligatoire de travaille… (et cela sera TOUT les dimanches, les roulement étant deja tellement rare rien que pour les samedi)
        Ce qui me pose Pb c’est que ceux qui le réclame le plus sont justement ceux qui n’auront jamais a faire ce sacrifice… Belle mentalité

        • Vous êtes LIBRE de choisir le métier qui correspond au mode de vie que vous souhaitez (merci de nous éviter les banalités du genre « les gens n ont pas le choix » ; tout le monde peut changer sa vie même s il faut souvent pour cela un gros effort). Le travail le dimanche n est pas lié à une idéologie qui veut à tout prix faire travailler les gens le dimanche mais à la satisfaction d un besoin. Si vous ne voulez pas travailler le dimanche, d autres le feront avec plaisir pour gagner leur vie (ex: le boulanger)

          • des horaires plus large pour les administrations, la poste, les banques, répondent aussi a un besoin…
            Expliquer moi pourquoi seulement une partie de la population devrait travailler toutes la semaine et pas une autre?

            • Les banques et les autres services devraient être libres de fixer leurs horaires d’ouverture comme ils l’entendent, dans le respect des contrats qui les lient à leurs employés bien sur. Je ne vois pas où est le problème.

            • la population doit etre ibre de travailler quand elle veut … tout le reste n’est que communisme détruisant le pays …

            • le problème de votre point de vue est que vous considerez le travail comme contraint, il y a du vrai d’une certaine façon mais du fait que le marché du travail est faussé en faveur des salariés ,et non des « salariables ».
              Le salarié est en position de faiblesse son salaire est artificiel ainsi que toutes les conditions de travail du fait de la législation.
              Il est donc difficile d’invoquer la négociation contractuelle entre l’employé et l’employeur dans une situation aussi réglementée.

              Notez que si le travail du dimanche devient normal, il faut revoir les sursalaires de ces jours …
              Mais changer cela est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est le choix français, reglementer étatitquement les conditions de travail et distordre completement et de façon complexe le marché du travail…Le prix c’est d’interdire à certains ce qu’ils ont envie de faire..et on ne voit pas trop au nom de quoi….pour favoriser les gens qui ont deja un travail par rapport à ceux qui en cherchent.

        • tu comprends rien, on demande la liberté,pas le socialisme …

    • Moi aussi je bosse le dimanche.
      Je bossais meme le 1er Janvier a 7h du mat.

    • Logique socialiste totalitaire : toute chose doit être soit interdite, soit obligatoire.
      Pas de choix, pas de droit.

    • Bon ben juste pour faire chier. Bob: JE reclame a cor et a cri la possibilite de travailler le dimanche et JE travaille le dimanche (et le samedi aussi souvent). Desole.

      Et je dois dire que j’aime ca et que je suis foutrement bien paye pour ce faire. Ce qui me permettra de pouvoir prendre ma retraite apres 20 ans de boulot et non 40…tout en m’etant tjrs passe du systeme par repartition francais. Elle est pas belle la vie?

  • Kamarades syndiqués ! Le travail du Dimanche a été aboli de haute lutte par des décennies de combat syndikal acahrné ! Ne baissons pas les bras face au Kapitalisme ultra-libéral débridé ! Nous devons continuer le kombat !
    Dès la semaine prochaine, nous allons imposer au Gouvernement, chantre de l’ultra-libéralisme apatride, une loi qui interdise aux pauvres travailleurs exploités de travailler le Dimanche !
    Plus de médecins ! Plus de Pompiers ! Plus de policiers ! Hôpitaux fermés !

    Nous comptons sur vous, Kamarades, pour mener le Kombat.

  • Saint Dika, patron des Jean-(n’ai’rien-à)-foutre : fête le premier mai, mais pas seulement.

    • le premier mai ne sert a rien … allez hop on travaille (non payé en plus) pour revenir à la liberté de travailler, seul élément de sauvetage de ce pays foutu …

  • Je connais bien le Japon pour y séjourner souvent et je peux affirmer que le travail le dimanche n’est pas tabou. D’ailleurs dans la philosophie shinto le dimanche n’existe pas. La poste, organisme d’Etat, distribue le courrier le dimanche pour ne pas être surchargée de travail le lundi. Si vous avez un problème avec votre ligne internet (fibre optique naturellement) les employés de NTT viennent aussi vous dépanner le dimanche. Tous les centres commerciaux sont ouverts le dimanche sans exception. Toutes les supérettes de quartier sont ouvertes 24/24, 7/7. Vous pouvez y payer vos factures de gaz et d’électricité et retirer de l’argent dans un ATM toujours approvisionné en cash. De nombreuses stations d’essence sont ouvertes la nuit avec du personnel souriant et serviable qui va même jusqu’à vous demander si vous n’avez pas besoin de vider votre cendrier ! Allez trouver ça en France, il n’y a plus que des machines. Les trains et les métros fonctionnent samedis et dimanches exactement comme n’importe quel autre jour de la semaine. En fait seules les administrations sont fermées le samedi et le dimanche mais pour le reste tout est fait pour satisfaire les consommateurs. Si vous avez commandé quelque chose sur internet, on vous prévient par e-mail sur votre portable, les SMS n’existent pas au Japon, et le livreur arrive à l’heure précise quel que soit le jour de la semaine. Essayez de vous faire refaire vos lunettes un dimanche, c’est possible au Japon, les opticiens sont ouverts le dimanche ainsi que les cabinets médicaux et les pharmacies. Bref, il serait trop long de faire une énumération mais la France est complètement sclérosée par des lois et des règlements d’un autre siècle et elle en mourra à petit feu si ce n’est pas déjà fait …

    • Certes mais le Japon n a rien à voir d un point de vue culturel avec la France. Même si l on suporime toutes les lois régulant le travail le dimanche, il y aura en France toujours moins de gens qui travaillent le dimanche (uniquement les entreprises qui répondent a un besoin) et les gens seront qd même mieux payés le dimanche. Et c est très bien ainsi !

    • oui cette liberté est source de propspérite pour tous .. personne le comprend dans notre pays ..qui est foutu ..

  • Je suis un travailleur du dimanche. Parfois 3 dimanches dans le mois, parfois de manière plus occasionnelle. Cela dépends des circonstances et, oui, de la demande qui est faite de devoir travailler aussi ce jour là. Je ne m’en plaint pas, j’ai un bon niveau de rémunération pour cela et je ne travaille qu’en moyenne une trentaine d’heure par semaine quand d’autres en sont encore à … ben 35 bien évidemment ! (ou 40 avec des droits à RTT) Paradoxalement travailler ce jour là me laisse plus de temps libre dans le mois !
    Cependant je comprends autant donc les volontaires ou encourageants à travailler le dimanche que ceux qui le craignent et y sont opposés. Dans cette article il est question de liberté individuelle : laissez nous travailler le dimanche, le patron le veut, le marché le veut, l’employé le veut… Nous ne sommes pas dans le pays des bisounours et nous savons pertinemment que l’employé « volontaire » ne l’est pas vraiment. En ce qui me concerne suis-je volontaire ? Non. Si je ne le suis pas, un autre, qui le sera, prendra ma place, tout simplement. Je serai remisé à des tâches moins intéressantes, moins rémunérées, et plus facilement « charretté » le cas échéant. Alors, oui, cette situation me convient, cela me plait de travailler le dimanche, et je pourrais dire avec vous « laissez moi travailler le dimanche »… mais seulement parce que mon souhait correspond à celui de mon employeur et que donc par là nous ne sommes pas en désaccord, désaccord qui me serait préjudiciable. Je n’ai pas de liberté à ce niveau, pas plus que je n’ai le choix de mon temps horaires, même si celui-ci est « négocié ». Si demain il prends l’envie à quelqu’un de dire qu’il n’a pas envie de travailler le mardi, on lui répondra qu’il y a sans doute des entreprises dans lesquelles le patron n’a pas besoin de lui le mardi… et qu’il n’a qu’à aller s’y faire voir. Et, donc, pour parvenir à un accord entre salarié et patron de manière à ce qu’il n’y ai pas d’abus de part et d’autres, les syndicats sont en charge de la « dispute ». C’est juste un peu dommage qu’ils se donnent le rôle et ne soient perçu uniquement comme les défenseurs du salarié et non de l’entreprise de manière générale, incluant patrons, salariés et prenant compte des besoins du marché. Défendre le sacro-saint devoir du salarié, si c’est pour ruiner l’entreprise et qu’in fine ce dernier perde son emploi est une absurdité.
    Un autre aspect non abordé dans l’article au sujet du travail du dimanche est la communauté d’une journée dans la semaine pour que famille et amis puissent se retrouver. « On se voit mardi pour un barbecue ? » « Ha non, je ne peux pas, je suis resté encore au dimanche non travaillé et pour ma femme c’est le vendredi ! » Vous m’aurez compris. A quoi bon avoir un jour de repos dans la semaine si on ne sait rien en faire car il n’y a pas de synchronisme avec les amis qui voudrait bien jouer le match de foot un jour où on peut réunir l’équipe, avec ses enfants qui seront toujours à l’école lorsque tu seras à la maison et au contraire libérés des cours lorsque tu seras retourné au travail ? etc. Il y a donc une nécessité à préserver et privilégier un jour *commun* de repos par semaine, pour que les individus puissent se retrouver et que leur vie sociale ne se cantonne pas à celle de leur travail, avec leurs seuls collègues. Cela sans pour autant l’interdire de manière absolue. Rendre une journée commune de travail par semaine plus pénalisante en terme de rémunération, de manière à ce que cela soit davantage le besoin que le caprice de l’employeur de la réclamer à son employé, et que ce dernier y trouve son compte. Une solution aussi pour obliger l’employeur, avec les employés, à repenser l’organisation du travail différemment.

    • et la liberté tu en fais quoi ?

      celui qui veut travaille le dimanche, l’autre n’a pas sa place ..et on devrait lui couper le chomage ..

      • en plus tu as la liberté de partir si ca te va pas.. dans le vie il faut du COURAGE …

        • la vrai liberté c’est d’appliquer la regle a tout le monde, pas seulement au commerce…
          Je suis pour que toute la france bosse tout les jours, et la nuit aussi. Mais la je reve, les grands donneur de leçons les aimes surtout pour les autres et leur confort personnel…

          • Non, je ne suis pas d’accord avec toi, Bob. Bon perso, je bosse une nuit ou un week-end sur deux, le tout gratuitement car c’est la loi (eh oui, la loi en France c’est comme ça!). Donc je sais de quoi je parle, mon cas est peut-être particulier mais je ne m’en plaint pas.
            Par contre, je serai assez partisan d’un choix de chacun, ceux qui veulent bénéficier de leurs Samedis- Dimanches, ne pas travailler, ni faire travailler les autres, sans aucun service de week-end (du vendredi 20 heures au lundi 9 heures) d’une part et ceux qui accepteraient de travailler le week-end et qui pourraient bénéficier des services du week-end d’autre part.

      • De quelle liberté est-il question ? Evidemment que je suis libre. Libre de farniente si j’en ai envie. Mais de même que je suis libre de vivre de farniente, personne n’est contraint de me nourrir pour cela.
        Je suis libre de mes choix, je ne suis pas libre des conséquences de mes choix. Ces conséquences, que je connais, orientent donc mes choix. Si je ne veux pas travailler, qu’à cela ne tienne, je n’aurai pas de salaire, et je le sais. Si je ne veux pas travailler le dimanche, qu’à cela ne tienne, certainement une bonne volonté qui le voudra faire. Ma liberté, c’est mon choix : je veux gagner correctement ma vie. Aussi, par conséquent, je veux travailler. Je veux conserver longtemps mon emploi en étant au mieux utile à mon entreprise et aux yeux de mon employeur. Par conséquent, je veux travailler aussi le dimanche. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

    • De même que quelqu’un qui veut travailler le dimanche n’a pas le droit de contraindre son entreprise d’ouvrir le dimanche, quelqu’un qui ne veut pas travailler le dimanche n’a pas le droit de contraindre une entreprise de l’embaucher ou de lui donner une promotion malgré son refus de se plier à ses horaires d’ouvertures.

  • Personne dans ce débat n’a parlé d’une chose essentielle : les ENFANTS qui n’ont pas école ce jour là et qui aimeraient voir leurs parents avec eux .
    On a l’impression que cette société de m… que veulent imposer, au forceps, les libéraux est peuplée exclusivement de solitaires sans famille, dont le seul idéal est de consommer au maximum avant de crever et donc d’avoir besoin de toujours davantage de cash (Leur devise: I want to make money fast ).
    Cette société de cons seuls quelques depressifs minoriitaires y aspirent mais foutez la paix aux autres.

    • je me souviens d’un vieux sketch de fernand reynaud: »sunday closed »,on se foutait bien de la gueule des anglais à cette époque….

    • Humm, ne pas donner à manger au troll mais bon …
      Donc on ferme tout (je dis bien tout) les mercredis, samedis, dimanches. Finis les sorties en famille (pas de cinéma, de trains, de métro, …). Le plus beau reste les vacances scolaires, il faut donc aussi fermer deux mois en été les centres de vacances, les hôtels, … Si je devais m’inspirer de votre prose … Conard de collectiviste, ne décide pas de ce qui est bien pour moi … Mais évidemment, je ne me le permettrai pas.

    • Et ceux qui travaillent déjà le dimanche (resto, etc…) ils n’ont pas de vie de famille ?
      Ils gagnent plus d’argent que ceux qui ne travaillent pas le dimanche ?

      Vous allez me répondre oui ? Que ce salopard de restaurant capitaliste travaille le dimanche pour faire de l’argent et acheter les Ferrari par dizaine ?

      Mwahah. C’est magique.

      • oui enfin le capitalisme ca fait longtemps qu’on ne l’a plus vu…
        J’ai voulu crée mon propre boulot (ou je n’aurai bien évidement pas compter mes heures), et notre chère Europe a voter une jolie loi m’expliquant que des grand groupe était bien mieux que moi pour faire ca… Donc le libéralisme j’attends toujours de le voir. la libre concurence? jamais vu…
        Combien de fois j’ai entendu le « je peux pas te payer plus, tu as pas le diplome » (pourtant je faisait bien le boulot, mais le salaire qui va avec pas possible)
        les vendeurs ne sont plus payer a la com’ (ou alors les primes sont inexistante), du bâton et de la carotte il ne reste que le bâton.
        jetait pourtant le premier pour bosser les jours férié et faire des heures sup’, mais maintenant ça devient du service obligatoire payer au lance pierre.

        • Bob: « Donc le libéralisme j’attends toujours de le voir. la libre concurence? jamais vu… »

          Pas en France effectivement. 120’000 lois, 3600 pages de code du travail, des situations complètement absurde pour ceux qui veulent bosser et ceux qui réussissent etc. etc.

    • Quand on pense au Professeur Gayet qui explique qu’il emmenait sa fille à l’Hôpital pour ses contre-visites du samedi et du dimanche matin. Quelle horreur n’est-ce pas?

    • Hé, mon gars, on est en socialie depuis 40 ans. Ce pays de merde est à l’image du socialisme. Enlève tes mains de mes poches: elles sont vides ! C’est la meilleure chose à faire pour un libéral de devenir pauvre. Ainsi, le parasite se dessèche et tombe. Les talents pourront enfin revenir et créer du travail.

  • Reprenons un peu :
    1. Tout d’abord, d’où vient le repos dominical de 1906 ? Cette idée de repos hebdomadaire était ancrée bien avant cette époque , la catastrophe des Courrières de 1906 l’ayant remise sur l’avant-scène. Ce n’est donc pas à proprement parler une demande catholique mais au contraire une demande ouvrière. Pourquoi le dimanche a-t-il été choisi ? Pour plusieurs raisons : par tradition (sous la restauration le repos dominical était déjà là), mais également par réconciliation : n’oublions pas qu’en 1905, la loi laïque se met en œuvre, or le dimanche a une résonnance particulière pour la religion catholique. Ceci dit, si le repos dominical obligatoire était le samedi, je ne pense pas que le point de vue de l’auteur serait différent, aussi son titre est assez mal choisi.
    2. Je tiens à rappeler que toute entreprise peut ouvrir le dimanche (sauf arrêté préfectoral) à partir du moment où celle-ci n’emploie pas de salariés. Aussi les commerçants peuvent très bien produire leur activité s’ils le veulent. Bizarrement, les commerçants que je connais et qui n’emploient pas de salariés n’ouvrent pas le dimanche alors que la grande majorité de leurs concurrents ferment également, ce qui leur permettrait de gonfler leur chiffre d’affaire, comme quoi….
    3. « toute l’idée même des affaires, c’est de s’adapter aux besoins des clients, et non d’adapter les clients aux désidératas des employés. » Là vous faites une grossière erreur, assez curieuse pour quelqu’un qui se réclame libéral. Les affaires c’est l’accord entre producteur et consommateur, autrement dit l’adaptation mutuelle et non pas l’adaptation de l’un par rapport à l’autre. J’ajoute que la prochaine fois que j’irai à ma banque je lui ressortirai votre argument. Je lui demanderai donc qu’elle soit ouverte 24h/24, qu’elle me permettre de retirer mon argent au guichet et non pas à un distributeur, qu’elle me donne les coupures que je veux, qu’elle puisse me faire la monnaie, autrement dit qu’elle fasse son travail de banque, à mon avis plus important que l’ouverture de magasins de bricolage le dimanche.
    4. Vous oubliez que de nombreuses activités économiques notamment de loisirs ne peuvent exister ou survivre que parce qu’il y a une homogénéité sur les jours de repos et donc le jour de consommation de loisirs, cela leur permet une optimisation des coûts.
    5. Il est une vérité économique incontestable qui est que la consommation dépend en premier lieu du pouvoir d’achat des consommateurs, de la demande et non pas des jours d’ouverture. Vous pouvez donc ouvrir davantage de jours, si la demande et le pouvoir d’achat ne sont pas au rendez-vous, cela ne permettra aucune stimulation de l’économie à moins d’un Deux ex machina distribuant ex-nihilo du pouvoir d’achat.
    6. Vous ne parlez pas non plus des externalités négatives comme la pollution qu’implique un travail du dimanche généralisé. En effet, pour aller travailler et consommer, il faut bien se déplacer, le plus souvent en transport polluant, surtout dans les zones où se trouvent ces grandes enseignes.
    7. Parler de libre choix, de volontariat, est véritablement du cynisme ou au moins une escroquerie intellectuelle. En effet, il suffit de regarder qui sont concernés par le travail dominical : les plus précaires (étudiants, temps partiels, femmes isolées, par exemple), ceux payés avec un lance-pierres, qui comptent, et c’est bien naturel, sur les primes distribuées pour pouvoir vivre dignement, ce qui d’ailleurs pose problème car si on suit le raisonnement de l’auteur il n’y a aucune raison de payer davantage les salariés du dimanche puisque le dimanche est un jour comme un autre. Sans compter les pressions existantes et bien connues de la direction des entreprises de la grande distribution sur les salariés (harcèlement, vexations, etc) qui font du libre-choix une hypothèse intellectuelle dénuée de toute base empirique.

    • Décidemment, c’est hallucinant, personne ne veut parler du problème des enfants libres seulement le dimanche,si les parents devaient travailler le dimanche, (sous peine d’être licenciés en cas de refus).

      • Vous avez entièrement raison, mais un libertarien aura le réponse et vous dira que tout cela relève du choix individuel de la « liberté » de chaque individu. Argument simpliste je vous le concède volontiers. Ils pourraient également vous répondre que tous les salariés n’ont pas d’enfants. Argument valable en partie sauf à fermer les yeux sur ce dont vous parlez à savoir la pression mise par la direction de la grande distribution sur les employés.

        • Et personne ne s’interroge d’où vient cette pression ?
          Et le voilà, le méchant patron exploiteur capitaliste qui FORCE ses employés à venir le dimanche. Bouh le méchant pas beau.

          Mais personne ne vous force à travailler pour des gens comme ça. Si un patron est un immonde connard, dénoncez-le publiquement, changez d’employeur ou montez une boîte similaire avec votre idéal. Si votre idéal est super génial, les gens voudront travailler pour vous et vous rendrez plein de gens heureux. C’est ça le marché libre.

          Aujourd’hui, ce marché est entravé par des lois et des contraintes exceptionnelles en France. C’est ça que nous voulons réformer.

          • Dommage que votre simplicité caricaturale vous fasse passer à côté du fonctionnement du monde et de sa complexité. Vous passez notamment à côté du fait que les individus ont des contraintes : se nourrir, nourrir ses enfants, se loger, préparer l’avenir de ses enfants, etc qui font que votre simplissime : « si vous n’êtes pas content, allez voir ailleurs » qui ressemble d’ailleurs davantage « marche ou crève » passe à côté des véritables enjeux. D’ailleurs, je vous fais remarquer que les salariés notamment par la voix des syndicats font justement ce que vous dites, ils ne se contentent pas de dénonciation mais passent à l’action pour encadrer justement le travail du dimanche. Je pourrais sur le mode aussi simpliste que vous répondre : si vous voulez travailler le dimanche ou faire travailler vos salariés le dimanche, battez-vous pour que ce soit légal, ou sinon, quittez le pays et allez où c’est autoriser, c’est ça la liberté de circulation ! Mais comme toujours, vous préfèrerez la sécurité à la liberté ! Le marché libre ? Vous croyez encore à ces âneries ? Je ne pensais pas parler à un tel naïf !

            • Vous êtes schizophrène ? Où vous voyez que je préfère la sécurité à la liberté ? (Ceux qui font ce choix n’ont ni l’un ni l’autre, vous connaissez la chanson.)

              Justement qu’on se bat. Contrepoints est un exemple et tous les jours des idées neuves (du point de vue franchouillard) émergent et les mentalités évoluent.

              Quant à votre soi-disant complexité du monde, c’est une excuse facile pour se déresponsabiliser. Evidemment que le monde est complexe, évidemment que le nombre de facteurs est considérable et que chaque personne est différent.
              Et alors ? Qu’est-ce que ça justifie ? Ne rien faire et laisser le marasme et le socialisme détruire nos vies ? Jamais.

            • à Ephyr.
              Donc vous êtes d’accord pour dire que ceux qui se plaignent de ne pouvoir travailler le dimanche ou de ne pouvoir faire travailler les autres le dimanche n’ont qu’à aller voir ailleurs (argument homomorphe au vôtre). J’ajoute que le « vous » ne s’adressait pas à vous personnellement mais à tous ceux qui tiennent un discours semblable au vôtre qui sont les premiers à parler de la liberté, sans avoir bien conscience que c’est un concept très complexe et qui sont les premiers à préférer la sécurité, tel F. Hayek, le pourfendeur de la sécurité sociale et qui pourtant dans une lettre au milliardaire Koch s’inquiétait de sa prise en charge s’il allait en voyage aux USA !

      • Mais enfin, si vous ne voulez pas travailler aux conditions d’un employeur, allez chez un autre plutôt que de vous faire licencier. Ah, il n’y a pas de travail chez les autres ? Et si laisser les gens travailler et employer quand ils le veulent était justement la manière d’en créer ? Quant aux enfants, comment se débrouillent-ils dans les pays et les familles où on travaille le dimanche ? Et d’ailleurs, pouvez-vous prouver qu’ils n’ont pas été conçus un dimanche ?

        • Mieux.
          Comment font les enfants des boulangers, des pompiers, des médecins de garde, etc… bref, de tout ce personnel (il y en a des millions) qui travaille effectivement le dimanche ?

          Faut arrêter un peu avec les arguments à la con sur le mode « c’est impossible » alors que c’est vécu, partout dans le monde, par des centaines de millions de personnes pour lesquelles la vie ne s’arrête pas pour autant.

          • Oui, comme en Suede. Mais il est vrai qu’il y a moins de tentations. Surtout en hiver.

            Bon, c’est historique, culturel et marxiste !

            (Les protestants sont en effet plus sérieux et peuvent travailler le dimanche sans bugg societal)

          • Ils sont gardés par le conjoint qui ne travaille pas le dimanche ;^)

        • Vous m’expliquerez par quel miracle, à demande identique vous créez de l’emploi en ouvrant un jour de plus !

          • Lionel37 : « … »

            Ça fait 40 ans que le législateur empile les lois et la fiscalité après les sempiternels ouin ouin sur les pauvres travailleurs, les z’enfants et les méchants patrons.

            Bon, ben, ce qu’on vous dit est arrivé: la France a un des pires marché du travail du monde (dans les tréfonds du classement du forum économique pour les relations, flexibilité etc. etc.) avec un taux de faillite et de chômage record (qui est ubuesque chez les jeunes et les vieux) pour le malheur de tous et avec en prime un pays en faillite. Clap clap !

            Mais allez y, régulez encore plus… Interdisez, intervenez, fiscalisez… Après tout si 120’000 lois n’ont pas suffit peut-être que 240’000 y arriveront.

            Lionel37 : »Vous m’expliquerez par quel miracle, à demande identique vous créez de l’emploi en ouvrant un jour de plus ! »

            Non… tu n’as ni l’envie de comprendre ni même la capacité actuellement. Perte de temps.

            • Vous avez entièrement raison de parler du code du travail et de la fiscalité, ce sont deux très bons exemples. Pourquoi assiste-on à un empilement ? Tout simplement parce que depuis 40 ans on pratique la « dérégulation » ! Paradoxal, non ! Et oui car cette dérégulation se f ait à coup de dérogation, de multiplication de contrats (toujours plus précaires d’ailleurs), de niches fiscales, etc qui impliquent donc un empilement législatif. Cela permet cependant de faire vivre grassement nombre d’entreprises en conseil ! Vous voulez vraiment qu’on parle de la flexibilité ? Lisez les enquêtes de l’ocde sur le sujet, vous verrez que les salariés français sont moins bien protégés des licenciements individuels qu’en Suède, en Allemagne ou aux Pays-Bas, mais également qu’en République Tchèque, en Russie, en Inde et même….. en Chine ! Surprenant non ? Quant aux licenciements collectifs, là encore, ils sont plus faciles en France qu’en Italie, Belgique, Suède, Allemagne, Pologne, Chine (encore !) et même USA.
              C’est surtout que tu ne peux contredire cette loi économique de base !

            • Lionel37: « Lisez les enquêtes de l’ocde sur le sujet »

              Tu veux parler de la RELECTURE d’UN seul rapport par ton copain le petit communiste qui trie les mots comme ça l’arrange ? Déjà démonté et démontré ailleurs (tu te répètes), mais ça n’arrange pas ce que tu VEUX croire hein ?

              La France, en vrai est classée à la 117ème place en matière de flexibilité. 134ème pour le taux d’imposition en pourcentage des profits, 127ème pour les incitations fiscales à travailler et 134ème pour les prélèvements obligatoires.

              Lionel37: « Pourquoi assiste-on à un empilement ? Tout simplement parce que depuis 40 ans on pratique la « dérégulation » »

              Plus il y a de lois plus on est libre. C’est évident ! La pluie assèche, les impôts rendent riche, la santé c’est dangereux etc. etc.

              D’ailleurs tout cela est tellement avantageux pour les entreprises que la France à un taux de faillite record et un taux de bénéfice et de création d’entreprise pérenne absolument minable. C’est bizarre d’ailleurs parce que d’autres pays qui sont eux bien mieux classé ont bien moins voir pas du tout les mêmes problèmes.

              La France est donc « ultra-libérale » mais contrairement aux autres pays qui le sont (en vrai) elle est en train de sombrer. Et toi tu ne vois aucun problème dans tes théories.

              Nan mais LOOOOOOOOOOL :mrgreen:

            • Je parle des enquêtes de l’ocde disponibles sur internet. Bien entendu il faut maîtriser un minimum l’outil statistique, ce que visiblement tu ne maîtrises pas n’étant même pas capable de répondre à cette simple question que je t’ai posée sur un autre article : sais-tu ce qu’est une corrélation ? Regarde les stats de l’OCDE tu verras que ton classement est faux. Justement dérégulation ne veut pas dire plus de liberté ! C’est ce que j’explique, c’est bien tu as compris !

            • Lionel37: « Bien entendu il faut maîtriser un minimum l’outil statistique »

              Ta « maitrise » (complètement con d’ailleurs, les rapport contiennent des synthèses et résumés) se borne à lire les articles d’ultra gauchiste qui on re-interpreté à leur propre sauce quelques graphiques du dernier rapport dans la droite ligne de la pravda. On en a déjà discuté tes arguments étaient un copié/collé de ces articles.

              Lionel37: « Justement dérégulation ne veut pas dire plus de liberté ! »

              Plus on a de lois plus on est libre… NAN MAIS LOOOOOOOOOOOOL !!! :mrgreen:

            • Evite les procès d’intention, c’est un conseil qui pourra te servir dans ta vie professionnelle future gamin. Je t’ai pourtant posé une question, mais tu n’as jamais répondu. Sache que je ne suis pas comme toi à répéter bêtement ce que je lis ou j’entends sans vérifier par moi-même, tu devrais en faire autant mais en as-tu les capacités ? Je me demande d’ailleurs de quels articles dont tu parles puisque je ne les ai jamais lus, mais au moins ça confirme mes propos.

              Quant au rapport entre lois et liberté, ce n’est pas la surenchère de lois qui est essentiel mais leur contenu. Réfléchit un peu gamin.

          • Lionel: A demande identique il n’y a pas de miracle. Vous ne creez pas d’emploi en ouvrant un jour de plus.

            Mais quid des « reservoirs » de demandes non satisfaites? On peut considerer que l’ouverture le dimanche est une « innovation » qui repond a un besoin non satisfait (celui de pouvoir aller faire ses courses ou passer a sa banque lorsque soi meme on a le temps de le faire). En proposant cette innovation vous faites donc augmenter le « demande exprimee ». Il y a peut etre un reservoir de gens qui VEULENT consommer mais qui ne PEUVENT pas par manque de temps. L’ouverture le dimanche repond alors a ce besoin. Et ces gens qui se seraient passe de leur consommation sans cette innovation vont finalement consommer une fois celle-ci mise en place. Faisant augmenter la demande. Logique non?

            A cela vous pouvez rajouter que parfois l’offre cree la demande (le business model d’apple est base la dessus, si, si, a la base PERSONNE n’a reellement besoin d’un iphone). Donc avec plus de « temps d’offre » vous augmentez aussi la demande car certaines personnes qui n’auraient consomme que pour X vont aller consommer pour X+dX juste parcequ’ils le peuvent, parceque c ouvert, parcequ’ils s’ennuient ou tout simplement parceque acheter a un effet anti depresseur bien meilleur que n’importe quelle emission tele du dimanche aprem (et parfois meme que n’importe quel dejeuner avec la belle famille). Or je souhaiterai rappeler que jusqu’a ce qu’on arrive a mettre un peu de liberalisme dans l’economie francaise, cette derniere est assise en majorite sur la consommation des menages (politique de la demande). En augmentant cette demande vous demultipliez donc les effets pour l’economie comparativement a un pays qui applique une politique de l’offre.

            En esperant avoir repondu a votre question et vous avoir eclaire sur le pourquoi de la profitabilite pour l’economie de l’ouverture le dimanche

            • Que l’on créé des besoins, je suis bien d’accord avec vous, notamment via la publicité. Mais cela ne pose donc pas de problème de ne pas ouvrir les magasins le dimanche puisque cela n’implique pas d’empêcher la satisfaction d’un besoin puisque celui-ci n’existe pas. D’autre part, vous pouvez ouvrir un jour en plus, à partir du moment où le pouvoir d’achat reste indentique globalement le bilan sera nul puisque ce qui sera consommé le dimanche ne sera pas consommé un autre jour ou consommé en achetant un autre bien.

            • Je me vois dans l’obligation de vous contredire Lionel.

              Que cela ne vous pose pas de probleme de ne pas ouvrir le dimanche car vous ne trouvez pas grave de ne pas satisfaire un besoin cree par cette meme ouverture est votre opinion. Et vous en avez le droit (apres tout c vrai notre societe nous pousse a la consommation et a nous encombrer de gadgets dont nous n’avons a la base pas besoin).

              Mais ce n’est pas l’opinion de l’economie francaise (ni meme americaine) qui elle a bien besoin de tous ces besoins crees « artificiellement ». Vous etes libre de ne pas ceder aux sirenes de la consommation, de ne pas vous laisser entrainer par la masse. Mais admettez qu’il y a plein de gens que ca fait incroyablement « kiffer » d’avoir le dernier iphone en poche. Je le redis le business model d’apple est base la dessus. Vous souhaitez fermer la societe? ou lui mettre des batons dans les roues sous pretexte qu elle cree tout un tas de besoins artificiels? L’ouverture le dimanche repond a la meme logique. Pousser les gens a la consommation. Vous meme etes libre de vous laisser entrainer ou pas. Mais vous ne devriez pas vouloir empecher les gens a qui cela procure du plaisir d’aller faire leur shopping le dimanche aprem. et vous devriez vous rejouir qu’ils depensent un peu plus!

              Si on suit votre logique, tout besoin qui n’existe pas encore ne merite pas d’etre satisfait. Mais alors il faut stopper la moitie de l innovation. Allons meme plus loin: l’humain a juste besoin de manger de boire de se vetir et de se loger en securite. Point barre. Donc il faut fermer la moitie des entreprises en France « et pi c tout ». Vous devriez louer le fait que l’homme sache creer des besoins pour d’autres hommes et tout faire pour que ces hommes puissent y avoir acces meme le dimanche.

              Dernier point: vous parlez de pouvoir d’achat qui reste identique. La encore c une faute de raisonnement. Le pouvoir d’achat des francais est immense. La crise n’a pas eu lieu en France. L’epargne des francais est une des plus haute au monde. Represente presque 10 fois le montant de la dette. Les gens sont riches cher Lionel. tres riche. Trop riche meme par rapport a ce qu’ils devraient etre si on n’etait pas en socialie depuis 40 ans. Et c bien pacequ’ils sont riches que l’ouverture le dimanche a un interet. Ouvrir le dimanche en Somalie n’a aucun sens certes. Mais en France, les gens sont tellement riches que, ne vous faites pas de soucis, ils depenseront le dimanche ET le lundi…et meme le mardi. Je sais que c dur a croire mais le pouvoir d’achat des Francais n’a cesse d’augmenter sur ces 30 dernieres annees..meme en periode de recession! De plus, en ouvrant le dimanche, vous encouragez la consommation (de ceux qui ont de l’argent si vous voulez). Ils depensent donc, creent des emplois. Ces emplois sont donnes a des gens de qui cela augmente le pouvoir d’achat…politique de la demande on vous dit!!! Relisez mon post precedent que diable! ;-)…

              En conclusion, le pouvoir d’achat ne restera pas identique…encore moins si vous ouvrez 1 jour de plus…

            • Me contredire est votre droit incontestable :
              1. Tout d’abord, même si j’ai employé le terme « besoin », je trouve ce terme quelque peu inadapté, puisque je vois mal comment on pourrait ne pas satisfaire un besoin en n’ouvrant pas le dimanche si ce besoin n’existe pas lorsque le magasin est fermé le dimanche. Il y a là un problème logique.
              2. Je ne sais si c’est l’opinion de l’économie, mais je suis d’accord avec vous pour dire que c’est là-dessus que fonctionnent les sociétés consuméristes (ce n’est pas péjoratif mais simplement descriptif). Mais à l’heure actuelle, on assiste tout de même à une crise de ce modèle qui a eu son apogée après-guerre, à mon avis, il serait donc temps de le dépasser. L’image de l’oie qu’on gave me paraît assez adéquate, mise à part que là, les sociétés occidentales ont été tellement gavées qu’elles n’ont plus tellement de place pour continuer d’ingurgiter, contrairement aux économies émergentes.
              3. Que des gens passent leur week-end dans des centres commerciaux, cela les regarde. cela me dérange tout de même car ils prennent leur voiture et polluent donc, ils achètent souvent des biens importés et donc creusent notre solde commercial, et surtout obligent leurs enfants à les suivre et donc les habituent à un consumérisme plutôt que de les emmener dans des musées, voir des expositions, au cinéma, à un spectacle, faire du sport, etc. Ce sont deux types de cultures différentes. J’ajoute que le présupposé selon lequel ils dépenseront plus me paraît douteux étant donné que leur revenu sera le même que le magasin soit ouvert le dimanche ou pas. Il faudrait alors faire deux suppositions : (a) qu’habituellement, ils ne dépensent pas la totalité de leur revenu, (b) et dans ce cas, qu’ils puisent dans ce qu’ils épargnent habituellement pour consommer. Deux suppositions qui méritent d’être étudiées.
              4. L’innovation ne consiste pas nécessairement à créer de nouveaux besoins. Elle consiste à améliorer les modes de production, satisfaire des besoins déjà existants mais incomplètement satisfaits. Ceci dit, je vois mal en quoi ouvrir le dimanche un magasin de bricolage peut créer un besoin ! Où vous avez besoin d’une perceuse pour faire des travaux ou vous n’en avez pas besoin, l’ouverture du magasin ne change rien à cela, sauf peut-être pour un maniaque des perceuses !
              5. Lorsqu’on parle de pouvoir d’achat on comptabilise à la fois ce qui peut être consommé et ce qui peut être épargné. Je ne vois pas en quoi ouvrir les magasins de bricolage le dimanche augmentera le pouvoir d’achats des consommateurs. Par contre, vous avez raison, ils peuvent puiser dans leur épargne pour consommer. Mais là on retombe sur les points (a) et (b) du 3. Il y a création d’emploi s’il y a hausse de la demande et si cette hausse est satisfaite donc s’il y a puisement dans l’épargne et on retombe toujours sur la supposition. Autrement il n’y a qu’un transfert à somme nulle.

          • n’inverser pas la causalité, si il y a tant de dérogation, de niches fiscales, d’exceptions,… c’est justement à cause de la surréglementation. la france est paralysé par la surrréglementation. le probleme de l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (ump et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richessses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. il faut aussi arreter de sauver les banques et les multinationales avec l’argent du contribuable. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. le plus grand des maux de la france c’est le capitalisme de connivence, c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques

            • C’est vous qui inversez ! ce qui implique la surrégelementation c’est justement la multiplication des dérogations ! Il serait assez paradoxal et même absurde de lutter contre une pseudo surréglementation en ajoutant des dérogations en en complexifiant encore davantage ! sur le reste de votre commentaire, je suis globalement d’accord, malgré quelques divergences sur certains points. Quant à la fonction publique incompétente, là je crois que vous racontez n’importe quoi, elle est souvent bien plus compétente que de nombreuses entreprises privées.

            • Lionel37: « Quant à la fonction publique incompétente, là je crois que vous racontez n’importe quoi, elle est souvent bien plus compétente que de nombreuses entreprises privées.. »

              C’est absolument impossible.

              A population nombreuse dans un secteur et en moyenne:

              -Quand une situation est garantie sans aucune obligation forcément la performance humaine s’en ressent.
              -Quand les mauvais et les médiocres gradent automatiquement plutôt qu’au mérite tu en retrouve forcément un plus grand pourcentage dans l’organigramme.
              -Quand les organismes qui rendent des services médiocre ne peuvent pas faire faillite pour être remplacés par de meilleurs forcément la médiocrité s’accumule.

              A+B+C
              Tu n’as tellement rien compris au fonctionnement des humains qu’on se demande si tu arrive encore à épeler ton nom.

            • Des postulats, les présupposés, de l’idéologie, malheureusement ne reposant sur rien. Ni sur l’expérience, ni sur un raisonnement logique. Mais, de ta part, cela ne m’étonne pas. Ceci dit, je me doute, que toi, tu n’es efficace (encore que….) que si on te met un coup de pieds au derrière. Pas étonnant que la France est des problèmes avec des types pareils !
              Parlons de la courbe de Laffer, puisqu’il n’y a que ça d’un peu intéressant ; C’est très drôle car aucune étude empirique n’a pu démontrer la véracité de la courbe et surtout n’a pu déterminer que était le taux de Laffer. Et évite de parler de Reagan, car, si tu regardais les stats tu t’apercevrais qu’il n’y a pas eu plus de recettes fiscales.

      • Bonjour Swashbuckler
        Je crois que c’est vous qui avez un problème avec les enfants.
        Vous avez une vision totalement constructiviste et vous vous en rendez même pas compte.
        Vous voulez, exigez, trépignez pour que la société soit organisée suivant vos priorités.
        Chacun voit midi à sa porte. Votre priorité ce sont les enfants (grand bien vous fasse), mais de grâce n’exigez pas que tout soit organisé suivant vos desiderata.

        • Je n’ai aucun problème avec les enfants car ce sont ceux qui n’en ont pas qui veulent ignorer ce problème, et imposer à toutes les familles AVEC ENFANTS, un changement radical de société les empêchant d’être avec eux le dimanche (seul jour de repos hebdomadaire commun).
          Je ne trépigne nullement pour imposer un modèle de société car ce modéle existe et me convient.
          Ce modèle c’est le repos dominical avec pour une infime minorité de salariés des obligations de travailler PARFOIS certains dimanches.
          C’est plutôt vous qui trépignez de rage, qui vous roulez par terre, pour changer la société depuis votre clavier mais vous n’êtes que des impuissants .

          • Non non non
            « Ce modèle c’est le repos dominical ».
            Je ne veux pas un modèle pour les enfants ou un modèle sans enfants, je veux pas de modèle, c’est pas difficile à comprendre.
            C’est vous qui êtes dans le paradigme, je sais c’est difficile de s’en extraire.

          • Swashbuckler: « Un changement radical de société les empêchant d’être avec eux le dimanche »

            Ouin ouin franchement. De 23 a 35 ans j’ai bossé avec un beeper, les dimanches, la nuit tout le temps.
            Après j’ai eu des gosses et je me suis bougé le cul niveau horaire pour eux.

            Ceux qui ne le font pas s’en tapent un peu de leurs gosses, ta loi, pas plus que les dizaines de milliers d’autres ne donnera à leurs gosses plus d’attention. Pire, ces lois en détruisant le marché enlèvent de plus en plus de choix et de souplesse aux gens qui veulent justement adapter leurs travail a des périodes de leurs vie qui n’ont pas les mêmes priorités.

          • Mes parents ont tenu un commerce pendant 11 ans, ouvert tous les jours.

            Vous devriez aller causer repos dominical avec des agriculteurs qui font de l’élevage, qui se lèvent tous les jours aux aurores et qui ne prennent jamais de congés et qui trouvent le temps de s’occuper de leurs enfants.

      • Les gauchistes, qui ont tout fait pour détruire la famille (il n’y a qu’à voir la « famille » Hollande) et qui sont violemment anti-cléricaux ne se contentent plus du seul prétexte du repos dominical, ils viennent aussi brandir l’argument des zenfants. Non mais délire quoi…
        Décidément, les c.ns, ça ose tout.

        • c’est à ça qu’on vous reconnaît !

          • Lionel37: « c’est à ça qu’on vous reconnaît ! »

            La France a suivi vos recommandations interventionnistes et elle est en faillite avec un marché sinistré.
            Dans le pays a coté ils ont suivi les recommandations libérales et ils sont dans le vert partout avec 3% de chômage, des employés qui ont le choix et de bien meilleurs salaires.

            La conclusion est évidente…

            • France en faillite ? Un peu de sérieux ! 3% de chômage et combien de travailleurs pauvres ? Quel taux de pauvreté ? Vous voulez encore une leçon ?

            • Lionel37: « France en faillite ? Un peu de sérieux ! »

              5000 milliards d’euro de dette 226% du PIB (cf: cour des comptes), des impôts au taquet bien au delà de la courbe de laffer et l’impossibilité de réduire la dépense publique.

              Lionel37: « 3% de chômage et combien de travailleurs pauvres ? »

              Suisse, 3.2% de chômage (France 11%), 3.5% chez les jeunes (25%), dette à 40% en réduction (90% augmentation), budgets positifs depuis 10 ans (négatif depuis 40 ans). 5% de travailleurs pauvre (8%)

              Code du travail: 60 pages (3600)
              Liberté économique: classé 4eme (70eme)
              Indice de démocratie: classé 7eme (29eme, qualifiée de « démocratie imparfaite »)

              T’es complètement shooté à la socialine, à coté de toi un aveugle est super-voyant.

            • La suisse pays parasite (en partie) car paradis fiscal et vivant des transfrontaliers qui par exemple sont idemnisés lorsqu’ils sont au chômage par le pays de résidence. Facile à ce compte-là. Par contre, tu as raison de parler du code du travail, mais si tu t’informais au lieu d’être sectaire tu saurais que le code du travail a augmenté en taille justement à cause de toutes les dérogations accordées après lobbying du patronat. Quant aux critères dont tu parles, encore une fois, je t’invite à t’informer sur la méthodologie (bien que tu ne connaisses pas ce terme), tu verras qu’elles n’ont que très peu de valeur. Mais pour un esprit simple comme toi, cela te dépasse.

          • expliquez moi pourquoi comme par hasard les pays qui s’en sortent le mieux sont les pays les plus libérales (autriche, pays bas,..) et les pays en crise sont les pays les plus socialistes socialistes (grece, espagne, france,..) . les pays dans le monde qui ont la meilleur situation économique et démocratique sont libéraux.

            • Il n’explique pas, Lionel37 est la parfaite illustration du biais de confirmation d’hypothèse. Son cerveau gomme soigneusement toute trace d’éléments qui pourraient aller à l’encontre de sa croyance.

            • Les pays-bas s’en sortent ? Vous avez regardé le taux de croissance ces dernières années ?

      • Swashbuckler: « Décidemment, c’est hallucinant, personne ne veut parler du problème des enfants libres seulement le dimanche »

        Les boulots précaire, de nuit sont souvent occupés par des jeunes ou des gens sans enfants.

        Cela dit qu’est ce qui te fait croire que des parents qui ne se bougent pas pour trouver un boulot pour leurs gosses passeraient leurs dimanche a le consacrer à leurs gosses si il en avait un ?
        Ceux que je connais qui bossent tout le temps ont une grande maison et ne partent souvent pas en vacance avec leurs gosses. Le petit dernier fume des joint à 12 ans.

        Enfin bref, faux problème, aucune raison de légiférer.

  • Partez en vacances, il y a de la puff, du soleil, des petites minettes…

    Pour le dimanche, franchement, c’est focaliser sur un morceau minuscule de merde. Le reste étant un gros tas bien chaud et fumant.

    Avez vous regardé ce reportage sur le business des radars ? Non ? Ça c’est la France, la grande. Avec un grand M, comme merde.

    Déjà, imaginons, un gars, qui habite en banlieue parisienne (le con, enfin les cons, ils sont nombreux). Il se lève à 5h du matin pour se taper des bouchons, des PV, des accidents, des baffes du patron pendu par le fisc. Il rentre le soir, après sa dose de bouchon et de  » gros con, roule sur ta file », gueule sur sa femme un bon coup, met une torngniol au petit dernier, se tape 3 bières, fait un gros rot, et va se coucher.

    Pff, dimanche. C’est les vacances !

  • Quand l’Etat et le système pourri d’idéologie qui le sous-tend aura fini de se mêler de tout ce qui ne le regarde en rien on pourra peut-être respirer dans ce pays.
    L’étatisme, les règlements, les codes, qui tuent l’économie mais font vivre toute une faune de parasites (syndicats, politicards, fonctionnaires etc) doivents être d’urgence supprimés.

    Mais qui y est prêt ?

    Jeunes prenez vos affaires et barrez-vous ! Ici aucun avenir !

  • Quand l’Etat et le système pourri d’idéologie qui le sous-tend aura fini de se mêler de tout ce qui ne le regarde en rien on pourra peut-être respirer dans ce pays.
    L’étatisme, les règlements, les codes, qui tuent l’économie mais font vivre toute une faune de parasites (syndicats, politicards, fonctionnaires etc) doivent être d’urgence supprimés.

    Mais qui y est prêt ?

    Jeunes prenez vos affaires et barrez-vous ! Ici aucun avenir !

  • Il me semble qu’il convient de clarifier les positions libérales au vu des arguments socialistes qui disent que nous voulons « imposer » le travail le dimanche, « imposer » un certain modèle de société.

    Rappel: les seuls à imposer quoi que ce soit dans cette affaire de travail dominical, ce sont les hommes de l’Etat et les les parlementaires qui interdisent à des individus d’exercer leur activité professionnelle quand bon leur semble, et ce selon des critères purement arbitraires. La religion? Les enfants? Le jour commun de repos? Et si un individu n’a pas d’enfants, pas de religion, et a pour objectif de travailler beaucoup? Au nom de quoi l’en empêcherait-on?

    Techniquement, ce sont les hommes de l’Etat qui imposent quelque chose ici, les libéraux veulent juste supprimer une règle, donc augmenter la liberté. C’est un détournement sémantique que de dire que nous voulons « imposer » quoi que ce soit, nous voulons au contraire que les gens ne se voient plus imposer cette règle anti travail dominical, et soient enfin libres de faire tourner leur boutique.

    Car c’est bien de leur boutique qu’il s’agit. Un menuisier qui possède son local et ses machines est propriétaire de son entreprise. Il l’a créée, a investi, a trouvé des clients. Ce n’est pas l’Etat qui a fait ça. Ce ne sont pas ses employés. C’est le propriétaire. Seul lui a le droit de décider d’ouvrir son entreprise quand bon lui semble, et de proposer des contrats à des salariés pour travailler à ces moments là, contrats qu’ils sont 100% libres de refuser.

    Ceux qui ne veulent pas travailler le dimanche, de grâce, faites le! Ne travaillez pas le dimanche! Mais ne venez pas empêcher les autres de le faire, ce que les autres font, ça ne vous regarde pas.

    • Tout ce que vous dites serait valable dans une société où l’action de chaque individu n’aurait pas d’impact sur les autres. Ce que ferait chacun ne regarderait que lui. Or ce n’est pas du tout le cas. Mises parts, les actions de respirer et de penser, toutes nos actions ont un impact le plus souvent minime certes, mais un impact tout de même sur les autres. En quoi un salarié qui accepte de travailler le dimanche a un impact sur les autres ? Tout d’abord, pour travailler, il va prendre sa voiture, donc pollution, externalité négative. Ensuite, ses collègues qui n’auront pas accepté pourront être mal vue par la direction. dans le cas d’un contrat précaire, cela aura ainsi un impact sur le renouvellement de ses collègues qui auront refusé. Dans le cas où le travail le dimanche est mieux rémunéré que le travail en semaine, cela a également un impact sur la revendication salariale : celui qui demande une augmentation pourra se voir rétorquer : « t’as qu’à travailler le dimanche ».

      J’ajoute qu’il ne s’agit pas d’un détournement sémantique que de dire que les néolibéraux (pour différencier des libéraux véritables et non pas autoproclamés) veulent imposer un modèle de société dans lequel la collectivité n’a pas son mot à dire. C’est bien une réalité. C’est plutôt vous qui vous cachez derrière le détour sémantique en invoquant cette liberté chérie que beaucoup invoquent sans vraiment en maîtriser le sens. En effet, la liberté peut également consister en choisir quel type de société on veut : une société dans laquelle la collectivité à son mot à dire ou une société néolibérale.

      • Bonjour Lionel

        Revenons sur la liberté. Vous dites qu’elle peut consister en une société dans laquelle la collectivité à son mot à dire. Mais qui décide de cela alors? La majorité? Une élite? Il y a forcément quelqu’un qui décide que la collectivité aura son mot à dire, donc qui sera cette personne?

        Ensuite, comment une société dans laquelle la collectivité m’empêche de travailler le dimanche peut-elle être libre? Elle ne l’est pas, car ce que vous appelez collectivité n’existe pas. C’est en fait de la majorité que vous parlez, me trompé-je? Je ne vois pas de quoi il pourrait s’agir appart de cela, car la « collectivité », en soi, ça ne veut rien dire. 60 millions de personnes ne peuvent penser la même chose. Il y a forcément des divergences. Donc rétablissons le vrai mot, et au lieu de parler de « collectivité », disons ce qui est, parlons de majorité. Ce serait donc cette majorité qui imposerait sa volonté à la minorité.

        Cela ne correspond pas, selon moi, à la vraie liberté. Cela correspond plutôt à la domination d’un groupe sur un autre par l’usage de la loi (violence légale). Ce n’est pas la liberté. La liberté, c’est faire ce que je veux dans les limites du principe de non agression de votre personne ou de votre propriété privée. En revanche, lorsque l’Etat, qui peut d’ailleurs très bien être soutenu par une majorité, et même par 99% de la population, m’empêche de faire ce que je veux alors que je ne commets aucun crime, il restreint ma liberté de manière arbitraire.

        Votre définition de la liberté est en effet étrange: elle consiste à dire que je suis libre, si j’obéis aux injonctions d’un groupe plus nombreux, et donc plus fort que moi! J’appelle cela la loi du plus fort, à titre personnel. En effet, avec une telle vision de la liberté, pourquoi ne pas légitimer tout et n’importe quoi du moment que la « collectivité » (en réalité majorité, évidemment) est d’accord? Vous voyez où je veux en venir, Lionel?

        Quant à votre argument selon lequel ce qu’on fait, comme travailler le dimanche, a un impact sur les autres, par exemple sur leurs propres conditions de travail, je l’admets. Cela dit, on peut aisément vous rétorquer qu’interdire le travail le dimanche a un impact encore plus flagrant sur les autres, en ce qu’ils sont purement et simplement interdits de travailler alors qu’ils le voudraient. Ces deux arguments s’annulent donc.

        Mais je vous rassure, Lionel, la société libérale, ce n’est pas pour tout de suite! 47% de prélèvements obligatoires, 56% de dépense publique, la moitié de la population qui vit des mannes de l’Etat, si on compte les fonctionnaires, retraités, emplois aidés, chômeurs, etc., le socialisme bat son plein en France! Vous pouvez donc dormir sur vos deux oreilles.

        • Bonjour,

          1. en effet, la liberté peut consister entre choisir une société où la collectivité a son mot à dire (je dirai même que de toute façon c’est inhérent à une société, croire qu’on peut en construire une autre est tout simplement illusoire). Comment cela doit-il prendre forme ? via le vote. Bien entendu, ensuite on peut discuter des différents modes de scrutin, lequel est préférable, etc, nous savons tous qu’il n’y a aucune loi mathématique et logique qui permet de le déterminer. Là où vous faites erreur c’est qu’il n’y a pas UNE personne qui décidera mais un ensemble de personnes (encore qu’un singleton est un ensemble). La question est donc quel est cet ensemble, d’où vient sa légitimité ? Cette question a été résolue il y a maintenant quelques siècle notamment avec l’avènement des lumières en Europe puis aux USA.
          2. Tout d’abord, personne ne vous empêche de travailler, si vous êtes à votre compte, vous pouvez travailler, donc vous êtes libre de changer de travail si travailler le dimanche est un de vos principes essentiels et vous mettre à votre compte. Vous êtes libre également d’aller dans un autre pays où vous pourrez travailler le dimanche, vous êtes libre également de faire de la propagande pour changer la loi, vous êtes également libre de contrevenir à la loi, comme l’ont fait certaines enseignes, ou comme le font ceux qui font de la désobéissance civile, bien entendu, il faudra en assumer les conséquences. Je pense donc que même avec une loi interdisant le travail le dimanche, cela fait de vous un homme libre.
          3. La collectivité n’existe pas ? vous avez vécu une fois dans votre vie en copropriété ? Visiblement non, je vous conseille d’y passer un peu de temps, vous verrez que la collectivité est une entité parfaitement réelle, et pas seulement lors de l’assemblée générale…. Une collectivité ne se résume pas au vote, mais aux traditions, aux croyances, aux habitudes, en d’autres termes à la culture. Heureusement que tous les individus d’une société ne pensent pas la même chose, personne n’a dit le contraire ! C’est justement cela le moteur d’une collectivité, d’une société. Disons que c’est plutôt la force qui s’impose (c’est une loi quasi-naturelle), ensuite tout dépend de qui est la force : un Homme, un groupe autoproclamé, un ensemble d’individus qui votent ? C’est cela qui change le type de société : dictature, démocratie, totalitarisme, etc. je ne sais pas ce que vous voulez dire par « vraie liberté », je ne savais pas qu’il en existait une fausse ! Selon vous il n’y a aucune différence entre la loi et la violence physique, la contrainte physique, le meurtre, la torture ?
          4. Je m’attendais à cette définition simpliste de la liberté. Problème : c’est vous qui décidez de ce qui agresse autrui ou c’est autrui qui décide de ce qui l’agresse? C’est bien là le nœud du problème !Sans compter qu’on pourrait également discuter sur ce que signifie : « faire ce que je veux », cela nourrit des siècles de philosophie !
          5. Lorsque l’Etat vous interdit quelque chose, ce n’est pas nécessairement arbitraire, c’est justement une des différences entre un régime dictatorial et un régime démocratique. Revoyez vos cours sur le libéralisme des Lumières.
          6. Vous êtes libre car vous êtes libre de former un groupe plus nombreux pour faire voter des lois que vous préférez. La loi du plus fort vous en empêcherait !
          7. Non c’est votre argument qui s’annule. De mon côté je n’ai jamais dit qu’interdire le travail le dimanche n’avait aucun impact sur les autres. Je n’ai jamais dit qu’il fallait empêcher que cela ait un impact sur les autres puisque c’est nécessaire, il n’existe que deux actions selon moi (et à l’heure actuelle je ne vois qu’elles mais il peut y en avoir plus) qui n’ont pas d’impact sur les autres. C’est bien pour cela qu’il faut des règles collectives ! On en revient au départ.

          • Mon cher ami,

            le vote démocratique n’est malheureusement pas suffisant pour garantir la liberté. En effet, 51% des votants peuvent très bien décider de spolier 49% des autres, où les réduire à l’état de servitude, où les priver de leur liberté de quelque manière que ce soit. Ce faisant, la démocratie est parfaitement respectée. Malheureusement la liberté de la minorité ne l’est pas, c’est pourquoi je crois que la démocratie est malheureusement insuffisante. En effet, dès lors que l’Etat s’arroge le droit de s’occuper d’autre chose que de police et d’armée – comme, à tout hasard, d’économie – la démocratie tend à devenir l’instrument par lequel une majorité utilise l’Etat pour effectuer un déplacement de richesses, et cela consiste généralement à prendre ce qui appartient à la minorité et se le mettre dans la poche, ou encore pour imposer diverses réglementations à la minorité, par le biais desquelles la majorité jouira de divers privilèges, comme celui d’empêcher les autres de travailler le dimanche, pour ainsi éviter leur concurrence. Mais la démocratie peut donner des résultats bien pires, je ne vous ferai pas l’affront de citer certains éminents dictateurs et tyrans du XXème siècle arrivés au pouvoir parfaitement démocratiquement.

            Sur la collectivité, vous faites un point intéressant en parlant de copropriété. Je vous conseille de vous intéresser au nombre de Dunbar. Dunbar est un zoologue et anthropologue anglais qui a découvert que votre néocortex ne pouvait entretenir de relations amicales qu’avec 150 personnes au maximum. Il se trouve donc que le collectivisme est parfaitement viable dans des groupes d’à peu près 150 personnes, des petits groupes où vous connaissez tout le monde, comme une copropriété, ou encore mieux une famille, où la négociation en direct est possible, et où chacun a véritablement à coeur l’intérêt de la collectivité. C’est pourquoi les huttériens, mouvement chrétien américain, vivent en collectivité parfaitement communiste et se séparent en deux communautés à chaque fois qu’un groupe atteint 150 personnes. Ils ont compris instinctivement qu’à plus de 150, le collectivisme ne marcherait jamais.

            En effet, sur un grand nombre de personnes – à tout hasard 60 millions – le collectivisme implique nécessairement la coercition (qui peut se manifester par la loi de la majorité, loi du plus fort, mais aussi par la loi d’une oligarchie, comme dans toute dictature communiste). 60 millions de personnes ne voudront jamais la même chose. Certains voudront travailler le dimanche, d’autres non, et il n’y a aucune raison, à ma connaissance, qu’un groupe impose ses vues à l’autre groupe. Chacun doit être laissé libre de faire comme il l’entend.

            Vous pouvez, si vous avez envie de vous enrichir intellectuellement, jeter un oeil au merveilleux ouvrage de Murray Rothbard intitulé L’Ethique de la Liberté, paru aux Belles Lettres. Je pense que vous pourrez y trouver matière à réflexion sur la liberté et sa définition.

            Bonsoir

            • C’est une conception très simpliste de la démocratie que vous avez là. La démocratie ne se résume pas simplement à des élections régulières. Une démocratie c’est également un ensemble de valeurs, notamment le respect des libertés individuelles et de la minorité.
              Là vous glissez, car vous mélangez relations amicales et fonctionnement de la société. Pourriez-vous expliciter le rapport ?
              Prenons un exemple tout simple, le code de la route. Vous estimez donc qu’au nom de la liberté, on ne doit pas avoir de code de la route, aucune règlementation (vitesse, priorité, feux, etc) puisque cela va être coercitif ?
              A un moment, il va tout de même bien falloir expliquer ce qu’on entend lorsqu’on emploie le concept de liberté. Quand vous avez à vous nourrir pour survire et faire vivre votre famille, vous croyez que vous avez le choix ? Les libertariens se font un malin plaisir à mélanger le choix (ou la liberté) que je qualifierai d’ontologique (le libre arbitre en somme) puisqu’à chaque instant chacun fait des choix (ne serait-ce que pour marcher d’un point à un autre) avec un concept de liberté que je qualifierais de constructiviste, au sens où la liberté n’est pas innée mais s’acquiert à la fois par un travail sur soi mais également en fonction de conditions extérieures. C’est sur cette ambigüité qu’ils fondent leur philosophie et passe d’une conception à l’autre selon ce qui les arrange.
              Bonsoir.

          • Lionel37: « si vous êtes à votre compte, vous pouvez travailler »… »Vous êtes libre également d’aller dans un autre pays où vous pourrez travailler le dimanche »

            Les juifs étaient parfaitement libre en Allemagne en 1944… quand ils étaient dans un autre pays.

            Le niveau d’argumentation complètement barré LOL !!!! :mrgreen:

      • De plus, mon cher Lionel, j’ajouterais que je ne crains pas de vous faire un procès d’intention en affirmant que si la « collectivité » (majorité) devait ne pas être d’accord avec vos vues, vous seriez subitement moins enclin à affirmer qu’elle a le droit de régenter la vie des individus, n’est-ce-pas? Vous êtes collectiviste quand ça vous arrange, à mon humble avis, et un collectiviste très sélectif, d’accord pour que la « collectivité » décide de tout tant qu’elle est d’accord avec lui. Si 51% des gens étaient d’accord avec le travail le dimanche, quel serait votre argument contre, puisque vous êtes pour la loi de la collectivité, et que celle-ci ne peut effectivement se traduire que par la loi de la majorité?

        • Lorsque vous n’êtes pas d’accord avec les décisions collectives, il faut avoir le courage de vous battre pour vos idées et convaincre les autres membres !

      • Bonjour lionel
        « En effet, la liberté peut également consister en choisir quel type de société on veut : une société dans laquelle la collectivité à son mot à dire ou une société néolibérale. »
        Vous avez l’air de bcp tenir à la vie en collectivité, c’est votre choix, je le respecte.
        Si vous voulez faire un système où tout le monde contrôle tout le monde, just do it. Créez une kibboutz, une coopérative ouvrière que sais-je mais de grâce, ne forcez pas les autres de rentrer de votre système.
        C’est pas difficile à comprendre, créer le communisme radieux entre vous, mais seulement entre volontaires.

      • néolibéral, cela n’existe pas. ce mot est tellement utilisé à tort et à travers que ce mot ne plus aucun sens, c’est juste devenu une insulte. Aujourd’hui, le neoliberalisme est la diabolisation du liberalisme (un mot utilisé par les antilibéraux). ce terme est apparu au 19 siecle et sa définition a fort évolué au cours du temps. avant on comprennait ce terme comme l’actualisation du liberalisme. maintenant, cela ne veut plus rien dire

  • En Pologne pays le plus catholique d’Europe, les epiceries sont ouvertes en semaine jusqu’a 21h et le dimanche jusqu’a 20h. Tous les supermarches sont ouverts le dimanche…certains 24h/24h.

  • Les arguments contre le travail le dimanche font vraiment pitie; c’est au choix  » Les Miserables » ou « 12 ans d’esclavage ».Pathetique.

  • avant que d’etre une revendication de salaires en plus d’un coté et de promenades imbeciles le dimanche
    l’ouverture des magasins ce jour est et reste une revendication communautaire

    • une partie réclame que l’autre travail justement le jour ou celle ci ne travaille pas, belle exemple de « liberté », vous devriez plutot reclamer que le dimanche devienne un jour comme les autres pour tout les francais…
      Il n’y aurait plus de debat

      • C’est exactement ce qu’on réclame, Bob.

      • bob: « une partie réclame que l’autre travail justement le jour »

        Ah mais c’est complètement différent de ce que vous dites:
        Une partie réclame que l’on LAISSE la LIBERTÉ à ceux qui veulent de pouvoir travailler le dimanche. Ils ne réclament pas de force que des gens en particulier le FASSENT contre leurs gré.

        Par contre vous, vous interdisez bien contre leurs gré à des gens de travailler parce que vous prétendez savoir mieux qu’eux même ce qui est bon pour eux.

        • une minorité de travailleur le reclame, et une majorité de non travailleurs… (des reraité de ma famille trouvaient inadmissible de ne pas pouvoir acheter de multiprise le dimanche…)
          Visiblement personne ici n’a jamais travailler dans les commerces concerné par ces demandes.
          payer avec un fixe a 250 euros et 3 euros de prime en vendant un produit a 300, faut arrete de rever, le commerce ca paye pas….

          • ET je le redit, je suis pour que TOUT le monde travaille le dimanche, pas seulement une partie pour servir l’autre.
            Je précise que je ne suis pas socialiste (c’est sale), libertaire mais pour tout le monde. pas « droitdel’hommiste », ni humanitse.

            • bob: « ET je le redit, je suis pour que TOUT le monde travaille le dimanche »

              Vous voulez forcer les gens qui ne le veulent pas à travailler le dimanche ? Nous on est simplement pour dire que ça doit être possible pour ceux qui le veulent.

              Vous comprenez la différence entre
              1-« Tu dois obligatoirement allez dans cette foret »
              2-« Cette foret t’es interdite »
              3-« Tu as le droit d’aller dans cette foret si tu en as envie. » <-libéraux

              bob: "pas seulement une partie pour servir l’autre."

              Il faudra intégrer que l'esclavage a été aboli et qu'un travail est forcément payé par un autre travail ou service, l'argent n'étant qu'un vecteur. Tout le monde se rend mutuellement service, les uns le font le lundi, les autres le dimanche ou la nuit. (Évidemment ça ne marche pas si une personne ne vit que des sommes prises de force à ceux qui travaillent. )

              bob: "payer avec un fixe a 250 euros et 3 euros de prime en vendant un produit a 300, faut arrete de rever, le commerce ca paye pas…"

              Une caissière débutante c'est 3000 euro en Suisse avec 25% de majoration le dimanche, c'est un pays kaboom-libéral avec 3% de chômage (3.4% chez les jeunes) et des comptes dans le vert.

          • « des reraité de ma famille trouvaient inadmissible de ne pas pouvoir acheter de multiprise le dimanche… »

            J’espère qu’ils ont bossé le dimanche pendant leur vie professionnelle histoire d’être exemplaires et cohérents.

            Sinon qu’est ce qui vous empêche de monter un commerce pour vendre des prises électriques à vos proches ?

  • Les libéraux disent ne rien vouloir imposer, mais eux veulent imposer beaucoup plus que l’ouverture de quelques magasins le dimanche; ils voudraient instaurer, le dimanche, une activité semblable aux autres jours.
    Et même une activité normale dans tous les secteurs jour et nuit 7/7 de 0h à 24 h.
    Alors qu’économiquement cela ne se justifie aucunement.
    Pourquoi ?
    Ce sont des malades profonds qui ont une hyper-phobie de l’inactivité. Ces gens entrent dans un quasi délire pour le simple fait qu’un commerce sera fermé du samedi 19h au lundi 9h30.
    Et si vous leur demandez pourquoi, ils vous diront en toute logique qu’ils veulent avoir la LIBERTE de décider d’acheter précisément le dimanche . L’empèchement pour eux de ne pouvoir acheter entre le samedi 19h et le lundi 9h30 provoque dans leur cerveau un délire de persécution bien connu des psychiatres.
    Ce délire pourra se traduire par une diarrhée verbale dirigée contre un ennemi imaginaire qu’ils créent de toute pièce et désignent comme le responsable de leur malheur.
    Cette phobie devant le vide que représente pour eux un arrêt de l’activité n’est qu’une facette de la peur de la mort chez ces individus.

    • Swashbuckler c’est une bière à combien de degré? délire de sevrage que vos propos?

    • Quelle argumentation de haute volée Swashbuckler! Ceux qui ne pensent pas comme vous sont des « malades profonds ». Eh bien, je crois qu’on peut laisser notre ami Swashbuckler – qui doit être psychiatre, car il décèle les pathologies mentales des autres extrêmement vite, sans même les avoir vus en personne! – débattre avec lui-même, on ne voudrait pas lui faire perdre son temps avec des « malades » comme nous-mêmes.

      Oh, et je n’avais pas encore lu la partie sur la « peur de la mort ». Nous avons donc un éminent psychanalyste parmi nous!

      Contrepoints attire vraiment des lecteurs de haute qualité, félicitons nous-en.

    • Et sinon, est ce que ça vous aurait effleuré l’esprit que des gens travaillent / ont une vie / des obligations avant 19h le samedi ?

    • Pourquoi alors ne pas faire des semaines de 1J ? Après tout, pourquoi vouloir la liberté d’acheter entre le Mardi et le Dimanche alors que le Lundi entre 9h30 et 19h suffit ?

      En effet, vos copains de RDA, URSS, Chine maoiste, etc nous ont déjà jugé fous et enfermés dans des asiles et camps de rééducation…

    • Bon ben copier coller pour SwashBuckler (en passant sur les inepties au sujet les liberaux qui voudraient « instaurer » ou « imposer ») . Juste pour repondre au « Alors qu’économiquement cela ne se justifie aucunement ».

      A demande identique il n’y a pas de miracle. Vous ne creez pas d’emploi en ouvrant un jour de plus.

      Mais quid des « reservoirs » de demandes non satisfaites? On peut considerer que l’ouverture le dimanche est une « innovation » qui repond a un besoin non satisfait (celui de pouvoir aller faire ses courses ou passer a sa banque lorsque soi meme on a le temps de le faire). En proposant cette innovation vous faites donc augmenter le « demande exprimee ». Il y a peut etre un reservoir de gens qui VEULENT consommer mais qui ne PEUVENT pas par manque de temps. L’ouverture le dimanche repond alors a ce besoin. Et ces gens qui se seraient passe de leur consommation sans cette innovation vont finalement consommer une fois celle-ci mise en place. Faisant augmenter la demande. Logique non?

      A cela vous pouvez rajouter que parfois l’offre cree la demande (le business model d’apple est base la dessus, si, si, a la base PERSONNE n’a reellement besoin d’un iphone). Donc avec plus de « temps d’offre » vous augmentez aussi la demande car certaines personnes qui n’auraient consomme que pour X vont aller consommer pour X+dX juste parcequ’ils le peuvent, parceque c ouvert, parcequ’ils s’ennuient ou tout simplement parceque acheter a un effet anti depresseur bien meilleur que n’importe quelle emission tele du dimanche aprem (et parfois meme que n’importe quel dejeuner avec la belle famille). Or je souhaiterai rappeler que jusqu’a ce qu’on arrive a mettre un peu de liberalisme dans l’economie francaise, cette derniere est assise en majorite sur la consommation des menages (politique de la demande). En augmentant cette demande vous demultipliez donc les effets pour l’economie comparativement a un pays qui applique une politique de l’offre.

      En esperant avoir repondu a votre question et vous avoir eclaire sur le pourquoi de la profitabilite pour l’economie de l’ouverture le dimanche (et donc sur son sens economique)

      PS: je m’amuse comme un fou. On est Lundi. Il est 04h du mat. Je suis au travail depuis 18h hier…. Hier…c t dimanche???!!! Je m’en etais meme pas rendu compte. Oh mon dieu je me fais exploiter, je ne vais pas pouvoir avoir de femme, ni faire garder mes enfants, ni meme avoir d’amis…cetroporrible.

      • si vous etiez payer a coup de pied dans le cul comme dans le commerce effectivement vous n’auriez pas tout ca…
        Ne prenez pas votre cas pour une generalité!

        • Si j’etais paye a coup de pied dans le cul comme vous dites, je ne serai pas « dans le commerce ». J’aurai change de metier voir de secteur (si ce n’etait vraiment pas possible d’avoir tout cela dans le commerce)

          Que croyez vous? Que ma situation acutelle je l’ai obtenue sans sacrifices? sans remise en question? sans efforts? qu’elle m’est tombe un beau matin toute cuite dans le bec?

          J’ai tout cela car je me suis battu pour l’avoir. Et pour le concilier avec une activite qui en echange d’un gros salaire et de pas mal de sacrifices (entre autre travailler le dimanche, le samedi, la nuit, a l etranger) me permet cet equilibre. J’ai construit ma vie autour de ca et ai, par exemple, choisi une epouse qui le comprend et l’approuve. Mais vous croyez que ca a ete tout seul comme dans du beurre? Bien sur que non.
          Sachant que personne ne m’oblige a faire cela 20 ans! et que si j’en ai marre ou que mon epouse ou mes enfants en ont marre je peux tjrs changer de metier, encore une fois au prix de gros efforts, de souffrances et de sacrifices mais je peux. Aujourdhui ma vie me convient parfaitement car g choisi de faire ces sacrifices en echange d’un gros salaire et d’autres avantages qui sont de gre a gre entre moi et mon employeur sans que l’etat y mette son nez. Le deal me convient et il convient a mon employeur. Si un jour je veux changer je changerai. Mais je n’empecherai pas d’autres qui veulent faire ces sacrifices de les faire. Ceux qui veulent se construire des vie differentes (je dirai meme que les y encouragerai). Non basees sur le modele « 5 jours de travail entre 08h et 18h et 2 jours de week end plus 7 semaines de conge payes »…comme dit la pub, ca c t avant! On est en 2014. Le monde est un terrain de jeu.

          Un exemple: pourquoi on me pourrait pas travailler 3 semaines non stop par exemple, week end inclus pour ensuite avoir 2 semaines de repos? ou 1? ou 3? Dans l’hotellerie ce genre de chose se pratiquent bcp. Les internes en medecine ont aussi des fonctionnements similaires. Dans le petrole quasi tout le monde travaille comme ca.

          Alors arretez de gemir Bob, dynamitez votre vie, accedez a vos reves et laisser les gens qui veulent bosser le dimanche le faire. Mon cas DEVRAIT etre une generalite!

          • désoler mais votre monde n’existe que pour vous, des sacrifice j’en ai fait et je n’ai jamais rien eu…
            Disont que je suis toujours tomber sur des patrons « bandit », ou des chefaillon qui me voyait plus comme une menace qu’une opportunité…
            Et le « yakafautkon » et « ysufitde » c’est juste du grand n’importe quoi, désolé mais tout le monde ne peux etre chef, ca c’est un reve de socialiste, comme le bac pour tout le monde, et tout le monde n’a pas une femme cool (je dirait que ce serait meme le contraire).
            Actuellement je réfléchi a monter mon activité avant passage des lois (d’ici aux mieux 2 ans), si ca fonctionne je transfert hors europe, je n’aurai pas le choix
            Et je me répète (3ieme fois) je ne suis pas contre le travaille toute la semaine, mais pas que pour une partie de l’économie, mais pour toutes l’économie, et l’administration… Le postier qui veux travailler le dimanche doit aussi pouvoir le faire 😉

    • Swashbuckler: « ils voudraient instaurer, le dimanche, une activité semblable aux autres jours. »

      Parce qu’on veut laisser une foret libre d’accès, vous dites sans rire qu’on force les gens à y aller ? :mrgreen:

      Mais vous avez gagné: Après 40 ans de chantage le monde du travail Français est hyper régulé et hyper fiscalisé comme vous le vouliez. 8 millions de pauvres, 6 millions de chômeurs, 3 millions de smicards et tous les comptes dans le rouge malgré les impôts parmi les plus élevés de la planète.

      On ne peut qu’applaudir ce tour de force.

  • Faisons un ignoble compromis: et si l’État ne faisait qu’imposer un jour de repos par semaine, peu importe le jour?

    • Surtout pas, il y a certaines professions qui, à certaines périodes de l’année, doivent bosser 7 jours sur 7! (avocats fiscalistes en période de saison fiscale, par exemple). Vous voulez ruiner leur activité?

  • NE TRAVAILLEZ JAMAIS. (Guy DEBORD)

  • « le niveau de sclérose de la société et l’idéologie mortifère qui la parcourt »: mais ce n’est absolument plus de société dont il s’agit, mais tout simplement de religion, dont nos fiers socialistes sont les dévots et leurs syndicalistes leurs prélats. Vous avez mille fois raison de souligner que le socialiste est celui qui sait mieux que vous ce qui est bon pour vous, c’est à dire bon pour lui, car tout, dans cette vision du monde est placé sous le signe de la morale, celle qui départage les individus entre bons et méchants. Les bons étant bien sûr, ceux qui aspirent au collectivisme et les méchants ceux qui préfèrent l’individu.
    Nous en sommes donc à cette vision dichotomique du monde, sans nuances, toute centrée sur la certitude d’une perspective univoque, celle d’un principe supérieur qui régit le monde et ses créatures, celle d’un Dieu, hier monothéiste, aujourd’hui républicain (de gauche, off course), qui domine tout et surtout l’homme: l’exact négation de l’humanisme.
    Et voila pourquoi dimanche (le jour de Dieu) reste sacré, ce jour auquel on ne peut toucher sans commettre un blasphème et donc déclanche les passions, celles quela croyance en un absolu suscite. Les arguments avancés ici le montrent à l’envi.

  • Je relève beaucoup de rancoeur dans l’argumentation pour dénoncer la loi d’une majorité qui impose des réglements comme l’interdiction d’ouverture du dimanche, le repos salarial le dimanche etc…
    J’ai même lu que cela démontre les insuffisances du régime démocratique tel qu’il existe en France, car les aspirations individuelles sont bafouées par les choix collectifs.
    Quitte à passer pour un facho à vos yeux, je défendrai avec becs et ongles le principe selon lequel les idées des gens qui n’ont pas de majorité politique dans ce pays sont à foutre à la poubelle si elles sont en contradiction avec les principes défendus par des collectivités représentatives.
    Il ne faut pas céder sur ce principe intangible.
    Les minoritaires ne doivent rien imposer aux autres.

    • « collectivités représentatives »: que j’aime cet aveux franc et massif de votre amour du collectivisme.
      Mais êtes-vous au moins conscient de ça: http://www.contrepoints.org/2012/06/22/87942-legislatives-retour-sur-les-vrais-resultats ?
      Vous y constateriez que votre « imposante » majorité n’y est qu’une très faible « minorité »…

    • brizure : « sont à foutre à la poubelle si elles sont en contradiction avec les principes défendus par des collectivités représentatives. »

      Signer un chèque en blanc à des consanguins tous issus des mêmes écoles pendant 5 ans n’a strictement rien à voir avec la vraie démocratie ni avec le choix d’une majorité.

      Dans les vraies démocraties, directe ou semi directe on vous demande régulièrement de voter sur des lois précises (fiscale ou législative). Les élus sont de fait des serviteurs du peuple, chargés d’appliquer leurs décisions et pas des petit roitelet de pacotille qui distribuent indulgences et prébendes à leurs clients.

      Et ça marche, les pays les mieux gérés sont les pus démocrates:
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie

    •  » Les minoritaires ne doivent rien imposer aux autres. »

      Les majoritaires non plus.

      • « Les minoritaires ne doivent rien imposer aux autres. »
        Théo31: « Les majoritaires non plus. »

        Ce sera donc le choix C, les extra-terrestre. 😛
        Nan en vrai ce sera une minorité adossée à pleins de corporations évidemment.

    • Brizure nous parle des « collectivités représentatives ». LOL. Comme les syndicats, je présume?

    • On notera aussi que notre ami brizure, en guise d’argumentation pour défendre la loi du nombre, se contente de nous dire qu’il la « défendra bec et ongles ». Sans nous expliquer sa légitimité bien entendu.

      Non, la cause est entendue. Si trois personnes se trouvent dans une pièce et que deux d’entre elles sont d’accord pour détrousser la troisième, cela est juste et bon, en régime socialiste. Nos socialistes ne se donnent même pas la peine d’argumenter.

      • Il ne s’agit pas d’engager un débat caricatural en parlant de 2 personnes qui s’entendraient pour en détrousser une troisième ou de collectivités majoritaires ressemblant à des structures sovétiques.
        Personnellement, j’approuve les idées politiques de l’UMP qui est un parti profondément attaché à la démocratie mais dont la détermination à lutter contre toutes formes d’anarchisme restera sans faille.
        L’anarchisme c’est quoi de nos jours ?
        Ce sont des gens qui veulent imposer au pays (parfois en prenant le pretexte du chomage) des idées piochées dans un bouquin parmi les milliers qui existent, en court-circuitant le système démocratique.
        Des gens qui ne veulent pas se voir imposer des règlements, des contraintes financières indispensables à la bonne marche d’un état ou des gens qui pronent des abolitions de lois conduisant à la distorsion de concurrence ou à des situations de grande injustice qui entrainerait le pays dans des conflits dramatiques.
        L’UMP est favorable à une démocratie représentative mais ne craindrait aucunement une démocratie directe selon le modèle suisse.
        Bien entendu, démocratie directe ne veut pas dire referendum démagogique du genre : suppression de la taxe d’habitation qui est pour ? qui est contre ? L’UMP n’adhérera jamais à de telles idées irresponsables.

        • bonjour brizure
          Encore une fois on ne veut rien imposer, on souhaite que les gens reglent leur differents en discutant en négociant plutôt que la solution vienne d’en haut, même si cette solution est un solution émanant de la majorité.
          Votre discours est inquiétant car agressif.

          • Effectivement Brizure a un discours assez agressif, voulant jeter les idées pro libertés « à la poubelle », avec pour seul prétexte qu’elles appartiennent à une minorité, et que la minorité, dans son fantastique système politique, n’a qu’un droit: s’écraser.

            Et je ne sais pas si vous avez remarqué, Brizure n’argumente pas une fois. Son seul argument, c’est que la majorité a raison, et que la minorité, pour une raison inconnue, est OBLIGEE de se laisser piller ou imposer diverses contraintes.

            Et vouloir supprimer des taxes est « irresponsable ». Vous développez de puissants arguments, Brizure, vraiment.

            Brizure, admettez que la social-démocratie, c’est exactement ce que j’ai dit: une majorité qui mandate une organisation ayant le monopole des armes à feu pour détrousser une minorité et vivre de son travail. C’est exactement ça au mot près, toute les justifications comme l’intérêt général ou le consentement à l’impôt ne sont que des fariboles au service des bénéficiaires de ce pillage.

            L’intérêt général ne peut exister, il ne peut s’agir que de l’intérêt d’un groupe, le groupe qui spolie l’autre. Et le consentement à l’impôt n’existe que du côté de ceux qui le perçoivent, sinon il n’y aurait pas besoin de loi contre la fraude fiscale.

            Réflechissez aux conséquences de votre admiration de la volonté majoritaire, Brizure: si vous n’y appartenez plus et qu’elle décide de faire de vous un esclave, quel argument vous restera-t-il pour vous défendre? Vous serez obligé de vous soumettre, suivant votre propre raisonnement.

        • « les idées politiques de l’UMP qui est un parti profondément attaché à la démocratie  »

          Juste je vois pas comment on peut associer dans la meme phrase UMP et democratie quand on se souvient du spectacle que nous ont donne ses instances dirigeantes lors du vote pour la presidence du mouvement. Ca aurait ete comique si ca n’avait pas tant ressembler a ce qui peut se passer dans de nombreux etats africains subsahariens.

          JF Cope un democrate? sans rire? Je ne crois pas qu’un mec puisse autant representer le mepris de la democratie. Fillon un democrate? je me tords les cotes. Michele Tabarot une democrate? allons voir du cote du cannet et de la dynastie dont elle est issue pour rire encore un petit peu. Et la liste est longue.

          Allons, on se reveille, la democratie en france est un doux reve. un reve bien verouille par qq personnes issus de qq partis. tjrs les meme depuis 30 ans. Et qui ont tout interet au statu quo sur TOUS les sujets.

        • Ca me rappel le coup de la lois hadopi et les « ninja socialiste » qui débarque après s’être planqué au bar de l’assemble et qui reussisent a passer une vote negatif… qui a ete revoter 2 jours plus tard parce que « c’est pas du jeu de faire les ninja »…
          Belle lecon de democratie de l’ump (et je n’aborde meme pas le dernier referendum sur l’europe)

    • lisez Le despotisme démocratique d’Alexis de Tocqueville. vous oubliez le fait qu’à chaque élection, il y a un fort taux d’absention et que la plupart des gens ne votent pas par conviction mais pour le moins pire. 87% des Français ne font plus confiance à la classe politique.

    • hitler est arrivé au pouvoir par les urnes.

  • I love reading a post that will make men and women think.
    Also, many thanks for allowing for me to comment!

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