La réforme qui a empoisonné Peillon
Remercié du gouvernement, Vincent Peillon a eu beaucoup de mal à porter cette réforme. Son successeur s’est exprimé sur la réforme controversée, dans une interview. Son premier combat serait celui de « l’inégalité », « l’école française est la plus inégalitaire de l’OCDE ». Mais il est lucide quant aux difficultés qui l’attendent, « avec le premier ministre Manuel Valls, nous avons décidé d’assouplir le cadre réglementaire pour qu’il s’adapte aux expérimentations du terrain, et pas l’inverse » a annoncé le ministre. C’est donc une méthode douce et plus « souple » que le nouveau gouvernement de Manuel Valls veut employer.
Les modifications apportées par Hamon
Lors de cette interview le ministre a présenté « un projet de décret offrant la possibilité d’expérimenter des rythmes scolaires plus souples, qui n’entraient pas dans le décret du 24 janvier 2013″ ainsi qu’une circulaire qui « précise les modalités d’entrée dans le dispositif d’expérimentation ». Ces textes seront présentés début mai dans les instances paritaires. En prévoyant que 100% des élèves seront soumis au nouveaux rythmes scolaires à la rentrée, Benoit Hamon oublie les 55 communes qui s’y étaient déjà opposées. Des mairies d’Ile-de-France, telles que Courbevoie, Levallois-Perret ,Massy, Sceaux, Saint-Maur des Fossés, Cannes et Mâcon faisaient partie du collectif. Le nombre des communes perdues par la gauche pendant les municipales ne sera pas sans conséquences sur l’application de cette réforme.
>> Vous souhaitez défiscaliser ? Téléchargez gratuitement le « guide Loi Duflot 2014 »