Ça y est : ils nous refont le coup du remaniement !

Changer de Premier ministre pour amuser la galerie et distraire les médias n’aura aucun intérêt. Ce qu’il faut, c’est mettre tous les politiciens à l’écart.

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Ça y est : ils nous refont le coup du remaniement !

Publié le 20 février 2014
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Par Nicolas Nilsen.

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Les médias ne savent plus de quoi parler : Valérie Trierweiler est partie, Julie Gayet n’intéresse personne, les jeux de Sotchi commencent à être barbants… Il faut donc absolument trouver quelque chose et vite. N’importe quoi, mais un hochet qui puisse distraire l’opinion et divertir le Peuple. Un mort célèbre serait évidemment idéal, mais Mandela est déjà mort et la Reine d’Angleterre a l’air plutôt en forme. Un enfant caché de Hollande serait évidemment du pain béni mais bon, il n’y a que Closer qui s’y risquerait, donc on oublie. La Centrafrique, ça ne fait pas vendre ; un bon attentat, ce serait pas mal mais bon, on n’est jamais sûr de rien avec ces crétins de terroristes. Donc — ah mais oui c’est ça — si on parlait du prochain remaniement ? Super géniale ton idée coco. Allez, on lance les pronostics et on fait tourner les rotatives. Ça roule !

Un remaniement inutile

Ce que ces abrutis de médias ne vous disent pas, c’est que la France a besoin de tout sauf d’un remaniement ! Qu’on remplace Tartempion par Tartinelle ou Trucmuche par Machinchose ne changera strictement rien.

  • D’abord parce que les problèmes seront toujours là (chômage, retraites, dette, comptes sociaux, perte de compétitivité, faillites d’entreprises etc).
  • Ensuite parce que les « premier ministrables » ont tous la même idéologie et la même « boite à outils » et qu’ils feront donc exactement la même chose, c’est-à-dire un maximum de bourdes et d’inepties.
  • Enfin et surtout parce qu’il ne faut pas plus, mais moins d’État et que tous les Premier ministres qu’on nous propose actuellement sont des adeptes maladifs du « toujours plus d’État », qui ruine la France. Il faut évidemment le contraire : moins d’État, moins d’interventions, moins de dépenses, moins d’usines à gaz, moins de grands projets stratégiques, moins de politicaillerie, moins de lois, moins d’impôts, moins de bureaucratie, moins de comités, moins de blabla…

Changer de Premier ministre pour amuser la galerie et distraire les médias n’aura donc aucun intérêt (je parle de la France évidemment, et pas d’eux qui ne rêvent que de promotions et d’honneurs). Ce qu’il faudrait en réalité, c’est les mettre tous à l’écart. Et pour un bon moment. Qu’ils fassent une cure de silence et surtout cessent leur arrogance et leur prétention à vouloir tout contrôler et tout changer dans nos vies pour faire naître un « citoyen nouveau ».

Qu’ils ne touchent plus à rien

img contrepoints078 remaniementLe plus drôle, s’ils ne pondaient plus de lois, c’est que la France continuerait à tourner. Les étudiants continueraient d’étudier. Les entreprises d’entreprendre. Les exportateurs d’exporter et les boulangers de faire leurs croissants ! Et vous verrez : tout irait beaucoup mieux : Peillon arrêterait de refonder l’école ; Taurira de refonder la justice, Marisol Touraine de refonder la santé, Cécile Duflot de refonder le logement, Montebourg de refonder le redressement, Filippetti de refonder les intermittents du spectacle, Najat de refonder le genre, l’autre de refonder la transition verte vers l’éolien et les députés de refonder la civilisation en votant des lois « de société » ineptes qui entartrent la vie des braves gens. Bref on leur demanderait de ne plus toucher à rien – et surtout de ne plus refonder quoi que ce soit !

Ils sont le problème, pas la solution !

Chaque mercredi, ils se réunissent à l’Élysée. Et chaque mercredi ils nous pondent de nouveaux textes, de nouvelles lois, de nouvelles mesures, de nouveaux décrets, de nouvelles circulaires, de nouveaux « Comités supérieurs »… Rien que cette année, ils ont fait voter une quarantaine de lois après avoir examiné des dizaines de milliers d’amendements. Montebourg, à lui seul, a lancé 34 usines à gaz intitulées « 34 plans de reconquête industrielle » ! Super efficaces tous ces gens alors qu’on a 6 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi !

C’est à cause de cette boulimie ministérielle — entretenue et amplifiée par les médias sss (serviles, soumis et subventionnés) — que s’incrémente le grand mille-feuilles administratif : chaque mercredi ils pondent des textes dont la France n’a absolument pas besoin. Les Français ont besoin de respirer et de fonder des entreprises, besoin de créer de la richesse et des emplois, mais ils n’ont pas besoin de tous ces textes, de toute cette paperasse, de toutes ces lois et de tous ces ministres !

36 gouvernements nous l’ont déjà dit 52 fois !

Faites le calcul pour mesurer l’ampleur de leur inefficacité : il y a un mercredi par semaine, et 52 semaines dans l’année. Et donc 52 fois par an, ils nous plombent la tête avec des projets non seulement inutiles mais totalement néfastes pour la France. Et n’allez surtout pas croire que j’en veuille particulièrement à ce gouvernement-là. Le deuxième gouvernement Jean-Marc Ayrault est le 36e gouvernement de la Cinquième République.

  • 36 gouvernements qui ont dit 52 fois : « on va sortir du tunnel ».
  • 36 gouvernements qui ont dit 52 fois : « la croissance est revenue ».
  • 36 gouvernements qui ont dit 52 fois : « les retraites sont sauvées ».
  • 36 gouvernements qui ont dit 52 fois : « le niveau de l’éducation monte ».
  • 36 gouvernements qui ont dit 52 fois : « le chômage baisse ».
  • 36 gouvernements qui ont dit 52 fois : « les déficits sont maîtrisés ».
  • 36 gouvernements qui ont dit 52 fois : « on va diminuer les impôts ».
  • etc.

Bon, j’arrête l’énumération, vous avez compris : non seulement ils ne règlent rien mais ils encrassent la France en l’enfermant dans une camisole idéologique et bureaucratique qui la paralyse.

Et les médias voudraient nous faire croire qu’un 37e gouvernement changerait quoi que ce soit ? ou qu’un remaniement serait la solution miracle à la faillite de leur système ? La bonne blague !

Moins d’État et un seul Conseil des ministres par mois !

Qu’ils remanient ou pas, qu’ils nous mettent un Premier ministre ou un autre, qu’ils changent les têtes des ministres ou le nom des portefeuilles — tout cela n’aura strictement aucune importance. De la même manière qu’ils passent leur temps à pondre des lois pour nous forcer à changer nos vies, on devrait les forcer à changer eux aussi leurs habitudes en supprimant des ministères, en supprimant des dépenses, en supprimant des préfectures, en supprimant des régions, en supprimant quatre Conseils des ministres par mois… Ça leur donnerait le temps de réfléchir un peu plus, et de travailler davantage la qualité de leurs textes. Et, surtout, ça nous laisserait le temps de respirer. Et rien que ça, ce serait une divine surprise.

Au bout de quelques mois, les Français se diraient : « tiens, c’est bizarre, on ne les entend plus, ils ne font plus rien, et pourtant tout marche beaucoup mieux ! » Non seulement on n’a pas besoin d’eux, mais ils sont nuisibles. Chaque fois qu’il y a un problème, ils se réunissent en Conseil des Ministres, et nous annoncent solennellement que l’État va le résoudre, et ils pondent une loi absurde – alors que c’est eux et leur interventionnisme d’État qui est le problème !

Les journalistes iraient pointer à Pôle Emploi

Je sais bien qu’arrêter le grand circus ministériel n’arrangerait pas les journalistes qui n’auraient plus rien à dire. Les pauvres, eux qui passent leur vie à monter la politique en mayonnaise ! Tous les jours, ils tendent leurs micros complaisants à des politiques imbus d’eux-mêmes ; ils les invitent à leurs émissions, ils les interrogent lors de leurs talk-shows, ils se pâment lors des conférences de presse… Ils n’existent que par et pour les politiques qu’ils sacralisent et qui les subventionnent en retour. Pour les médias, une seule contrainte : faire de l’audience. Pour les politiques, un seul objectif : faire de la notoriété. Tout ce petit monde a les mêmes intérêts : ils vivent ensemble, mangent ensemble, voyagent ensemble, couchent ensemble – chacun ayant intérêt à servir l’autre pour continuer d’exister. Sans les subventions ils s’effondreraient et fermeraient boutique.

Regardez Libération : ils n’arrivent même plus à vendre leur titre tellement ils perdent de lecteurs ! Ils seront bientôt condamnés à faire restaurant ou show-room culturel ! Regardez L’Humanité : lui non plus n’arrive plus à vendre son titre et l’État (oups, pardon, le contribuable) est obligé d’éponger sa dette). Toute cette farce médiatique est pathétique et heureusement qu’il y a internet et des journaux comme Contrepoints pour sauver l’honneur. En tout cas, votre information (qui supposerait qu’ils soient indépendants et fassent de vraies enquêtes), ils s’en moquent comme de l’an 40 !

Arrêter le cirque politico-médiatique et enrayer l’interventionnisme maladif de l’État apparaissent comme les préalables indispensables à tout changement véritable dans le pays. Je sais bien que cela ne se fera pas car cela toucherait au cœur même du dispositif où se fabrique la grande bouffonnerie politicienne et la grande boursouflure étatique. Les médias n’arrêteront donc jamais leur complaisance malsaine envers les politiques. Pourquoi chercher des sujets plus intéressants puisque ce qui les passionne c’est le fonctionnement du petit théâtre politicien qui étouffe la France et anesthésie les Français.


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  • De supers nuisible! Que font les chasseurs des nuisibles?

  • Merci, ça fait du bien.

    Et oui, Ils ne résolvent pas les problèmes, ils sont le problème.
    On ne le dira jamais assez.

  • Franchement,
    on ne discute pas avec un tique.
    La vraie question, aujourd’hui, c’est:
    Q’est-ce que l’on fait, nous, les producteurs?…

    • J’ai posé la même question de nombreuses fois …….

      • Et on vous a répondu à de nombreuses reprises.

        Les articles de Nilsen font « du bien ». Il dénonce et tourne en ridicule le Leviathan avec beaucoup de verve.

        Mais en effet, c’est un plaisir de courte durée ; car l’angoisse du si léniniste… « que faire ? » vient après.

        Ici, il convient de faire appel à la logique :
        -rien ne viendra du « vote »
        -rien ne viendra d’un homme providentiel (syndrome Sarkozy)

        … ça fait 30 qu’on nous enfume.

        Donc : vous en voulez encore pour 30 ans ?

        Non, bien entendu.

        Donc : il faut faire tomber le Système par d’autres moyens.

        Lutte armée ? Non.

        La solution est évidente : la lutte économique.

        Le Système ne tient que par le pognon qu’il nous vole (taxes) et qu’il vole aux générations futures (dettes).

        Si on réduit ces montants, alors on pousse le Système à la faute, on accélère l’entropie. Il finira par se désintégrer.

        Je sais, l’inconnu fait peur. Mais posez-vous la question : voulez vous rester un serf pendant encore 30 ans ?

        Donc, célébrons chaque chômeur en plus, chaque fermeture d’usine, chaque expatriation, chaque baisse de la consommation, des revenus.

        Chaque euro arraché au Leviathan… est une petite coupure.

        Multipliez par quelques milliards… et NOUS LE SAIGNERONS.

        • Ça ne marchera jamais avec plus de la moitié des emplois qui dépendent d’une perfusion…..
          Il faut trouver un moyen plus subtil qui engagerait la responsabilité de l’Etat.

          Tient, un truc con: un contrat !

          Eux qui nous font chier avec des plans, des contrats, de lois, etc….demandons à l’Etat de signer un contrat avec obligation de résultat en engageant sa responsabilité devant tous les Français.

          Exemple : les huissiers de la dernière manif, pffuit, annulé. Pourquoi ?

          Il faut toujours traiter sur les mêmes rapports c’est la base de la communication/psychologie. Il faut rester dans le champ lexical de l’ennemi. Lui donner ce qu’il veut ! Ou pas….(ou ruser un peu)

          Il veut mes thunes, ok, pour ça il doit signer, lui aussi. Simple.

          Enfin, il faut supprimer la légitimité de l’Etat. Il n’agit plus pour nous, mais contre nous. Chiffres à l’appuie (et ce depuis longtemps).

        •  » chaqun son couteau, sa grenade ou à main nue
          la vie la mort ne compte plus
          on a gagner on a perdu
          mai on pourra se présenter la haut
          une fleur au chapeau
          on veut etre libre
          à n’importe quel prix
          on veut vivre, vivre, vivre
          vivre libre à paris « 

  • Le problème n’est pas tant dans le politicien (la marionnette) que l’on va élire que dans la structure elle-même : l’Etat.

    A ma connaissance, seuls les Libertariens mènent ce combat.

  • J’aime assez cet article qui dit des vérités. En même temps, la vie (surtout politique) est faites de tellement de « vérités » qui se contredisent trop souvent.

    Par exemple celle qui conclue votre article :

    « Toute cette farce médiatique est pathétique et heureusement qu’il y a internet et des journaux comme Contrepoints pour sauver l’honneur ».

    (comme si le problème général dans la société était une question « d’honneur » ?

    Ce qui peut se traduire :
    « En dehors de Contrepoints, point de salut ! » (ni honneur) (LOL)

    J’aurais préféré que vous citiez d’autres publications que la votre, en priorité, pour montrer votre ouverture d’esprit aux valeurs des autres. Ça ferait moins infantile, d’une part, et ça montrerait que vous vous intéressez à autre chose que votre nombril idéologique libéral, et/ou libertarien. Vous êtes tellement lisibles dans votre propre bla bla anti-socialisme qui ne crée rien de plus, de mieux, de nouveau, non plus.

    Votre complaisance à l’égard de votre nombrilisme politicien est aussi malsaine que ce que vous reprochez aux médias d’avoir envers les politiques, en général. Si c’était les libertariens qui étaient au pouvoir, vous seriez exactement comme tous les autres médias, envers leurs propre tendance politique et naturellement contre tout ce qui ne servirait pas votre brosse à ne reluire que vous.

    On n’est donc pas sorti de l’auberge, en effet !

    • Difficile de créer du mieux, du nouveau, quand on est interdit de citer. Oh, on a le droit de discutailler dans notre coin, mais point de prendre la moindre décision, la politique nous est fermée.

      D’autre part je ne crois pas que si c’était des libéraux au pouvoir, tout le monde serait contents ici. Le libéralisme a cette difficulté (pour les dirigeants du moins) qu’il est tolérant envers la contradiction. De la même façon, point de subvention pour les journaux, or, sans subventions, il n’est pas aussi certain que ces gens soient autant inféodés au pouvoir. Ne croyez pas qu’une majorité de journalistes se battent pour les institutions en place par pure idéologie. C’est simplement qu’on ne mord pas la main qui nous nourrit… Si la presse n’était plus subventionnée, elle partirait en de nombreuses directions. D’ailleurs ici même sur Contrepoints, si vous croyez que tous les articles ont la même teneur…. Il est fréquent de voir des articles faire références a d’autres articles pour en offrir un contre-argumentaire. C’est ce qu’on appel un débat. Et le fait qu’ils aient lieu au sein même de la rédaction prouve que justement, l’indépendance d’esprit est de mise dans les choix rédactionnelles. Ce qui change tout.

      • C’est justement le point faible des libéraux. Le côté de conduite, l’honneur, etc. C’est pour cela que mon nom est Golum. Je voudrais que les libéraux deviennent plus rusés que l’agresseur. Il faut comprendre son ennemi pour le détruire. C’est pas la victoire qui est importante, c’est comment on la gagne. (C’est d’un film récent)

        Bref, j’imagine un camp d’entrainement dans ma grotte, un endroit où les cœurs purs pourraient apprendre à dépasser leurs propres idéologies pour détruire définitivement le socialisme. Regardez, les socialistes ont utilisés le mot libéral et le mot démocratie pour les enraciner dans leur soit disant idéologie….

        Apprenons de nos ennemis. Et terrassons les !

    • Je vais vous apprendre un truc génial : « des journaux comme Contrepoints » ne signifie pas que Contrepoints est le seul.

    • Oui, bien sur. La lumière n’éclaire jamais le noir obscur de votre esprit refoulé. Ça fait plus de 40 ans que le socialisme gangrène la France, tout en offrant une grasse redistribution aux gentils contributeurs. J’imagine que vous avez la reconnaissance du ventre.

      Comme on dit un chien ne mort jamais la main de celui qui le nourrit. Honte sur vous.

    • «  » »Si c’était les libertariens qui étaient au pouvoir » » »
      Vous n’avez rien compris. Les libertariens ne veulent pas le pouvoir, ils veulent le donner au peuple.

      De plus vous n’avez aucun sens de l’humour. Il est bien évident que la citation de Contrepoints par l’auteur est à prendre au second degré.

  • Je pense que ce sera guerre mieux , aucun n’a conscience ( quelque soit son parti) de la gravité des enjeux et des solutions à y apporter…

  • Après les élections municipales et européennes:
    – Si un premier ministre de type technocrate à la M. Monti est nommé
    – Si le gouvernement passe de 38 à 15 ministres (là aussi des technocrates efficaces)
    – Si tous les projets de lois « sociétales » sont mis au placard

    je prends le pari que F. Hollande sera réélu en 2017

    • « Après les élections municipales et européennes »… si, si, si…

      avec des si on fait quoi de Paris?

      en 2017 si nous ne sommes pas morts dans un accident d’avion, de voiture ou de…. la vie, nous ne sommes plus concernés…

      on vient encore de croiser a l’etranger une grosse fortune: usines vendues, patrimoine réinvesti ailleurs…
      Hollande ou un autre… avec des « si  » on la vide cette bouteille pour y mettre Paris? a la votre. CPEF dit H16…

  • l’espoir renait , on a trouvé un libéral à marseille :

     » that peuchère  » …

  • la seule solution : rendre le pouvoir au peuple , par la mise en place du référendum populaire , gravé dans le marbre de la constitution, par la votation à la Suisse .
    Cette réelle démocratie en a fait l’un des pays les plus riche du monde . Changer de civilisation par la volonté d’un groupuscule est monstrueux .

  • Les commentaires sont fermés.

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