Hollande n’a visiblement pas étudié la trajectoire du Titanic !

Comme le pilote du Titanic, François Hollande a choisi la pire des stratégies politiques : l’évitement.

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Hollande n’a visiblement pas étudié la trajectoire du Titanic !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 19 février 2014
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Par Nicolas Nilsen.

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Vous connaissez tous l’histoire du Titanic qui a coulé dans la nuit du 13 au 14 avril 1912. Tous les récits insistent sur le fait que si le choc avait été frontal — et pas latéral — l’impact aurait certes été beaucoup plus violent, mais le navire n’aurait certainement pas sombré. C’est la tentative d’évitement, qui — en faisant racler les quarante mille tonnes du Titanic le long de l’iceberg — a éventré la coque et provoqué une déchirure latérale sur plus de 75 mètres… C’est marrant mais cette histoire de déchirure me fait penser à François Hollande, capitaine lui aussi de ce qu’il croyait n’être qu’un petit pédalo.

C’est le même scénario-catastrophe : lui aussi n’a rien vu venir ; lui aussi a cherché l’évitement au lieu de regarder la vérité en face et affronter les problèmes de manière frontale, courageusement ; lui aussi a choisi de placer la France en position de ne pas pouvoir éviter l’iceberg.

Depuis quelques semaines, il essaye désespérément de montrer qu’il a compris son erreur de trajectoire, mais les coups qu’il donne sur le gouvernail sont contradictoires : il a commencé avec la barre à bâbord toute — pour rassurer un électorat de gauche déboussolé ; puis il vient de donner un coup à tribord — pour s’attirer les bonnes grâces d’industriels trop longtemps méprisés.

Mais il a mis deux ans à comprendre que diriger la France dans la tempête ce n’était pas comme tenir la barre d’un petit pédalo : il improvise et la trajectoire qu’il donne est hésitante et incertaine. La confiance fait défaut, l’absence d’un cap rigoureux condamne le pays à un naufrage inévitable : les rivets sautent les uns après les autres, la fissure dans l’opinion est béante, le tissu social est déchiré, et la France, comme la coque du Titanic, est déjà très largement éventrée (chômage, déficits, dette, défaillances d’entreprises, plans sociaux..). On parle de remaniement et de changement de cap mais les compartiments étanches prennent l’eau et il est déjà trop tard pour éviter la catastrophe.

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Comme le pilote du Titanic, Hollande n’a rien vu venir

Tous les experts lui disaient pourtant qu’il fallait changer de cap et réduire la fiscalité avant le seuil où ça casse et où le ras-le-bol coule l’initiative. Tous les rapports de la Cour des Comptes lui signifiaient qu’il fallait immédiatement écoper les déficits et arrêter les moteurs des dépenses publiques. Tous les chiffres de l’endettement montraient que les quarante mille tonnes de son État Titanesque étaient trop lourdes pour rectifier rapidement la trajectoire en cas d’avarie. Tous les mois le chômage progressait mais il continuait de prétendre qu’avec ses petits bras il allait inverser les courbes : il y a 6 millions de chômeurs et Pôle emploi n’a pas assez de barques de sauvetage pour tout le monde… Les plus aisés quittent le pays…

Tout ceux qui étaient conscients de la gravité de la crise lui disaient qu’il y avait des mesures plus urgentes et prioritaires que le mariage gay, la théorie du genre, l’ouverture des magasins le dimanche ou les rythmes scolaires… Mais non, pour plaire à son électorat, il a choisi de continuer dans la mauvaise direction idéologique et à tergiverser pendant près de deux ans, multipliant les annonces contradictoires et installant une pléthore de « comités stratégiques », de commissions supérieures et de comités Théodules… Tout ça pour gagner du temps et tenir jusqu’aux élections sans faire fuir son électorat !

Comme le pilote du Titanic, il a choisi la pire des stratégies : l’évitement

Lorsqu’il sort de l’Élysée c’est généralement le soir, en scooter, pour exercer sa vie privée. Il a donc totalement perdu le sens des réalités et surtout le contact avec le peuple. Mais ses conseillers lui font une revue de presse et il a donc du entendre parler du désaveu de l’opinion, du désastre économique à venir et de la déroute électorale annoncée… Mais c’est plus fort que lui : son idéologie l’empêche de regarder la réalité en face. Son mode de fonctionnement ce sont les motions de synthèses socialistes, les arrangements entre courants du Parti, les accommodements avec les chiffres et surtout le déni de réalité.

S’il avait eu le courage de la regarder en face, il aurait compris que sa chute spectaculaire dans les sondages était la conséquence de son bilan économique lamentable. Au cours des deux dernières années, il aurait pu choisir le choc frontal et avouer aux Français qu’il fallait changer de cap, qu’il s’était trompé, que son idéologie l’avait aveuglé, que ses priorités n’avaient pas été les bonnes, que ses interventions étatiques étaient effectivement en train de casser la croissance et la liberté d’entreprendre, que sa fiscalité spoliatrice allait tuer les entreprises et que la France (malgré ses « comités supérieurs » installés en grande pompe) n’était plus « attractive »…

Mais non, en bon idéologue, il a choisi de ruser et de contourner. Il a continué de dire qu’il « gardait le cap » avant d’annoncer qu’il fallait finalement maîtriser les dépenses et faire des économies. Il a annoncé qu’il restait « socialiste » — avant d’annoncer début janvier qu’il avait finalement toujours été « démocrate social ». Il a continué à répéter qu’il détestait les riches et les industriels (que son arrogant ministre du redressement désignait du doigt alors qu’il n’avait jamais créé un seul emploi de sa vie) — avant de reconnaître que c’étaient finalement les entreprises qui créaient la richesse et les emplois ! Et il continue encore d’exiger des entreprises des « contreparties » — mais, depuis qu’il est allé aux États-Unis, il feint de les aimer tout à coup passionnément ! Il réunit un « Conseil stratégique de la dépense publique » mais son Premier ministre et son Gouvernement annoncent tous les jours de nouvelles aides, de nouvelles subventions, de nouveaux « pactes » et de nouveaux « plans »… Quelle trajectoire incohérente quand on fonce à plein moteurs sur l’iceberg !

Hollande fait avec la France la même erreur que le capitaine du Titanic : il n’attaque pas frontalement mais sur le côté en cherchant à contourner. Stratégie de ruse électorale qui aura pour effet de placer le pays en encore plus mauvaise position pour affronter l’obstacle. Et on n’est pas au bout de son quinquennat : la déchirure du pays va donc encore s’agrandir et la coque de la France se déchirer sur une plus grande longueur encore. Les médias n’en parlent pas car ils sont soumis, serviles et subventionnés. Mais l’opinion voit bien que les rivets sautent, que l’eau s’engouffre déjà de toutes parts et qu’il n’y a pas de bateaux de sauvetage pour tout le monde… Vivement que le peuple souverain reprenne tout ça en main très vite et qu’il fixe de nouvelles trajectoires — par référendum ! S.O.S.

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  • La comparaison avec le TItanic est peut être pertinente mais tout compte fait elle révèle quelque chose de plus profondément enracinée : la conception de la France : un capitaine et 60 millions de passagers spectateurs de leurs voyages ou la seule action envisageable est de voter puis de se laisser complètement guider par leur homme ou femme providentiel.
    Donc point de salut individuel ni de possibilité pratique d être proactif. Tous sous tutelle et demandons juste a changer de tuteur.

    Finalement chaque peuple est responsable d une façon générale de ce qui lui arrive .

    Dommage pour nous.
    Et peut être tant mieux pour les sociétés a venir : 2 systèmes  » socio-culturo-ethno- je ne sais quoi » freinent l humanité
    – le monde musulman et
    – les pays latins catho laïco socialiste
    Qui ne se prennent pas a en charge et accusent toujours l autre .
    Finalement nous sommes bien loin des sociétés issues du protestantisme et celles qui les prennent comme exemple les émergents asiatiques.

    Les pays méditerranéens berceau de la civilisation sont devenus ( Nord et Sud) la plaie de l humanité.

    • Ouais, les USA issus du protestantisme qui fait tourner la planche à billet, ça vous a échappé.

      • Ouais t’as tout compris, c’est la CIA de Wall Street, opérant pour le compte des Illuminati de la Zone 51, qui fait tourner la planche à billet, pour ensuite envoyer l’argent en Israel grace au Protocole des Sages de Sion!

        Maintenant passe au grade suivent et tente de mettre les mots suivants sur seulement 2 lignes: planche à billet, Wall Street, banquiers, complot, néo-libéraux, fascistes, homophobes, juifs. (Tu peux lire une doc du FDG pour t’aider)

        • Silk a raison de nuancer. Les USA actuels se comportent comme un pays latin de base, vivent dans le deni, construisant l’ etat-providence, s’ endettant pour fuir en avant, et bien sur, la planche a billets. Obama et Hollande sont ideologiquement proches.

          L’ Australie aussi utilise cette solution de facilite. La Grande-Bretagne aussi dans une moindre mesure.

          Etc etc…

          Les vraies valeurs issues du vrai capitalisme protestant, actuellement, on ne les trouve plus nulle part.

  • Brillantissime comme toujours. Merci à vous.

    Pour le Titanic, il n’y a pas assez de canots de sauvetage. L’eau est glacée. Les requins font des cercles autour. Cela se présente très mal.

    J’avais entendu en 2008: la France est un Zodiac insubmersible. Oui, comme le Titanic. Une crevaison complète des boudins, et ça coule quand même.

  • Hollande n’avait pas envie d’être élu, il fait payer ceux qui ont voté pour lui, normal.

    Lui et les siens se partagent le pouvoir, répartis dans les 2 plus grands partis de France, ils savent qu’ils ont tout, alors pourquoi s’embêter à exercer un pouvoir trop consommateur de temps et d’énergie, sans parler du fait qu’il est la risée de toute la France pendant 5 ans.

    Quand on n’a pas envie de faire qq chose, on le fait mal.

    • « Hollande n’avait pas envie d’être élu, il fait payer ceux qui ont voté pour lui, normal. »

      Votre commentaire est l’inverse de l’aphorisme historique de Chirac qui se vérifie à chaque élection : « Celui qui est élu Président de la République est celui qui le veut le plus. « 

      • Hollande avait très envie d’être élu mais n’avait pas les compétences requises pour le poste ni le niveau intellectuel, c’est un gras crétin qui nous laisse à penser par comparaison que le coq s’égosillant devant ses poules pourrait postuler au Prix Nobel. Il n’a même pas l’intelligence, comme Henry IV le vert-galant, de ses vices. Comme par hasard, il fait copain-copain avec tous les largués de notre période politique : Obama et les pays du Sud de l’Europe. Il aime la loose, il s’y sent bien. Le drame profond de ces personnes est la formation qui les autorise à avoir les plus hauts postes de direction (par copinage et cooptation, les élections étant évidemment truquées puisqu’on ne nous présente que du lard étatique) de notre état sans en avoir le niveau intellectuel ou la culture économique minimale. Les diplômes obtenus il y a belle lurette (avant la guerre, laquelle ?) servant de cache-misères à cette misère culturelle idéologique et économique. Les meilleurs ministres des finances de la Vè République furent des entrepreneurs privés à succès.

  • Croire que Hollande se projette en capitaine de navire c’est se fourrer le doigt dans l’oeil.

    Toute son attention est accaparée non pas au pays dont il est censément président, mais à:
    – jouir de sa position
    – ménager ses soutiens en faisant des moulinets et des effets de manche en public
    – préparer l’avenir de sa petite personne en accumulant le plus de « leviers » possibles sur ses camarades

    comme n’importe quel politicien français de niveau présidentiable (et, depuis François Moi-prézizident, la barre est basse).

    Il n’à que foutre de sa côte de popularité, exactement comme tous ses prédécesseurs, de Gaulle, Coty ou Thiers inclus.

    Croire en une quelconque passion de la Cité chez ces charlots, c’est maintenir en vie artificielle un mythe coupable.

    • Je suis tout a fait d’accord avec votre position; Hollande est un carriériste cynique et rien d’autre.
      TOus les jours il compte les avantages « acquis » pour lui et sa clique. Et seulement un échafaud potentiel lui ferait regretter ce qu’il a déjà acquis. Tous comme ceux qui l’ont précédé

    • Hum, oui et non.
      Un gros bateau qui n’a
      – plus de fioul,
      – n’a pas de voile,
      – enfin rien de rien pour avancer, se retrouve au grand large.

      Une grosse tempête arrive. Il est ballotté de gauche et de droite au grès du vent et des tornades.
      En principe ça se termine très mal dans ces cas là.

      Sans vouloir douter de son intelligence (enfin un peu quand même), notre capitaine fait un très mauvais calcul pour son avenir. (et le notre en même temps)

      • Si si, il y a une voile ! Les écolos ont fait démonter les moteurs et installer une voile de 10 mètres carrés pour diriger le paquebot !

    • « Croire en une quelconque passion de la Cité chez ces charlots, c’est maintenir en vie artificielle un mythe coupable. »

      Votre commentaire est criant de vérité.

  • « Mais l’opinion voit bien que les rivets sautes » ou « sautent »

  • Je pense que l’analogie avec le Titanic ne se vérifiera pas quand à l’issue du capitaine.

    Edward John Smith est mort à bord (noyé ou suicidé), mais Hollande lui se tirera du naufrage, c’est une certitude et il aura même fait son beurre…

    • Oui avec plus de 22 000 euros net par mois de retraite comme Chirac plus sa fondation publique, le réseau qui prend tout en charge et sans compter toute les valises de billets mises à l’étranger.

    • Mais l’aramteur Joseph Bruce Ismay en a réchappé en se déguisant en femme et en accédant ainsi aux canots, d’où le scandale retentissant dans le monde dont il ne s’est jamais remis, malgré sa fortune colossale. Le TItanic (ma grand-mère l’a vu passer tout illuminé devant les côtes Cherbourg le 11 avril de sa maison) avait deux sister-ships, l’Olympic et le Britannic, qui eurent de très longues carrières à succès, après modification des cloisons étanches pour que celles-ci puissent arriver au pont principal… et que les tentations de l’orthodromie par les zones de glace pour gagner le ruban bleu aient été mises aux placards.

  • Abitbol je crois que vous auriez du ecrire « quanT a l issue du capitaine »..;-) 🙂
    Je fais aussi des fautes.
    Je vois souvent en commentaire la solution de l echafaud pour remettre de l ordre chez nozelites parasites..Non dis je!et le repentir?et le devoir de se corriger quI doit s ensuivre?expiation de leurs mefaits?
    Il faut un autre type de punition..je propose freefight!face a moi!amenez les moi…tous!:-))

    • Z’avez parfaitement raison Dom, j’y ai pensé et puis la flemme de vérifier à pris le dessus.

      Non, non, je réclame pas l’échafaud, ni la mort, même pour les pires crapules de l’Etat. C’est juste que je voulais souligner que certains avaient dans le temps l’élégance de ne pas survivre à leur echec ou leurs bêtises. Mais, c’est une histoire de conscience. Soit on affronte les conséquences, soit on s’y soustraie. Le suicide peut être considérer comme une dérobade, mais c’est l’ultime et définitive…

      • La peur de la guillotine est un puissant remède pour sortir ces abrutis de leurs psychés idéologues et maladives, quasi psychiatriques. Ressortons-là, même symboliquement ! Envoyons gentiment des guillotines en papier à l’Elysée et à Matignon, à tous les ministères, à l’ENA. Pour qu’ils se ressaisissent ! La sensation froide de la lame sur le cou est une puissante médication.

  • « a éventré la coque et provoqué une déchirure latérale sur plus de 75 mètres… »

    Petite rectification: la coque ne s’est pas déchirée. En fait, les plaques qui la constituent se sont soulevées avec la violence du choc. Du fait de la force de l’impact, les rivets ont lâchés et les plaques se sont tordues, laissant entrer l’eau par les espaces ainsi ouverts entre elles.
    Mais les plaques ne se sont pas déchirées, contrairement à ce qu’on a longtemps cru.

    • Exact et les rivets sous dimensionnés (certainement par pur radinisme de l’armateur ..) sont la cause du naufrage en un temps record ..

      • Elektr: « certainement par pur radinisme de l’armateur »

        Non. Dimensionnés et manufacturés avec les connaissances d’ingénierie et de métallurgie de l’époque qui avaient des failles (entre autre des acier cassants, des procédures inadaptées). Aucun impact sur la plupart des navires qui n’étaient pas prévu pour rentrer dans les icebergs à plein moteur. Ils ne savaient pas+multiples causes comme toujours dans les catastrophes.

        • C’est partiellement vrai ce que vous dites . A partir du moment ou l’on installe des cloisons étanches comme dans le cas du Titanic ,et étant donné que les navires de l’époque n’étaient pas pourvu de radar , le risque de collision a fortiori de voies d’eaux étaient intégrés dans la conception du navire . Certes les aciers étaient peu rigide mais ce n’est pas la cause du naufrage , s’ils avaient mis des rivets tous les 1M50 au lieu des 2 par exemple , les déchirures auraient été moins importantes et permettant aux cloisons de mieux remplir leurs fonctions en retardant ainsi le naufrage..

        • J’ai entendu aussi que l’acier était de mauvaise qualité, bien moindre que ce qui pouvait se faire à l’époque, du fait d’un manque d’argent, apparemment. Ils ont constaté, si je ne dis pas de bêtises, des cristaux et des poquettes dans l’acier des rivets, preuve que le travail et la qualité de l’acier étaient hasardeux. Alors que d’autres constructions de l’époque prouvent qu’ils savaient faire bien mieux.

  • Malheureusement, il n’y a pas que les plus aisés qui quittent le pays, les moins aisés aussi, tous ceux qui peuvent le faire s’en vont et surtout, ce qui est tres préjudiciable pour demain, beaucoup de jeunes partent, aisés et moins aisés, pour le Canada, l’Australie ou autre pays entrepreneurial !. Mais on a le Président qu’on mérite apres tout, avec cette mentalité d’assisté permanente !!

    • Et j’ajoute qu’ils y a plusieurs manière de « partir » pour l’économie d’un pays, le choix du moindre effort, du moindre risque puisque ceux ci sont rendu tellement peu avantageux voir dangereux.

    • Le gauchisme est bien plus dangereux que l’assistanat, il se nourrit sur la bête, à la manière d’un parasite et organise sa survie en groupes d’influences.
      Il pervertit la pensée et inverse les raisonnements dans des espaces laissés ouverts (dans la tête des gens) par une religion basée sur la liberté et l’entraide, et qui donc comporte une certaine naïveté.

      C’est bien plus sophistiqué que de la paresse.

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