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Le chef de l'État va rencontrer les députés PS avant la fin de la session parlementaire

Bruno Le Roux, dimanche, sur le plateau du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro». RTL / Félix de Malleray / Abacapress

Bruno Le Roux était dimanche l'invité du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro». Le patron des députés socialistes juge qu'ouvrir aujourd'hui le débat sur une primaire à gauche en vue de 2017, c'est « parier sur la défaite ».

La grande réunion entre le chef de l'État et sa majorité à l'Assemblée nationale aura lieu «avant la fin de la session parlementaire», a annoncé dimanche soir Bruno Le Roux, invité du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro». Le député PS de Seine-Saint-Denis et président du groupe socialiste à l'Assemblée juge que cette rencontre «doit» avoir lieu pour permettre le «dialogue», alors que des dizaines de députés dits «frondeurs» remettent en cause la politique de l'exécutif.

Face à l'impopularité de François Hollande, Le Roux souligne l'importance d'obtenir «très vite des résultats». Les prévisions ne sont pas bonnes? «Il faut encore aller plus loin», dit-il soucieux que «tous les services de l'État soient mobilisés». Le Roux veut que les députés «mesurent l'efficacité des réformes sur le terrain, dans chacun des départements, pour lever les blocages». La priorité: «le cap de la majorité», insiste-t-il, c'est «tout pour l'emploi, et des économies pour faire baisser les impôts…». Sans inflexion à gauche? «Dépenser encore plus, c'est être encore plus de gauche, c'est ça?», a-t-il ironisé.

Le patron des députés PS a souligné que durant la campagne européenne, «ceux qui ont présenté un logo PS et prononcé un discours contre l'action du gouvernement» n'ont pas obtenu de résultats. «Ça n'a pas fonctionné dans les urnes…»

Face à la «triple défiance» manifestée dans les élections - vis-à-vis de l'Europe, de la majorité qui n'a pas obtenu les résultats espérés et à l'égard des partis de gouvernement - Le Roux veut convaincre les siens que «l'unité de la gauche est un bien précieux». Dans sa ligne de mire, entre autres sujets épineux, le débat à gauche sur les primaires en vue de 2017. Un débat ouvert par le socialiste Julien Dray. «Vouloir ouvrir le débat des primaires aujourd'hui, trois ans avant, c'est parier sur la défaite», a prévenu Bruno Le Roux. «Trois ans avant, on se bat!» Et ceux qui pensent autrement sont «à côté des choses»…

Sur la réforme territoriale dont les grandes lignes vont être annoncées cette semaine, Bruno Le Roux s'est dit «enclin à en discuter avec l'opposition dans de véritables réunions politiques». Secrétaire d'État à la Réforme territoriale, André Vallini a chiffré des économies allant de 12 à 25 milliards d'euros. Une fourchette large et non détaillée mais «tout à fait réaliste» pour Le Roux. Il précise cependant que «la priorité n'est pas l'économie, c'est un meilleur service public sur notre territoire». Selon lui, il s'agit dans un premier temps de fusionner les régions pour en constituer «11, 12 ou 13». Et ensuite, il serait possible «dans le cadre du volontariat le plus total» de bouger la carte de certains départements.

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