Les socialistes et la psychologie des foules

La stratégie politique des socialistes demeure fidèle aux analyses faites par Gustave Le Bon, il y a plus d’un siècle.

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Les socialistes et la psychologie des foules

Publié le 25 février 2014
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Par T. Matique

moutons

Malgré toutes les avancées dans bien des domaines, la stratégie des politiques semble s’être arrêtée à 1895, date de parution de La Psychologie des foules de Gustave Le Bon. Après plus d’un siècle, les méthodes utilisées pour mobiliser chaque individu autour d’eux demeurent les mêmes.

 

Agir sur l’imagination

Gustave Le Bon affirmait que « c’est sur l’imagination populaire qu’est fondé la puissance des conquérants et la force des États. C’est surtout en agissant sur elle qu’on entraîne les foules. […] Qui connaît l’art d’impressionner l’imagination des foules connaît aussi l’art de les gouverner. »

Les socialistes l’ont bien compris et, en vue de conquérir le pouvoir, ils continuent d’user et d’abuser de la symbolique et des allégories :

« C’est le rêve français que je veux réenchanter, celui qui a permis à des générations durant toute la République de croire à l’égalité et au progrès. » (Hollande, octobre 2011).

« Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. » (discours du Bourget de François Hollande).

« Je suis la candidate anti-système » (Marine Le Pen, avril 2012).

« Les intérêts des Français avant tout, par-dessus tout. Contre les intérêts des marchés financiers, avant les intérêts des autres peuples y compris européens » (Marine Le Pen, novembre 2012).

Rien sur le fond et tout dans la forme.

La suggestion dans les esprits est telle que certains pourraient y voir un magicien faisant disparaître la finance et une nouvelle Jeanne d’Arc brandissant son glaive contre les marchés financiers.

En fait, comme le préconisait Gustave Le Bon en son temps :

« Des expressions telles que : l’infâme capital, les vils exploiteurs, l’admirable ouvrier, la socialisation des richesses, etc. produisent toujours le même effet, bien qu’un peu usé déjà. Mais le candidat qui trouve une formule neuve, bien dépourvus de sens précis, et par conséquent pouvant répondre aux aspirations les plus diverses, obtient un succès infaillible. »

Rien de tel qu’un adversaire non identifié, un spectre dans la brèche de l’ignorance.

Pourtant, même si les socialistes adhèrent à la conception de Gustave le Bon sur le fait que « le caractère des foules qu’elles manifestent, sont la faible aptitude au raisonnement, l’absence d’esprit critique, l’irritabilité, la crédulité et le simplisme, on découvre aussi dans leur décision l’influence des meneurs…», ils ne peuvent prendre le risque de voir les foules s’affranchir de leur emprise à une époque où chacun peut enrichir, s’il le souhaite, ses connaissances sur la réalité des mécanismes économiques existants et des liens indissociables qui relient tous les acteurs économiques entre eux et dont les marchés financiers font partie.

À l’heure des échanges virtuels, ils n’ont d’autre alternative que d’infiltrer tous les réseaux sur internet afin de faire leur service après-vente politique, de faire leur propagande, pour tenter de maintenir les foules dans l’illusion, voire même dans l’ignorance.

Leurs cibles principales étant les sites politiques et d’information, leurs préposés s’y infiltrent s’adaptant en caméléon aux attentes des participants.

Ainsi, aux sympathisants de gauche, ils prônent l’anti-libéralisme et un État collectiviste ; aux sympathisants de droite, de l’anti-sarkozysme (PS/FN) puis du conservatisme et du patriotisme (le FN) et aux libéraux soit des mesures libertaires (le PS) soit l’alternative du chaos permettant selon eux l’avenant du libéralisme (le FN).

Tous les recours sont envisagés en vue de séduire les indécis et les mécontents, de flatter les ego et de maintenir les neurones dans l’ignorance, voire même de neutraliser par le dénigrement tout opposant trop coriace ou dérangeant. Il est vrai qu’ils disposent d’alliés de poids notamment avec la presse digitale et leurs blogs de journalistes qui voient en eux de potentiels clients.

Mais, à présent internet n’est plus seulement un espace où chacun se contente de sortir de son silence, de créer un réseau social, et/ou d’être passif face à l’information. Il y a aussi du nivellement par le haut. Agir sur l’imagination n’est plus suffisant dans cet espace de liberté, d’échanges et de réactivité qu’offre internet à bien des anonymes insoumis aux rhétoriques politiques des infiltrés.

 

L’affirmation, la répétition et la contagion

Afin de nourrir l’imagination de quelques perspectives de concrétisation, les socialistes adoptent dans les médias et internet les moyens d’action évoqués par Gustave Le Bon :

« Ils ont principalement recours à trois procédés très nets : l’affirmation, la répétition, la contagion. L’affirmation pure et simple, dégagée de tout raisonnement et de toute preuve, est un des plus sûrs moyens de faire pénétrer une idée dans l’esprit des foules. Plus l’affirmation est concise, plus elle est dépourvue de toute apparence de preuve et de démonstration, plus elle est autorité, sachant que les réformes les plus catégoriques peuvent être promises sans crainte. Sur le moment, ces exagérations produisent beaucoup d’effet, et pour l’avenir elles n’engagent en rien. »

Ainsi, pendant des mois nous avons eu droit à diverses tentatives de conditionnement à la morale, à l’optimisme économique, puis à l’inversion de la courbe du chômage, etc.

À présent, nous assistons au conditionnement à l’amnésie sur leurs échecs avec l’opération de séduction auprès des chefs d’entreprises et des investisseurs alors qu’au même moment des lois de restrictions ne cessent de s’accumuler : loi Florange, loi sur les stagiaires, etc.

Les effets de cette prise d’otage des neurones par l’État est telle que le syndrome de Stockholm mériterait d’être rebaptisé en syndrome de Solférino. L’homme qui affirmait en juin 2006, dans l’émission À vous de juger, « Je n’aime pas les riches, j’en conviens » et qui fustigeait le monde de la finance en 2012, se voit même à présent rappeler les promesses émises concernant la maladie d’Alzheimer par la présidente de France Alzheimer, Marie-Odile Desana. Avec de tels revirements personnels, nous avons le choix entre la schizophrénie politique, ou Alzheimer, ou l’enfumage.

Quant à l’antisystème, elle en oublie que c’est le système qu’elle défend avec sa volonté d’un État fort et puissant, d’une république maintenue en l’état dont elle voudrait être la nouvelle égérie et que ce sont les deniers de l’État, donc des contribuables, qui lui permettent de faire sa carrière politique au côté de l’énarque qu’est Philippot. C’est ce même système qui lui permet de faire de Hénin-Beaumont un laboratoire d’expérimentation sur l’affirmation, la répétition et la contagion et ce depuis plusieurs années.

Pourtant, ce ne sont pas les villes où l’immigration est bien plus importante qui manquent, dont la plupart sont gérées par la gauche.

Hénin-Beaumont

Lens

Sevran

Population en 2010 sources INSEE 26 278 habitants 35 032 habitants 49 832 habitants
Nombre d’immigrés en 2010 sources INSEE 862 immigrés 2 103 immigrés 14 811 immigrés
Part d’immigrés dans la population

3,28%

6,00%

29,72%

Élection présidentielle 2012 premier tour

Hollande 28,63%

FN 17,90%

Hollande 24,61%

FN 18,92%

Hollande 42,56%

FN 14,17%

Élection législative 2012 premier tour

FN 48,21%

FN 19,72%

FN 13,88%

Élection législative 2012 second tour

FN 55,14%

FN 36,59%

Pas de second tour

 

Alors que les immigrés n’ont pas le droit de vote (hormis les ressortissants de l’UE aux élections municipales), et indépendamment de toute considération concernant l’immigration et ses effets, qu’ils soient positifs ou négatifs, force est de constater que le conditionnement des foules est bien plus propice là où l’immigration est moindre.

Un conditionnement qui tend même à résumer l’immigration en provenance de pays où la population est majoritairement musulmane. Or, toujours selon l’INSEE, en 2010 les immigrés représentaient 8,48 % de la population française et les Portugais/Italiens/Espagnols représentaient 20,68 % de l’immigration tandis que les Marocains/Algériens/Tunisiens représentaient 29,80 % de l’immigration et avec les Turcs 34,25 %.

Immigrés France 2010

Hilter fut l’un des premiers à mettre en application l’étude faite par Gustave Le Bon et à conditionner les foules sur la nécessité d’un État fort et puissant, sur celle d’un pays voué à son peuple d’abord, et dans une lettre, adressée à Adolf Gemlich en 1919, il précisait entre autres : « Une race non allemande vit avec nous, une race avec ses propres sentiments, sa propre religion et ses propres aspirations tout en ayant les mêmes droits que nous ».

Face à toute controverse, les socialistes ont recours à la méthode kangourou par des sauts d’un sujet à l’autre en fonction des convenances avec une pochette surprise en guise d’argument où même l’INSEE et les sondages sont utilisés à leur guise, tantôt évoqués, tantôt fustigés.

En fait, comme le précise Gustave Le Bon « si le socialisme est si puissant aujourd’hui, c’est qu’il constitue la seule illusion qui soit encore vivante. Malgré toutes les démonstrations scientifiques, il continue à grandir. Sa principale force est d’être défendu par des esprits ignorant assez les réalités des choses pour oser promettre hardiment à l’homme le bonheur. L’illusion sociale règne aujourd’hui sur toutes les ruines amoncelées du passé, et l’avenir lui appartient. Les foules n’ont jamais eu soif de vérités. Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. Qui sait les illusionner est aisément leur maître ; qui tente de les désillusionner est toujours leur victime. »

Ainsi, à Marseille, le candidat Patrick Mennucci déclare au parc Chanot :

« Au jeune chômeur de Belsunce, je dis que je prends l’engagement de tout faire pour permettre la création en 10 ans de 50 000 emplois privés à Marseille. »

Comme si la création d’emplois privés dépendait d’une mairie et pouvait être chiffrée par elle. Un Montebourg à Marseille ! À Perpignan, c’est le candidat Louis Aliot qui voudrait faire croire qu’une mairie est comme une entreprise qui peut choisir à sa guise son fournisseur ou sous-traitant en prétendant « choisir des entreprises qui embauchent de la main-d’œuvre locale » comme si les appels d’offre obligatoires dès 210 000 euros HT (nouveau Code des Marchés Publics et Décret n° 2005-1737), pouvaient y inclure la mention « main-d’œuvre locale » sans entraver, entre autres, l’article 64 du Code des marchés publics et commettre une infraction pour discrimination (art.432-7 du Code pénal) même en cas de convention de délégation ou de relations ponctuelles. De plus, selon l’INSEE, en 2010 les immigrés représentent 12 % de la population dans la ville et sont essentiellement des Espagnols, des ressortissants européens avec droit de vote aux élections municipales et disposant d’une libre circulation et de travail au sein de l’UE, comme tout Français domicilié dans un autre pays membre de l’UE.

Au fond, la démocratie du socialisme se résume à « l’effacement de la volonté et de l’initiative de l’individu devant celles de la communauté représentées par l’État. C’est l’État qui est chargé de plus en plus de diriger tout, de centraliser, de monopoliser et de fabriquer tout. C’est à lui que tous les partis sans exception, radicaux, socialistes ou monarchistes, font constamment appel. »

Aspirer à mener des foules aboutit au formatage neuronal des individus qui les constituent, à leur endoctrinement au collectivisme, et au bout du compte à l’aliénation de leur liberté de pensée aux seuls intérêts des meneurs. La politique ne propose plus un cadre de gouvernance où tout un chacun pourrait y trouver sa place et se transcender par sa pensée et ses actes. La politique n’est plus qu’un exercice de séduction et de manipulation de masse. À l’heure de la mondialisation, de la mobilité géographique, et d’internet, les libertés individuelles peuvent s’exprimer avec plus de marge. Les libéraux de plus en plus nombreux sont par essence insoumis aux foules. Ils n’aspirent pas à trouver un maître pour les guider et dicter leur conduite, mais souhaitent simplement un garant des libertés individuelles. Ils sont l’exception à la Psychologie des foules.

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  • « Gustave le Bon sur le fait que « Le caractère des foules qu’elles manifestent, sont la faible aptitude au raisonnement, l’absence d’esprit critique, l’irritabilité, la crédulité et le simplisme, on découvre aussi dans leur décision l’influence des meneurs… » »

    Je rajouterais le complotisme nouveau fléau montrant bien la limite cognitive et l’incapacité à tolérer et fonctionner dans l’incertitude de la majorité démocratique.

    Chaque jour, la psychologie sociale et les neurosciences viennent confirmer par des expériences, ce que Gustave Le Bon a énoncé ci-dessus.

    • Selon moi le complotisme est un corollaire inévitable du socialisme, et plus généralement des idéologies ineptes.
      Que peuvent penser les socialistes devant l’échec de leur entreprises constructivistes ?
      Je ne vois que deux options:
      1 – Ils en admettent l’inanité, et se convertissent au libéralisme (Revel , Sowell…)
      2 – Ils ne l’admettent pas, donc ils concluent au sabotage, et deviennent complotistes.

      L’enchaînement logique est inexorable : L’être humain est une pâte à modeler, ceux qui s’opposent à notre projet constructiviste en ont donc un autre; ils s’opposent aux lendemains qui chantent, au Progrès, ils sont donc pervers ou égoïstes, haïssables; c’est pourquoi ils agissent sournoisement.

      Par exemple, les USA ont saboté les paradis socialistes chilien et cubain…

  • « l’affirmation, la répétition et la contagion »
    c’est du Obels, tout simplement

  • Bonjour
    « Alors que les immigrés n’ont pas le droit de vote »
    Erreur fréquente, un immigré peut être français et voter.
     » un individu continue à appartenir à la population immigrée même s’il devient français par acquisition.  »
    Voir définition immigré http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/immigre.htm

    • Si dans mon esprit il n’y a jamais eu de confusion, j’aurai dû préciser « la plupart » aux propos que vous évoquez puisque telle était ma pensée: soit parce qu’ils n’ont pas la nationalité française, soit pas parce que même en ayant la nationalité française certains d’entre eux ne sont pas inscrits dans la liste électorale de leur commune.

      Dans un rapport de février 2014 n°61 Infos migration du Département des statistiques, des études et de la documentation, selon l’INSEE 2,2 millions d’immigrés sont français par acquisition de nationalité, soit près de 40% des immigrés. Toujours selon l’INSEE mais sur son site, seuls 67,1% des immigrés ayant la nationalité française sont inscrits sur les listes électorales soit près de 1,47 millions d’électeurs au lieu de 2,2 millions.

      Dès lors, je m’excuse d’avoir oublié le terme « la plupart », qui était présent dans mon esprit, et d’avoir de ce fait éluder les droits civiques des 1,47 millions d’électeurs inclus dans les plus de 43 millions d’électeurs existants.

      Après ces précisions qui s’imposaient de ma part, l’analyse sur le paradoxe entre forte présence d’immigrés et faible score du FN n’est nullement remis en cause, de même que la Psychologie des foules qu’il utilise. Bien au contraire. Si les immigrés devenus français représentent près de 3,42% du corps électoral, le taux de participation aux élections est d’autant plus faible là où l’immigration est forte et donc où certains parmi eux disposent du droit de vote. Si le taux de participation au premier tour des élections présidentielles de 2012 entre les trois villes citées en comparaison est proche (Hénin Beaumont 73,38% / Lens 72% / Sevran 73,42%) mais moindre que la participation nationale de 79,47 %, la différence est notable lorsqu’il s’agit d’élections bien plus locales comme celles des législatives où les taux de participation étaient les suivants: Hénin Beaumont 57,12 % et 2ème tour 59,18 % avec une part de 3,28% d’immigrés dans sa population/ Lens 53,14 % et 2ème tour 51,79 % avec une part de 6% d’immigrés dans sa population/ Sevran 48,64 % au premier tour avec une part de 29,72% d’immigrés dans sa population.

      Lors des élections, la mobilisation des immigrés devenus des électeurs français a toujours été une préoccupation des représentants politiques du PS, du Front de Gauche et des verts. Les négociations de Patrick Mennucci avec son adversaire Samia Ghali, « une représentante de la diversité » qui n’a pas réussi à mobiliser un électorat acquis de fait et qu’elle croyait voir dans les urnes pour gagner les primaires, en est l’une des illustrations.

      • Bonjour Tmatique
        Il n’y a pas de mal.
        Le problème c’est que l’on ne dispose pas de statistiques sur les votes des immigrés.
        Les français immigrés dont on connait le nombre ne sont peut-être pas inscrits, donc vous parlez de taux de participation qui est chiffre peu fiable.
        En plus il existe des enfants d’immigrés qui sont français mais perçus par le FN comme étranger.
        Comme d’habitude (contrairement aussi pays anglo-saxons) la réalité des faits est occulté par l’état, réalité qui peut être fantasmée et récupérée par tout les mouvements politiques: « L’immigration, c’est mal, l’immigration c’est bien ».
        Oui vous avez raison, la stratégie politique demeure fidèle aux analyses faites par Gustave Le Bon, leur stratégie est basé sur l’ignorance.

        • Nous sommes d’accord, gillib, et vous avez entièrement raison sur le fait que nous ne disposons pas de statistiques sur le vote des immigrés.
          Par contre, le taux de participation mentionné est fiable puisqu’il est fourni par le gouvernement juste après les élections même si il ne mentionne pas effectivement le taux de participation des immigrés dont je ne fais mention à aucun moment. C’est pour cette raison que j’ai écris « le taux de participation aux élections est d’autant plus faible là où l’immigration est forte » en ne faisant qu’un parallèle entre le taux de participation de l’ensemble des électeurs dans trois communes et la part de l’immigration recensée dans chacune d’elles par l’INSEE. Pas une conjecture sur le vote des immigrés. Juste un complément à l’article sur ce sujet. C’est d’ailleurs ce qu’on fait les Suisses lors du dernier référendum et ils se sont rendus compte que ce sont les suisses les moins exposées à l’immigration qui s’opposent à l’immigration, en l’occurrence européenne.
          De toutes façons, vous l’avez bien compris, il ne s’agissait pas de faire un débat sur l’immigration

    • en effet @ gillib il y est fait distinction entre étranger et immigré
      comme quoi il faut se méfier des affirmations d’ ou qu elles viennent …….

  • Ou plutôt :

    Le caractère des foules qu’elles manifestent, sont la faible aptitude au raisonnement, l’absence d’esprit critique, l’irritabilité, la crédulité et le simplisme, on découvre aussi dans leur décision LA JUSTIFICATION des meneurs… »

    C est la foule qui crée ses meneurs et non l inverse

    • L étatisme, le socialisme et l égalitarisme démocratique n ont pas été crées ex-nihilo, ils sont le résultat d une demande légitime d une majorité qui demande cette tutelle

      • Bonjour liberal think
        « demande légitime » demande certes, légitime c’est à voir 😉

        • La légitimité est sous tendu par la majorité
          Et la majorité qui impose un choix est la démocratie

          D ou le qualificatif de légitime

          • liberal think: « Et la majorité qui impose un choix est la démocratie »

            La France n’est pas une démocratie. Le peuple n’a aucun choix, ne vote aucune lois.

      • liberal think: « ils sont le résultat d une demande légitime d une majorité qui demande cette tutelle »

        Personne dans le peuple n’a voté les 120’000 lois et 420’000 décret.

        C’est tout à fait différent de voter pour une personne qui vous promet la lune ou sur une loi ou un impôt précis. Dans un cas on est dans l’infantilisation dans l’autre on est plus dans la responsabilité, l’examen des faits, du mécanisme, des buts poursuivi et des résultats attendu.

  • Les fort justes observations de Lebon sont la conséquence d’une observation faite en son temps par Platon: la majorité est ignare et bête et la laisser décider de la gestion des affaires, c’est se faire conduire par des ânes. Pour se faire élire, il faut dire à la majorité ce qu’elle veut entendre; cela s’appelle la démagogie, soeur jumelle de la démocratie.

  • J’espère que la présidente de France Alzheimer, lui a bien dit « nous n’avions pas oublié vos promesses Mr Hollande » !

  • Dans une démocratie responsable, les électeurs devraient prouver qu’ils ont au moins lu les programmes de ceux ou celles pour qui ils votent.

    • Eric Companie: « Dans une démocratie responsable, les électeurs devraient prouver qu’ils ont au moins lu les programmes de ceux ou celles pour qui ils votent. »

      Dans une vraie démocratie les élus ou des citoyens pondent des lois (par initiative) et après ils votent pour choisir de les appliquer ou pas (referendum). C’est la démocratie semi-directe qui font des pays qui l’appliquent les plus libéraux.

      En l’état la France est une monarchie parlementaire.

  • Les Anciens enseignaient que la vertu suprême est la recherche de la Vérité
    Or James Surowiecki montre que la foule anonyme, le processus du marché aboutit à une connaissance plus sûre.
    Le Libéralisme est la voie politique vers la Vérité.
    C’est la théorie politique la plus cohérente pour satisfaire le plus grand nombre, l’individu anonyme et lambda.
    https://www.randomhouse.com/features/wisdomofcrowds/Q&A.html

  • je vous conseille de lire deux théoriciens contemporains de la Science Politique sur les foules:(1) L a sagesse des foules (Wisdom of Crowds), théorisé par James Surowiecki, c’est la foule qui prend les meilleures décisions. le marché est la meilleur mécanisme pour les décisions.
    (2) Dans le même registre, le Prix Nobel Thomas Shelling a montré comment les communautés s’agglomèrent spontanément en s’excluant dans les villes Américaines, selon la race et les revenus, alors que les sondages révèlent que ces personnes refusent l’exclusion.

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