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ENTREPRISEUber attaqué dans le monde entier

Uber attaqué dans le monde entier

ENTREPRISELes actions en justice se multiplient...
L'application Uber, géant mondial du véhicule de tourisme avec chauffeur, prise en photo dans une voiture à Berlin, le 24 avril 2014
L'application Uber, géant mondial du véhicule de tourisme avec chauffeur, prise en photo dans une voiture à Berlin, le 24 avril 2014 - Britta Pedersen DPA
Philippe Berry

P.B. avec AFP

Uber dans la tourmente. La start-up de transport privé, désormais valorisée à plus de 40 milliards de dollars, est attaquée en justice un peu partout dans le monde, par des villes qui lui l'accusent de ne pas respecter les régulations en vigueur. Le point.

Aux Etats-Unis. Vendredi, les villes de San Francisco et Los Angeles ont entamé une action commune contre Uber, l'accusant «d'avoir fait des déclarations fausses et trompeuses au consommateur». Contrairement aux sociétés de taxi, Uber n'effectue notamment pas de vérification des antécédents judiciaires des chauffeurs via leur empreinte digitale mais sous-traite cette tâche. Egalement poursuivi, son concurrent Lyft a finalement payé 500.000 dollars dans un accord à l'amiable. Uber a encore imposé une surtaxe de 4 dollars pour les courses à l'aéroport de San Francisco plusieurs mois avant que l'exploitant n'impose ces frais de péage. La veille, c'était la ville de Portland qui avait porté plainte contre Uber pour «lancement illégal».

En Europe. Uber a été interdit mardi en Espagne et lundi aux Pays-Bas. A Madrid, un juge saisi en référé par l'association des taxis, «a ordonné la cessation et l'interdiction sur tout le territoire national du système Uber mettant en contact en ligne les usagers et les chauffeurs». Le magistrat a fait valoir que ces chauffeurs amateurs ne disposaient pas des autorisations administratives nécessaires pour le transport de personnes. Interdit à Berlin, Uber continue d'opérer dans la capitale allemande. A Paris, une décision doit être rendue vendredi sur le service UberPop.

En Asie. En Inde, Uber a été interdit à New Dehli mardi suite au viol présumé d'une passagère par un conducteur. La mesure concerne également toutes les autres sociétés Web de covoiturage. Le chauffeur indien était en liberté sous caution après avoir été poursuivi dans une autre affaire de vol et de viol. Uber a bien obtenu un certificat, mais il semble qu'il suffise de verser un pot-de-vin d'environ 100 dollars aux autorités locales pour nettoyer son casier. Uber vient également d'être interdit en Thaïlande.

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