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Hollande n’a « ni le moyens, ni la volonté de dégager 50 milliards d’économies », affirme Gorce 

Gaëtan Gorce, le sénateur socialiste de la Nièvre, a écrit lundi que François Hollande n’avait « ni les moyens » ni « la volonté de dégager 50 milliards d’économies supplémentaires » annoncés d’ici la fin du quinquennat. Cette annonce, est selon lui, un « leurre destiné à enfumer » la Commission européenne.

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Pour le sénateur socialiste Gaëtan Gorce, François Hollande ne veut pas réaliser 50 milliards d’économies supplémentaires.

Par Les Echos

Publié le 17 févr. 2014 à 12:04

« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! ». C’est sans doute en citant Voltaire que les conseillers de François Hollande à l’Elysée on pris connaissance du message posté lundi par le socialiste Gaëtan Gorce. Le sénateur socialiste de la Nièvre affirme notamment à propos du président de la République : « Il faut saluer l’habileté tactique du Président qui a su imposer son agenda et reprendre ainsi la main ». Le pacte de responsabilité qu’il appelle de ses voeux « n’a d’autre objet que de pérenniser sous une forme différente le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), mis en place voici plus d’un an sans exigence de réciprocité à l’égard du patronat ». Surtout, écrit Gaëtan  Gorce : « le président n’a ni les moyens, ni plus encore la volonté de dégager 50 milliards d’économies supplémentaires ».

« Social-démocrate, le président appartient toujours à la gauche et n’a nullement l’intention d’infliger au pays une diète supplémentaire. Le voudrait-il, il sait que celui-ci ne le supporterait pas. Il s’agit donc d’un leurre visant à enfumer la Commission avec laquelle la France a rendez-vous en avril », analyse poursuit le sénateur de la Nièvre. « Passé cette date, le gouvernement n’oubliera pas les engagements pris, l’exécutif étant bien conscient de la nécessité de ne pas laisser dériver les comptes, mais il les limitera au strict nécessaire », prédit-il.

Hollande et l’Europe

« Hollande cherche à épargner aux Français, et on lui en sait gré, une rigueur trop brutale mais ne croit manifestement pas, et on peut le lui reprocher, dans la capacité de la France à faire bouger le rapport de forces en Europe. C’est pourtant cette option qu’il faudrait privilégier en défendant à Bruxelles nos intérêts vitaux qui sont ceux de l’industrie et de l’emploi que nous ne pourrons sauver sans une relance par l’investissement », conclut le sénateur.

Les Echos

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