Comment la France s’est retrouvée piégée en Centrafrique

Alors que le Parlement se prononce aujourd’hui sur la prolongation de l’opération Sangaris, retour sur quinze mois de crise.

Ce devait être court et pas trop compliqué. Ce sera long et c’est déjà très difficile. L’intervention militaire française en République centrafricaine (RCA) ne se passe pas comme prévu. Alors que les députés doivent se prononcer, mardi, sur la prolongation de l’opération Sangaris, il faut revenir un peu plus d’une année en arrière pour mieux comprendre comment la France s’est elle-même piégée dans cette affaire.

Le 10 décembre 2012, les rebelles de la Seleka, une coalition de plusieurs groupes majoritairement musulmans, déclenchent leur offensive depuis leur fief du nord-est de la RCA. Au terme de plus de trois mois de combats, entrecoupés de discussions, ils prennent le pouvoir à Bangui le 24 mars, renversant le président Bozizé, qui s’enfuit. Des rebelles peu recommandables chassent un président qui ne l’est guère plus, arrivé au pouvoir neuf ans plus tôt à la suite d’un coup d’Etat.

Volens nolens, la France se retrouve impliquée dans les affaires de son ancienne colonie d’Oubangui-Chari.

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Secret Défense Par Jean-Dominique Merchet

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