POLITIQUE - Durant son coup de force, Stéphane Gatignon a reçu le soutiens de plusieurs personnalités politique de premier plan, parmi lesquels Manuel Valls ou encore Cécile Duflot.

POLITIQUE - Durant son coup de force, Stéphane Gatignon a reçu le soutiens de plusieurs personnalités politique de premier plan, parmi lesquels Manuel Valls ou encore Cécile Duflot.

L'Express

Sa persévérance a payé. Le maire EELV de Sevran (Seine-Saint-Denis) Stéphane Gatignon a annoncé jeudi qu'il cessait la grève de la faim qu'il a commencée vendredi pour obtenir des moyens supplémentaires pour les communes les plus pauvres, dont la sienne.

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Aux termes d'un compromis passé avec le gouvernement, le budget de Sevran sera crédité, selon Stéphane Gatignon, d'une "dotation budgétaire structurelle qui reste à définir, mais qui sera aux alentours de 5 millions d'euros par an", somme qu'il réclamait.

"Nous avons obtenu gain de cause, c'est une victoire, je suis fier", a déclaré Stéphane Gatignon avant de replier la tente dans laquelle il a mené pendant cinq jours son mouvement. "Je vais me réalimenter progressivement, d'abord des bouillons et des soupes", a-t-il dit.

De longues tractations

Un dénouement positif alors que les discussions semblaient tourner en rond. Mardi, Stéphane Gatignon s'était dit "humilié" à l'issue des discussions parlementaires. Le gouvernement avait en effet adopté à l'Assemblée une revalorisation de la dotation de développement urbain (DDU) de 50%. Un effort "minimal et insuffisant" jugeait alors l'édile de Sevran, qui lui, demandait une hausse de 180 à 200 millions d'euros de la dotation de solidarité urbaine (DSU).

Durant sa grève de la faim, le maire de Sevran a reçu un bon nombre de soutiens de poids parmi les personnalités de gauche: Manuel Valls, Cécile Duflot, Jean Lassalle ou encore Bruno Le Roux.

A l'inverse, il a également été la cible des critiques de certains membres du gouvernement, qui jugeaient son action "trop extrême" sur la forme.

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