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Ces clandestins exploités dans des «fermes» de cannabis

Dans plusieurs pièces de la «ferme», les policiers découvrent les installations nécessaires à la culture du cannabis. Sébastien SORIANO/Le Figaro

Débarqués en France, des migrants vietnamiens étaient contraints de travailler dans des «fermes» de cannabis pour rembourser les 15.000 euros de leur voyage. Le Figaro a assisté lundi au démantèlement de cette filière criminelle hors norme.


Envoyé spécial à Ingwiller

Au troisième coup de bélier, la porte vole en éclats. Il est 6 heures du matin, ce lundi 3 décembre, quand une quinzaine de policiers en gilet pare-balles font irruption dans la bâtisse à la façade lépreuse plantée au cœur d'Ingwiller, petit village alsacien engourdi par le givre. À la lumière de leurs lampes torches, ils explorent les trois étages encombrés d'un improbable capharnaüm où se mêlent des bidons d'engrais hollandais, des gants de chirurgien et de jardinier, des sécateurs, des reliefs de repas et des canettes de bière vides. Derrière une enfilade de pièces secrètes disséminées de la cave au grenier et accessibles par des trappes dérobées où l'on doit se faufiler, les fonctionnaires découvrent une vraie petite forêt vert émeraude. Au total, plus d'un millier de plants de cannabis qui prospèrent à la lumière de puissantes lampes à sodium surmontées de réflecteurs argentés. Des plaques thermiques ont été rivées aux fenêtres pour protéger les végétaux du…

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10 commentaires
  • Claude60

    le

    Et Cécile DUFLOT EELV veut dépénaliser le cannabis, elle veut en même temps dépénaliser la traite humaine. Beau programme pour les EELV!!

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