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Jean-Marc Ayrault "assume ce qui a été décidé sur Florange"

"François Hollande n'a jamais promis qu'il sauverait toutes les usines", affirme le premier ministre dans un entretien au "Journal du dimanche".

Le Monde avec AFP

Publié le 09 décembre 2012 à 10h15, modifié le 09 décembre 2012 à 10h15

Temps de Lecture 2 min.

Jean-Marc Ayrault admet que

Critiqué par les syndicats après l'accord conclu avec le géant mondial de l'acier ArcelorMittal sur l'avenir du site de Florange (Moselle), Jean-Marc Ayrault "assume parfaitement ce qui a été décidé" et assure "ne pas mentir aux Français", dans un entretien au Journal du Dimanche publié le 9 décembre.

Le chef du gouvernement reconnaît toutefois que "la communication a été insuffisante" sur certains aspects du dossier d'ArcelorMittal, qui a valu au président et à son premier ministre de nombreuses critiques en France.

Une nationalisation du site ArcelorMittal de Florange, envisagée un temps par le gouvernement, constituerait, selon M. Ayrault, "un processus long et semé d'obstacles juridiques" qui "coûterait au moins un milliard d'euros". "Mettre autant d'argent pour un résultat hypothétique en matière industrielle et en termes d'emplois n'est pas le choix que nous avons retenu. Je rappelle qu'il n'y aura pas de plan social à Florange", ajoute-t-il.

"LES GENS N'ONT PAS COMPRIS"

Sur le projet Ulcos de captation du CO2, "le sujet est compliqué, la communication a sans doute été insuffisante, les gens n'ont pas compris", reconnaît M. Ayrault. "Le premier projet Ulcos, appelons-le Ulcos 1, n'était pas réalisable en l'état, pour des raisons techniques. Le gouvernement a obtenu de Mittal qu'il s'engage dans Ulcos 2, c'est-à-dire qu'il poursuive le travail nécessaire pour lever les obstacles techniques actuels".

Lire : "Qu'est-ce que le projet Ulcos, sur le site de Florange ?"

"J'agis sans semer des illusions. Sur Florange j'assume parfaitement ce qui a été décidé. Je ne mens pas aux Français", affirme le chef du gouvernement, qui se veut "garant" des engagements pris par Mittal.

"HOLLANDE N'A JAMAIS PROMIS DE SAUVER TOUTES LES USINES"

Interrogé sur le sort de la raffinerie Petroplus Petit-Couronne (Seine-Maritime), où s'était rendu François Hollande durant la campagne électorale pour l'élection présidentielle, M. Ayrault rappelle qu'un "délai a été donné pour que l'offre de reprise de NetOil soit finalisée". "Nous suivons cela au jour le jour, heure par heure, nous agissons pour que cela continue", ajoute-t-il, avant d'affirmer que "François Hollande n'a jamais promis qu'il sauverait toutes les usines". "Notre pays est dans un état grave, nous oeuvrons pour le redressement. Et nous nous battons sur tous les dossiers".

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Le projet de loi pour empêcher la fermeture de sites rentables, promis par le chef de l'Etat durant la campagne "est toujours sur la table" et "inclus dans la négociation sur la sécurisation de l'emploi qui est en cours" entre patronat et syndicats, assure-t-il. "Mais si l'on veut être précis, même si cette loi avait été votée, elle n'aurait rien changé dans le cas de Florange", ajoute M. Ayrault. "En revanche, sans la victoire de François Hollande, les 630 salariés des hauts-fourneaux seraient sur le carreau, Mittal n'aurait pas décidé d'investir 180 millions d'euros et le projet Ulcos 2 ne serait pas possible".

Lire aussi : "Florange : la semaine de toutes les déconvenues"

Le Monde avec AFP

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