Deux ans de prison avec sursis, 50 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité ont été requis, lundi 18 mars, par le procureur du tribunal correctionnel de Marseille à l'encontre de la députée socialiste Sylvie Andrieux, jugée pour détournement de fonds publics.
"Mme Andrieux, en tant que dépositaire de l'autorité publique, a endossé le rôle d'ordonnateur des dépenses" du conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, dont elle était vice-présidente au moment des faits, entre 2005 et 2008, dans un but de "clientélisme électoral", a affirmé le procureur Jean-Luc Blachon dans son réquisitoire.
L'enquête avait été ouverte à la mi-2007 et porte sur le détournement présumé de quelque 740 000 euros de subventions de la région. L'ex-vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, députée depuis 1997, est accusée d'avoir, en toute connaissance de cause, présenté au vote du conseil régional des dossiers de demandes de subvention d'associations fictives, créées avec l'unique objectif de rétribuer des personnes l'ayant aidée à s'implanter et à se faire élire dans certains quartiers, notamment dans le 14e arrondissement.
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