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Carlton de Lille : les juges soupçonnent DSK d'être "l'instigateur" du réseau

Les juges s'emploient à démontrer que Dominique Strauss-Kahn savait que les femmes présentes lors de rencontres étaient des prostituées rémunérées.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 24 janvier 2013 à 09h43, modifié le 24 janvier 2013 à 09h43

Temps de Lecture 1 min.

La chambre d'appel de la cour d'appel de Douai a rejeté, le 19 décembre, les demandes de nullité de procédure dans l'affaire dite du Carlton, validant l'instruction menée depuis mars 2011 par des magistrats lillois.

Les juges instruisant l'affaire dite du Carlton de Lille estiment que plusieurs indices rendent la participation "effective et déterminante" de l'ancien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn dans des actes de proxénétisme, affirme jeudi le quotidien Le Figaro. "Les juges estiment que des indices graves ou concordants rendent 'vraisemblable' la participation effective et déterminante" de DSK dans des "actes de proxénétisme", affirme le journal, qui a pris connaissance de la décision prise le 19 décembre par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai validant l'instruction.

Les juges s'emploient à démontrer que Dominique Strauss-Kahn savait que les femmes présentes lors de rencontres étaient des prostituées rémunérées, selon Le Figaro. Ils s'appuient également sur l'existence d'une "garçonnière" à Paris. Les magistrats estiment que DSK "n'aurait pas été un simple bénéficiaire de ces parties fines mais aurait "initié et largement favorisé en toute connaissance de cause la mise en place d'un système fondé sur la complaisance de son entourage immédiat dans le but de satisfaire ses besoins sexuels", rapporte encore Le Figaro.

La chambre d'appel de la cour d'appel de Douai avait rejeté le 19 décembre les demandes de nullité de procédure dans l'affaire dite du Carlton, validant l'instruction menée depuis mars 2011 par des magistrats lillois. La défense de Dominique Strauss-Kahn avait annoncé qu'elle allait se pourvoir en cassation.

L'ancien ministre socialiste, mis en examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée" dans cette affaire, est soupçonné d'avoir contribué à animer un réseau de prostitution à son profit avec plusieurs proches aux Etats-Unis et en France. L'ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI) affirme qu'il ne savait pas que les femmes qui lui avaient été présentées étaient des prostituées.

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Onze personnes ont été mises en examen dans cette affaire. Dominique Alderweireld, dit "Dodo la saumure", exploitant de "bars montants" en Belgique, a été le dernier en date mercredi, à l'issue d'une garde à vue.

Le Figaro rappelait mercredi que "la plupart des protagonistes – quelques prostituées exceptées – ont, jusqu'à présent, validé la thèse d'un homme à l'emploi du temps surchargé croyant participer à des soirées libertines".

Le Monde avec AFP et Reuters

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