Guitare Festival. En Polynésie, un "Tri Martolod" en tahitien !

Photo Frédéric Jambon
Photo Frédéric Jambon
Le Tahiti Guitare Festival reçoit cette année trois formations bretonnes : Jean-Charles Guichen & Claire Mocquard (guitare & violon), le quartet à l'esprit rock festif Mask ha Gazh et la formation celto-berbère Tayfa.
Elles sont les têtes d'affiche de cet événement musical majeur dans la vie de la Polynésie française. Il est organisé par un Morlaisien d'origine et son équipe. A Tahiti, tout le monde l'appelle par son nom de chanteur populaire, Léo Marais. Pour l'état-civil, il demeure Frédéric Dafniet.
La couverture médiatique réservée au Tahiti Guitare Festival témoigne de son importance. Depuis son arrivée lundi soir à l'aéroport de Faaa, au terme de 23 heures de voyage, la délégation bretonne se voit déployer le tapis rouge. Pleines pages sur les trois groupes dans les deux quotidiens de l'île, Les Nouvelles et La Dépêche de Tahiti, participation aux émissions-phare des principales radios, passages télévisés répétés dans le JT de Polynésie première...

Fest-noz improvisé
Le festival dure trois jours. Il a démarré jeudi soir sur un double spectacle : celui des chants et danses de la compagnie polynésienne Tamariki Poerani et du duo Jean-Charles Guichen & Claire Mocquard.
Ils sont produits deux fois dans cet ordre, sur la scène de la salle Matisse de l'hôtel Méridien de Punaauia, théâtre du festival depuis sa création il y a six ans.
Avec ses chanteurs (euses), ses joueurs de guitares et de ukélélé, ses danseuses et danseurs, Tamariki Poerani respecte et rénove à la fois les traditions polynésiennes.
Jean-Charles Guichen, d'abord seul, puis rejoint par sa compagne Claire Mocquard, a enthousiasmé l'assistance de 300 personnes environ par l'énergie et la virtuosité de son jeu de guitare acoustique. Le maître de l'accord ouvert a interprété quelques-uns des titres de son dernier album, « Chadenn Denel ». Ses compositions se basent sur des rythmes de danses bretonnes : gavotte, an dro, scottish, kost a'ch hoat...
Des Bretons présents dans le public ont improvisé un fest-noz en ne résistant pas au plaisir d'une danse collective. Mais le clou de la soirée fut quand Tamariki Poerani et le duo breton se sont rejoints sur scène pour interpréter ensemble, « en première mondiale », une version savoureuse de « Tri Martolod » en tahitien !

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