Falorni opposé à un retour de Royal
Le député de Charente-maritime Olivier Falorni (Radical, républicain, démocrate et progressiste) s'est montré très sceptique aujourd'hui quant à un retour de Ségolène Royal au gouvernement, une hypothèse que l'ancienne ministre et candidate à la présidentielle n'exclut pas elle-même. "Les désirs d'avenir de Mme Royal n'intéressent qu'elle" a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Le vainqueur de Ségolène Royal au second tour des dernières législatives a ensuite rappelé la consigne donnée par Jean-Marc Ayrault en début de quinquennat selon laquelle tout ministre battu aux législatives devrait démissionner. Selon lui, cette "jurisprudence" doit s'appliquer au cas Royal. Le député a aussi ajouté qu'il n'était "pas sur que cela [un retour de Royal] soit la meilleure solution pour la gauche en 2013".
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Lundi à Poitiers, la présidente PS de Poitou-Charentes s'était comparée à un joueur de sport collectif sur la touche mais prêt "à rentrer sur le terrain", laissant entendre qu'elle saisirait une éventuelle opportunité d'entrer au gouvernement. Ségolène Royal n'a jamais caché conserver des ambitions nationales. Elle avait ainsi laissé clairement entendre qu'elle serait candidate au perchoir de l'Assemblée nationale avant d'être battue par Olivier Falorni. Depuis, elle a multiplié les réceptions de ministres venus en Poitou-Charentes exposer des projets d'envergure nationale, notamment Michel Sapin, ministre du Travail, sur les emplois d'avenir, ou encore, jeudi dernier la ministre de la Santé Marisol Touraine venue parler des déserts médicaux.
