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Ouverture du procès en appel de l'hormone de croissance

La cour d'appel de Paris rejuge à partir de lundi ce douloureux dossier. En première instance, l'ensemble des médecins et personnels médicaux avaient été relaxés.

Le Monde avec AFP

Publié le 04 octobre 2010 à 08h09, modifié le 04 octobre 2010 à 13h50

Temps de Lecture 1 min.

Le tribunal correctionnel de Paris, jugeant l'affaire de l'hormone de croissance, a prononcé le 14 janvier 2009 une relaxe générale des six prévenus au procès de l'hormone de croissance.

La cour d'appel de Paris rejuge à partir du lundi 4 octobre le douloureux dossier de l'hormone de croissance. En première instance, l'ensemble des médecins et personnels médicaux prévenus avaient été relaxés, au grand dam des familles des jeunes gens morts dans les années 1980. Selon l'Association des victimes de l'hormonde de croissance, 120 d'entre eux sont morts. Ils avaient été traités avec des hormones de croissances d'origine humaine, et ont succombé à la maladie de Creutzfeldt-Jacob (MCJ).

Seuls deux médecins seront jugés lors de cette audience : Fernand Dray, 88 ans, ancien responsable d'un laboratoire de l'Institut Pasteur, et Elisabeth Mugnier, 61 ans, pédiatre à la retraite. Ils répondront, entre autres, d'homicide involontaire en raison de graves négligences présumées dans les opérations d'élaboration de l'hormone qu'ils supervisaient. Trois autres personnes seront rejugées, mais uniquement sur les intérêts civils ; elles n'ont donc à craindre que d'éventuels dommages et intérêts.

Deux autres prévenus sont morts depuis le premier procès : Marc Mollet, ancien responsable du conditionnement du médicament à la Pharmacie centrale des hôpitaux, et surtout le professeur Jean-Claude Job, ancien président de l'association France Hypophyse et acteur-clé du dossier. Jean-Claude Job est mort le 6 octobre 2008, entre la fin du procès et le jugement, en janvier 2009. Quatre ans de prisons avaient été requis à son encontre, mais le tribunal n'avait pas pu se prononcer sur son cas. La structure qu'il dirigeait avait le monopole du traitement à l'hormone de croissance à l'époque des faits.

Les autres prévenus avaient tous été relaxés, le tribunal ayant estimé que rien ne permettait d'affirmer que les médecins avaient conscience d'exposer les malades traités par ce médicament au risque de contamination par la MCJ, une maladie "tellement rare que les pédiatres en ignoraient le nom". Le parquet avait fait appel de trois des relaxes.

Pour en savoir plus :

– Les principaux extraits du jugement

– La couverture du procès en première instance par Pascale Robert-Diard, sur le blog Chroniques judiciaires

Le Monde avec AFP

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