Publicité

L'actionnariat salarié résiste plutôt bien à la crise

Selon une étude du cabinet de conseil Hewitt Associates, 88 % de sociétés cotées à la Bourse de Paris assurent avoir, en 2010, davantage encouragé leurs salariés à devenir actionnaire.

Envers et contre la crise, l'actionnariat salarié a le vent en poupe, si l'on en croit une étude du cabinet de conseil Hewitt Associates, qui a interrogé 56 entreprises, cotées à la Bourse de Paris, au CAC 40, au SBF 120 ou au SBF 250. Parmi elles, 88 % assurent avoir, en 2010, davantage encouragé leurs salariés à devenir actionnaire, 92 % par le biais de FCPE (fonds communs de placement d'entreprise), 47 % via des actions. Et 26 % des entreprises proposent des actions gratuites, ce qui représente presque deux fois plus qu'en 2009.

L'an dernier, malgré la crise, elles ont continué à accompagner leurs salariés dans leur effort d'épargne : près de la moitié des entreprises ont mis en place un abondement. Près de 70 % des entreprises veillent en outre à élaborer de nouveaux plans d'actionnariat salarié au moins tous les deux ans. Convaincues de l'intérêt managérial de cet actionnariat, 91 % des entreprises l'utilisent pour renforcer le sentiment d'appartenance des salariés et 63 % pour muscler la motivation des troupes.

Enfin, 59 % y voient plus pragmatiquement un avantage financier supplémentaire, qui complète des rémunérations parfois en panne. Mais l'actionnariat salarié n'offre pas que des avantages… Trop fort, il serait même un obstacle si l'entreprise veut ouvrir son capital : 50 % des sociétés (contre 27 % en 2009) évoquent une réticence de leurs actionnaires principaux au développement de l'actionnariat salarié.

L'actionnariat salarié résiste plutôt bien à la crise

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
5 commentaires
    À lire aussi