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L'ancien médecin des Bleus règle ses comptes

Jean-Pierre Paclet, ancien médecin de l'équipe de France, pointe des anomalies dans le sang de certains joueurs, dans son livre "L'Implosion", à paraître jeudi.

Le Monde avec AFP

Publié le 25 août 2010 à 08h42, modifié le 25 août 2010 à 17h30

Temps de Lecture 1 min.

Zinedine Zidane félicité par Youri Djorkaeff, Marcel Desailly et Lilian Thuram, après son deuxième but face au Brésil lors de la finale du Mondial 1998.

Certains joueurs de l'équipe de France, juste avant la Coupe du monde de football de 1998, qu'ils ont remportée, "présentaient des analyses de sang suspectes", indique mercredi 25 août Le Parisien/Aujourd'hui en France, qui s'appuie sur les affirmations de l'ancien médecin des Bleus.

"Des analyses de sang ont révélé des anomalies sur plusieurs Bleus juste avant la Coupe du Monde 1998. On peut avoir de forts soupçons quand on connaît les clubs où certains joueurs évoluaient, notamment ceux du championnat en Italie", écrit dans son livre L'Implosion (éditions Michel Lafon), à paraître jeudi, Jean-Pierre Paclet, médecin entre 1993 et 2008 de l'équipe de France Espoirs puis de l'équipe de France, celle qui ira en finale du Mondial de 2006.

Dans un entretien au journal, le médecin, qui se livre par ailleurs à une avalanche de révélations sur les relations au sein de l'équipe nationale, précise qu'il ne fait que dire "ce que tout le monde sait". "Je n'ai rien inventé. Avoir un taux d'hématocrite élevé ne prouvait pas qu'ils avaient pris de l'EPO. Comme il n'y avait pas de preuves, on ne les a pas embêtés."

Néanmoins, "c'est de notoriété publique qu'il y avait des pratiques pour le moins limites à la Juventus [de Turin, NDLR] à l'époque", club dans lequel jouaient notamment Zinedine Zidane et Didier Deschamps, affirme M. Paclet.

"LA RAISON D'ÉTAT L'A EMPORTÉ"

Le médecin, qui n'était pas en fonction au sein de l'équipe de France en 1998, écrit dans son livre : "Je ne sais pas ce que j'aurais fait à la place de Jean-Marcel Ferret, le médecin de l'équipe de France de l'époque. Il était face à un cas de conscience."

Ce dernier, interrogé par le journal, assure qu'il "tombe des nues" face à ces accusations : "Nous n'avons rien trouvé. Il n'y a eu que deux légères anomalies au niveau de taux d'hématocrite. Mais elles étaient liées à la fatigue du championnat", dit-il.

Au final, "la raison d'Etat l'a emporté. C'était plus fort que tout. Il n'y avait rien à faire. Et puis, cette année-là, il y a eu de la croissance à la clé pour le pays ; alors, vous savez... Rien ne dit cependant que si on avait poussé les analyses on aurait trouvé des preuves", ajoute M. Paclet.

Le Monde avec AFP

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