1. E-réputation, identités numériques : enjeux, outils, méthodologies «Les hommes se distinguent par ce qu’ils montrent et se ressemblent par ce qu’ils cachent.» Paul Valéry, Tel Quel, dans Œuvres II, éd. La Pléiade, p. 781 Olivier Ertzscheid Université de Nantes. IUT de La Roche sur Yon McF Sciences de l’Information www.affordance.info Intervention URFIST Bretagne / Pays de Loire / Formation du 4 Mai 2010 Creative commons. Paternité. Pas d’utilisation commerciale. Partage à l’identique. Plus de renseignements sur : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/
14. Identité (num) = somme de mes traces (num) Traces « profilaires » : ce que je dis de moi = QUI JE SUIS Traces « navigationnelles » : où je vais, qui je lis, où je commente = COMMENT JE ME COMPORTE Traces « inscriptibles » : ce que j’exprime, publie, édite = CE QUE JE PENSE
17. L’identité numérique est celle qu’un individu s’attribue à lui-même sur les réseaux : des éléments d’authentification : ID, adresse IP, email, password, nom, prénom, pseudo … des données : personnelles, administratives, bancaires, professionnelles, sociales … des signes de reconnaissance : photo, avatar, logo, image, graphisme … et des « traces numériques » encore plus évanescentes : tags, liens, publications diverses et disséminées Image de Fred Cavazza, définition de Lionel Maurel (cf biblio)
23. Identités & identifiants Standardisés ? Oauth Pour les développeurs d'une application accédant à une API, OAuth est une façon de publier et d'intéragir avec des données protégées. Pour les développeurs fournissant une API, OAuth permet de donner accès aux données tout en protégeant le pseudo et mot de passe des utilisateurs xAuth Participating services generate a browser token for each of their users. Publishers can then recognize when site visitors are logged in to those online services and present them with meaningful, relevant options.
24. Identités & identifiants « Embedded » Projet Firefox. Gestion directe depuis navigateur. Piste très sérieuse du fait de la concurrence et du rôle accru desdits navigateurs (Chrome, Firefox, IE)
25. Collections de traces (...) que nous laissons consciemment ou inconsciemment Identifications (et parfois « identités ») INVISIBLES Machineries de l’identification (personnalisation) au service d’une ingénierie de la transparence identitaire.
32. It’s a wonderful world ? Source : Julien PIERRE – http://www.identites-numeriques.net/ IDENTIFICATION Je dis qui je suis AUTHENTIFICATION Je prouve qui je suis AUTORISATION Je peux accéder aux ressources du système CERTIFICATION Un tiers prouve qui je suis
33. It isn’t a wonderful world. IDENTIFICATION Je dis qui je suis AUTHENTIFICATION Je prouve qui je suis AUTORISATION Je peux accéder aux ressources du système CERTIFICATION Un tiers prouve qui je suis Persistante (cookies) et transparente (syndrome de Blanche-neige) Le système accède à mes ressources (documents, réseaux, choix, recommandations, amis ...) Avatars, pseudonymats Absence de système de preuve Personnalisation : un tiers me dit ce que je dois être, où je dois aller, ce que je dois acheter ...
34. Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État à la Prospective et à l’Économie Numérique, a lancé le 01 février 2010 le label IDéNum ou l’identité numérique multiservices.
40. « Connaissances » 3. « Redocumentariser » l’identité « Redocumentariser, c’est documentariser à nouveau un document ou une collection en permettant à un bénéficiaire de réarticuler les contenus sémiotiques selon son interprétation et ses usages. » Manuel Zacklad in « Eléments théoriques pour l’étude des pratiques grand public de la documentarisation : réseaux et communautés d’imaginaire »
43. Question : quel est le plus grand dénominateur commun et/ou le plus petit commun multiple de nos identités documentaires numériques ? Nous sommes le PPCM de nos identités numériques Ils sont le PGDC de nos identités numériques ?
47. Identité numérique vécue Bernard Lhermitte Identité rassemblée, protégée, étanche aux autres si je le souhaite, confinée, confidentialisée (avatars, pesudonymats ...)
53. Pulsion scopique Désir de voir. Domaine du pulsionnel. Donc de l’irraisonnable. IMPUDEUR. IMPRUDENCE. SUREXPOSITION
54. Voir sans être vu Se protéger. Se cacher. Se préserver. Domaine de l’émotionnel PUDEUR. PRUDENCE. SOUS-EXPOSITION
55. Et le rêve devint réalité. Facebook comme nouveau panopticon. Tentation du contrôle. Instrumentalisation du pulsionnel. Rationnalisation du désir. Surveillance ET sous-veillance. IMPUDENCE ET PUDIBONDERIE DU SYSTEME
58. Dérive des continents « documentaires ». 1995 2005 2008 Web public Web privé Web personnel (Desktop) Web intime (Mail) Quoi ? indexé non-indexé Web public Web privé Web personnel (Desktop) Web intime (Mail) Web extime (blogs) Qui ? Web public Web privé Web personnel (Desktop) Web intime (Mail) Web extime (blogs) ? Pourquoi ?
61. Nos pratiques informationnelles ... Sont autant de « marquages » documentaires Et de stratégies identitaires ... chercher communiquer Tagger / indexer organiser s’orienter partager google talk earth print orkut API’s Web/documenet public Web/document` privé Web personnel (Desktop) Web intime (Mail) Web extime (blogs)
62. Economie « sociale » de l’identité numérique Web/document public Web/document` privé Web personnel (Desktop) Web intime (Mail) Web extime (blogs) Homogénéité des contenus Communautarisation des pratique Massification / Marchandisation Des accès Périmètre de l’identité numérique ?
68. Source : http://www.businessinsider.com/chart-of-the-day-revenue-per-unique-visitor-2010-3 Revenus de l’année divisés par moyenne du nombre mensuel de visiteurs unique
79. Consommation Marketing comportemental hyper-ciblé et géo-localisé Id num > Comportements de navigation > comportements d’achat Industries de la recommandation.
82. Big brother contre ... Big brother http://www.google.com/governmentrequests/
83. (eaux) Troubles identitaires Usurpation Avatars Pseudonymats Anonymat “ 'It will be an archipelago of named users, who get a lot of value from participating in that part of the ecosystem, but still set in an ocean of anonymity.” -- Clay Shirky
91. ORGANISÉS. Chez les jeunes, les « aventuriers de la toile » sont plutôt rares comparés aux « voyageurs organisés ». Une majorité a d’ailleurs balisé ses sentiers en utilisant des moteurs de recherche, en allant toujours sur les mêmes sites et en créant des « favoris ». Certains ont même des rituels de navigation et surfent selon un ordre déterminé. PRUDENTS. S’ils ont été contactés par des gens qu’ils ne connaissent pas, la majorité des jeunes, quel que soit leur âge, n’accepte pas de discuter avec eux. Ils refusent ainsi d’ajouter des contacts inconnus sur MSN ou Facebook, ils déclinent des invitations sur les jeux en ligne pour devenir partenaire temporaire ou membre d’une guilde et n’ouvrent pas les mails d’inconnus UN FOSSÉ QUI SE COMBLE / MOINS GRAND QU’IL N’Y PARAÎT
92. Passer de la sensibilisation à la formation Problématique « mainstream » Nouvelles litératies en passe d’être actées
93. Prévention Nouveaux hygiènismes identitaires ? Profils étudiants américains « nettoyés » avant entrée à l’université http://www.psyetgeek.com/lhyginisme-identitaire-des-tudiants-amricains
95. Données personnelles ? DES DONNEES « Ensemble des informations qui permettent sous quelque forme que ce soit, directement ou non, l’identification des personnes physiques auxquelles elles se rapportent ». DES TRAITEMENTS « toute opération ou ensemble d’opérations portant sur des données à caractère personnel, quel que soit le procédé utilisé ». Collecte, enregistrement, conservation, adaptation, modification, extraction, consultation, utilisation, communication par transmission, diffusion ou toute autre forme de mise à disposition, le rapprochement ou l’interconnexion, ainsi que le verrouillage, l’effacement ou la destruction » Lionel MAUREL
96. Données personnelles Techniques : Adresse IP, Cookies ... Déclaratives : mon profil facebook, date de naissance ... Navigationnelles : requêtes, types d’achats ... Comportementales (diachroniques) : historique de recherche
97. C’est la loi INFORMATION. La loi impose d’informer les personnes « fichées » que des données nominatives les concernant sont collectées DROIT DE RETRAIT. Ces personnes doivent avoir la possibilité d’être retirées du fichier ou d’obtenir la modification des données les concernant ; NON-DIVULGATION À DES TIERS. Il est interdit de divulguer ces informations à des tiers, sauf accord des personnes concernées ; DATE LIMITE DE VALIDITÉ . La durée de conservation des données doit être limitée dans le temps. SOURCE : LIONEL MAUREL
98. C’est le business Pot de terre des législations nationales contre ... (jack)pot de fer de la dérégulation des marchés
99. Rappel ... Source : http://www.businessinsider.com/chart-of-the-day-revenue-per-unique-visitor-2010-3 Revenus de l’année divisés par moyenne du nombre mensuel de visiteurs unique
100. Le carré magique des usages SHOPPING (digital cameras) HEALTH (Diabetes) TRAVEL (United 875) LOCAL (French Restaurant)
101. In(ter)férences Usagers apprécient « personnalisation » Moteurs ont besoin d’inférences pour optimiser personnalisation « Ads are content »
102. Fichiers « log » A chaque fois qu’un utilisateur se connecte, le serveur enregistre un log. 123.45.67.89 - 25/Mar/2007 10:15:32 - http://www.google.com/search?q=flowers - Firefox 2.0.0.7; Windows NT 5.1 - dac465aa86edd2dc
103. Une question de temps ... De 2003 à 2005, Google a implémenté un cookie expirant en ... 2038 ... Aujourd’hui : Préconisations G29 (rassemblement CNIL européennes) : 6 mois Google : Adresse IP « anonymisée » au bout de 9 mois (2 derniers chiffres seulement) Cookies supprimés au bout de 18 mois Microsoft : cookies supprimés au bout de 6 mois
106. Touchez pas au grisbi « Pas un mois ne passe en effet sans qu’une affaire de piratage massif de données ne fasse la une de la presse. Cette semaine , c’est 1,5 millions de comptes Facebook qui auraient été piratés. La semaine dernière , une attaque du système de mots de passe de Google était déjouée. Sans parler des milliers de données d’utilisateurs du site de la SNCF, auquel un pirate informatique aurait accédé le mois dernier ! » http://loi.blogs.liberation.fr/dufief/2010/04/fichiers-pirat%C3%A9s-qui-est-responsable-.html
116. Les outils payants Les marchés sont des conversations + Les conversations décident de la réputation = La réputation est un marché http://www.reputationdefender.com
119. Moteurs de recherche de personnes 123People.com / Racheté par PagesJaunes en Mars 2010 (demo) Pipl.com Yoname .com Spyple Points communs Tous des « méta-moteurs » / « agrégateurs » Exploitent « privacy defaults » Explorent « web invisible » (Bases de données gouv)
120. Moteur de recherche « de voisinage » Intelius.com Everyblock.com / http://chicago.everyblock.com/news/ Adresse / numéro de sécurité sociale / historique déménagements et changements d'adresse depuis 10 ans Date de naissance / Casier judiciaire / Diverses amendes / Dates mariages et divorces / le nom et n° tél voisins Montant du bien immobilier qu'il possède (sa maison), sa date d'achat et le nom de celui qui lui a vendu la taille du "lot" (cadastre) sur lequel elle (sa maison) est implantée une vue satellite de chez lui Âge moyen des femmes et des hommes habitant dans son voisinage Nombre de meurtres, de viols, de vols de véhicule et autres larcins dans son quartier Composition ethnique du quartier / Niveau d'éducation et les langues parlées les permis qu'il possède (permis de conduire mais aussi permis bateau, avion, moto, etc ...)
121. http://www.Intelius.com "Nous cherchons dans des milliards de données publiques pour vous aider à trouver ce que vous cherchez. Nous analysons des listes de vente, des commandes sur catalogue, des abonnements à des magazines, des enregistrements d'adresse, des enregistrements de propriété immobilière, des arrêts de cour (...) et toute une série d'autres enregistrements publics et de sources publiques pour vous ."
122. Il y a moins cher ... Et beaucoup plus simple ...
123. L’histoire de Marc L*** http://www.le-tigre.net/Marc-L.html T R A N S P A R E N C E J’ai triché, une fois : pour avoir accès à ton profil Facebook (ce qui m’a bien aidé pour la suite), j’ai créé un faux profil et je t’ai proposé de devenir mon « ami ». Méfiant, tu n’as pas dit « oui », à la différence de Helena C*** dont j’ai pu admirer le « mur », là où tout le monde laisse des petits messages. Mais tu m’as répondu. En anglais, bizarrement : « Hi Who are you ? Regards Marc » Je m’apprêtais à inventer un gros mensonge, comme quoi j’étais fan de Vancouver et que j’avais beaucoup aimé tes photos de là-bas, mais au moment de te répondre, Facebook m’a prévenu : « Si vous envoyez un message à Marc L***, vous lui donnez la permission de voir votre liste d’amis, ainsi que vos informations de base, de travail et d’éducation pour un mois. » Je me suis dit que la réciproque était vraie, et je n’ai donc pas eu besoin de te répondre pour avoir accès aux informations de base.
124. Je est un autre Je est une marque http://usernamecheck.com/ Typosquatting ? Ego-squatting ? Le personal-squatting ?
134. Pas de définition de vie privée dans la loi « La jurisprudence englobe la vie familiale et conjugale, la vie quotidienne à domicile, l’état de santé de la personne, sa vie intime, amoureuse, ses relations amicales, ses loisirs ainsi que sa sépulture. En pratique, cela interdit de diffuser des images mettant en scène des personnes physiques dûment identifiées sans l'autorisation de ces dernières (droit à l’image). » Lionel MAUREL
136. Les 4 piliers de la sagesse numérique Moi Mon réseau et mes traces
137. Protéger / Réserver son NOM Facebook, LinkedIn, MySpace, Twitter ... Equivalent DNS http://knowem.com/
138. Définir son périmètre de confidentialité Démarche nécessairement itérative Le périmètre, ce sont les paramètres
139. Veiller au grain Cf outils gratuits : Lecteur de flux, alertes Google/Yahoo, @twitter, commentaires ( http://www.backtype.com ) + on parle/commente/publie + on s’expose + on s’expose + on étoffe sa réputation + on étoffe sa réputation + il faut la surveiller
141. Moi Mon (mes) identité(s) Plateformes identitaires Ma réputation Web, navigation, contenus liens, traces ...
142. « Les hommes vont chercher l’information à deux endroits : dans les grands médias ou dans tout autre organisation centralisée (…) et auprès de leur réseau familial, de leurs amis, de leurs voisins, de leurs collègues. Nous avons déjà numérisés les premiers. (…) Ce que Zuckerberg essaie de faire avec Facebook, c’est de numériser les seconds. » New-York Times
144. Rôle des réseaux sociaux Dans l’explosion identitaire Source (Janvier 2008) : http://www.lemonde.fr/technologies/infographie/2008/01/14/reseaux-sociaux-des-audiences-differentes-selon-les-continents_999097_651865.html#ens_id=999297
150. Question de la privauté des espaces semi-publics J’y ajoute : Le profilage : « searchability » mise en œuvre non plus par des proches mais par des sociétés commerciales, des institutions, des états L’intégrité documentaire : toutes nos traces documentaires sont bousculés, transformées, éditées par nous (ego), par nos amis/proches/collaborateurs (inter), par d’autres (alter).
152. Echelles participatives ... De + en + de gens dans les lieux où se construit l’identité / réputation numérique (cf Forrester Social Technographics Report)
155. Facebook privacy policy timeline (cf http://www.eff.org/deeplinks/2010/04/facebook-timeline/) « No personal information that you submit to Thefacebook will be available to any user of the Web Site who does not belong to at least one of the groups specified by you in your privacy settings » 2 0 0 5 « Moi et les miens »
156. Facebook privacy policy timeline (cf http://www.eff.org/deeplinks/2010/04/facebook-timeline/) We understand you may not want everyone in the world to have the information you share on Facebook; that is why we give you control of your information. Our default privacy settings limit the information displayed in your profile to your school, your specified local area, and other reasonable community limitations that we tell you about. 2 0 0 6 Moi et ma communauté étendue Privauté « par défaut »
157. Facebook privacy policy timeline (cf http://www.eff.org/deeplinks/2010/04/facebook-timeline/) Profile information you submit to Facebook will be available to users of Facebook who belong to at least one of the networks you allow to access the information through your privacy settings (e.g., school, geography, friends of friends). Your name, school name, and profile picture thumbnail will be available in search results across the Facebook network unless you alter your privacy settings . 2 0 0 7 Arrivée du « search » Arrivée de l’opt-out
158. Facebook privacy policy timeline (cf http://www.eff.org/deeplinks/2010/04/facebook-timeline/) Information set to “everyone” is publicly available information, may be accessed by everyone on the Internet (including people not logged into Facebook), is subject to indexing by third party search engines, may be associated with you outside of Facebook (such as when you visit other sites on the internet), and may be imported and exported by us and others without privacy limitations. The default privacy setting for certain types of information you post on Facebook is set to “everyone. ” You can review and change the default settings in your privacy settings Nov. 2 0 0 9 Abolition de la frontière « plateforme » Opt-out systématique et étendu
159. Facebook privacy policy timeline (cf http://www.eff.org/deeplinks/2010/04/facebook-timeline/) Certain categories of information such as your name, profile photo, list of friends and pages you are a fan of , gender, geographic region, and networks you belong to are considered publicly available to everyone, including Facebook-enhanced applications, and therefore do not have privacy settings. Déc. 2 0 0 9 Abolition pure et simple de la privauté « profilaire », « identitaire »
160. Facebook privacy policy timeline (cf http://www.eff.org/deeplinks/2010/04/facebook-timeline/) When you connect with an application or website it will have access to General Information about you. The term General Information includes your and your friends’ names, profile pictures, gender, user IDs, connections , and any content shared using the Everyone privacy setting. Avr. 2 0 1 0 Abolition de privauté s’étend aux contenus partagés par moi et par d’autres
162. LE COMPLEXE DE L’ANTILOPE « L’antilope qui court dans les plaines d’Afrique ne peut être considérée comme un document … Mais si elle est capturée… et devient un objet d’études, on la considère alors comme un document. Elle devient une preuve physique. » Suzanne Briet
163. De l’autre côté des barreaux Ex : http://zesty.ca/facebook/#/olivier.ertzscheid Voir ce que (certains) les autres voient. Voir ce à quoi (tous) les autres peuvent accéder http://developers.facebook.com/docs/api
170. Après l’adressage des documents, après leur niveau de granularité (de plus en plus fin), la principale question que pose ce nouvel âge est celle de la sociabilité et du caractère indexable, remixable de notre identité numérique et des traces qu’elle laisse sur le réseau. Dans ces mondes et ces réseaux virtuels, chacun peut donner les informations qu’il souhaite. Et ces informations peuvent indistinctement relever de notre sphère publique (notre métier par exemple), de notre sphère privée (nos relations, nos amis), enfin et surtout de notre sphère intime (nos préférences politiques, sexuelles ou religieuses). De plus en plus de sites de réseaux sociaux « ouvrent » l’immense catalogue des individualités humaines qui les composent à l’indexation par les moteurs de recherche. Ce qui pose nécessairement la question de la pertinence des profils humains. SOURCE : http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2007/11/bienvenue-dans.html
174. L’occasion de nouvelles prescriptions / médiations Sortir de l’amphi « Être ami avec ses étudiants » ... Ou pas. Mais au moins se poser la question http://www.ecrans.fr/Prof-2-Pourquoi-je-suis-ami-avec,9609.html
188. « L’antilope qui court dans les plaines d’Afrique ne peut être considérée comme un document…» « Mais si elle est capturée… et devient un objet d’études, on la considère alors comme un document. Elle devient une preuve physique. » Suzanne Briet
191. Identité numérique c’est aussi ... Génome, 23&Me, Google Health, medecine 2.0, Microsoft HealthVault ... Biométrie ...
192.
193.
194.
195. Diaporama disponible sur http://www.slideshare.net/olivier http://www.affordance.info/mon_weblog/2010/05/identites-numeriques.html To @ Source des images : FlickR (cc) Creative commons. Paternité. Pas d’utilisation commerciale. Partage à l’identique. Plus de renseignements sur : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/
Editor's Notes
Tout commence par une page blanche, presque entièrement blanche, virginale et sécurisante.
Quelle vierge immaculée pourrait donc nous vouloir du mal ?
Oui mais voilà … tout paradis, tout Eden comporte sa part d’ombre. Son pêché originel …
Ce pêché, c’est l’identification. S’identifier c’est croquer la pomme, c’est mettre sa conscience, sa vigilance en sommeil durant tout le temps de sa navigation
Dans cet écosystème les moteurs de recherche (et demain probablement les grands sites de réseaux sociaux) ont un rôle déterminant. C’est leur capacité à fouiller et à hiérarchiser toutes les différentes facettes de cet écosystème. ET LES SCIENTIFIQUES ET LEURS INSTITUTIONS ONT UNE RESPONSABILITE DETERMINANTE. Celle d’éviter la dispersion. Celle d’évoter que nous ne devenions tous des « colonel Steve Austin numériques ».
La logique de ces nouvelles documentations sociales est ternaire. Ce que l’on appelle « l’identité », après avoir disposée de ses documents (papiers et documents d’identité qui ne contiennent que des « données » : taille, poids, âge), est ensuite « documentée », c’est à dire enrichie d’autres données qui une fois mises en rapport, produisent de l’information. Dans un dernier temps enfin, les informations que contiennent ces identités sont « redocumentarisées. » : « Redocumentariser, c’est documentariser à nouveau un document ou une collection en permettant à un bénéficiaire de réarticuler les contenus sémiotiques selon son interprétation et ses usages à la fois selon la dimension interne (extraction de morceaux musicaux - ou ici identitaires - pour les ré-agencer avec d’autres, ou annotations en marge d’un livre - d’un profil - suggérant des parcours de lecture différents…) ou externe (organisation d’une collection, d’une archive, d’un catalogue privé croisant les ressources de différents éditeurs selon une nouvelle logique d’association). » Manuel Zacklad in Eléments théoriques pour l’étude des pratiques grand public de la documentarisation : réseaux et communautés d’imaginaire
La logique de ces nouvelles documentations sociales est ternaire. Ce que l’on appelle « l’identité », après avoir disposée de ses documents (papiers et documents d’identité qui ne contiennent que des « données » : taille, poids, âge), est ensuite « documentée », c’est à dire enrichie d’autres données qui une fois mises en rapport, produisent de l’information. Dans un dernier temps enfin, les informations que contiennent ces identités sont « redocumentarisées. » : « Redocumentariser, c’est documentariser à nouveau un document ou une collection en permettant à un bénéficiaire de réarticuler les contenus sémiotiques selon son interprétation et ses usages à la fois selon la dimension interne (extraction de morceaux musicaux - ou ici identitaires - pour les ré-agencer avec d’autres, ou annotations en marge d’un livre - d’un profil - suggérant des parcours de lecture différents…) ou externe (organisation d’une collection, d’une archive, d’un catalogue privé croisant les ressources de différents éditeurs selon une nouvelle logique d’association). » Manuel Zacklad in Eléments théoriques pour l’étude des pratiques grand public de la documentarisation : réseaux et communautés d’imaginaire
La logique de ces nouvelles documentations sociales est ternaire. Ce que l’on appelle « l’identité », après avoir disposée de ses documents (papiers et documents d’identité qui ne contiennent que des « données » : taille, poids, âge), est ensuite « documentée », c’est à dire enrichie d’autres données qui une fois mises en rapport, produisent de l’information. Dans un dernier temps enfin, les informations que contiennent ces identités sont « redocumentarisées. » : « Redocumentariser, c’est documentariser à nouveau un document ou une collection en permettant à un bénéficiaire de réarticuler les contenus sémiotiques selon son interprétation et ses usages à la fois selon la dimension interne (extraction de morceaux musicaux - ou ici identitaires - pour les ré-agencer avec d’autres, ou annotations en marge d’un livre - d’un profil - suggérant des parcours de lecture différents…) ou externe (organisation d’une collection, d’une archive, d’un catalogue privé croisant les ressources de différents éditeurs selon une nouvelle logique d’association). » Manuel Zacklad in Eléments théoriques pour l’étude des pratiques grand public de la documentarisation : réseaux et communautés d’imaginaire
Cette redocumentarisation se fait selon 3 axes, et à ce titre, l’interface de Facebook est tout à fait remarquable et explicite quand on regarde les unités « sémiotiques » qui la composent. On a d’abord « une » identité. Que « nous » documentons, et qui est documentée (c’est à dire assortie de documents : photos, articles …) On a ensuite « n » profils : relationnel, personnel, « éducatif », professionnel. On a enfin « x » profondeurs de croisement, de fouille, de recoupements et de réagencements possibles : via le réseau de nos « amis », via nos autres réseaux (géographiques, professionnels, etc …)
Des similitudes donc, des différences également, et une question : quel est le … Car comme je vais ensuite le montrer, nous documentons « littéralement », de manière permanente, et de manière de plus en en plus transparente, nos identités numériques, c’est à dire la part « numérique » de nos productions documentaires et ce qu’elles disent de nous une fois captées et renvoyées dans l’interface des grands numérisateurs que sont les moteurs de recherche et les réseaux sociaux. Deux logiques s’opposent donc : en tant qu’individus, nous nous percevons comme le plus petit commun multiple de l’ensemble de nos traces documentaires numériques (identitaires ou non). Dans le cadre d’une économie de l’attention, et dans un modèle de l’offre et de la demande, c’est « notre demande » : j’aspire à rassembler mes traces numériques éparses. Du c ôté des moteurs, c’est l’inverse : pour mieux nous « connaître », pour alimenter leur base de donnée des « intentions e, et mieux la « monétiser », ils ont besoin de nous offrir un éventail de services le plus large possible, pour être le plus grand dénominateur commun de chacune de nos traces documentaires ET identitaires. Voilà leur offre.
Regardons maintenant en détail la documentarisation de nos identités, de nos profils et essayons de cerner quelques-uns de ses enjeux majeurs. Il faut d’abord rappeler quelle est la nouveauté en la matière : on savait déjà …
Aujourd’hui, nous sommes tous des colonels Steve Austin numériques. En amont, nous produisons et reproduisons une quantité phénoménale de traces numériques. Nous mettons des photos sur FlickR, des vidéos sur YouTube, des signets dans delicious, des documents de travail dans Google document, des mails dans Gmail, des articles sur nos blogs ou dans des journaux de type agoravox, des publications scientifiques dans des archives (ouvertes ou non), sur des sites d’éditeur, etc, etc … En aval, nous absorbons, nous « souscrivons » ou nous avons la possibilité de souscrire à l’ensemble des m êmes traces documentaires numériques produites par d’autres (grâce à la syndication de contenus : RSS) On ne navigue plus (browsing), on ne recherche plus (searching), on s'abonne, on "souscrit". Notons d'ailleurs que l'étymologie de ce dernier vocable est intéressante : "souscrire", "sub-scribere", littéralement "écrire en dessous ». Il y aurait donc une écriture « du dessus », une écriture de surface, actée par notre « autorité » et une écriture du dessous, une « sous écriture » qui, en agrégeant les discours écrits ou postés par d'autres, nous place de facto "sous" une "autorité" qui n'est plus notre.
Donner exemple des photos d’allaitement.
La question documentaire, la question de l‘indexation, et celle des réseaux sociaux se posent aujourd’hui avec l’acuité qu’on leur conna ît car le contexte, le préalable, est celui de la dérive des continents documentaires. EXPLIQUER : on est passé d’un environnement …
D’autant que la frontière est aujourd’hui de plus en plus floue entre public, privé et intime. Pour garder pérennes les frontières entre public / privé et intime.
Ainsi un même outil, une seule et même société à tout intérêt à disposer d’une offre de service la plus large possible, permettant indistinctement de chercher, communiquer, de s’orienter … et ce dans tous les continents documentaires réunifiés. D’où l’importance de mesurer les différentes parentés entre services et applications, et la périphérie des mêmes services et applications pour être capable d’en faire un usage avisé et « discriminant », c’est à dire qui ne laisse pas filtrer plus d’informations personnelles que l’on ne l’aurait initialement souhaité. Il ne s’agit pas non plus de bâtir une « didactique du complot » mais d’ouvrir les yeux sur des pratiques avérées, et dont la simple compréhension suffit à ôter une bonne partie de leur dangerosité.
C’est dans ce contexte que se met en place une nouvelle économie « sociale » des documents numériques qui peut se caractériser par au moins 3 paramètres : une communautarisation des pratiques (signets partagés, folksonomies …), une homogénéisation de la sphère d’indexabilité des contenus web et non-web (dérive des continents), et une massification des accès qui entra îne une marchandisation systématique et systématiquement profitable de ces mêmes accès.
Données identitaires éparses et « résidentes » sur les serveurs des applications. Un peu comme si nous laissions nos cartes d’identité à la préfecture ...
Le lieu dans lequel convergent la plupart des applications informatiques que nous utilisons quotidiennement n’est plus nécessairement le système d’exploitation (Operating System) de notre ordinateur personnel, mais bel et bien le web, ou plus précisément l’espace d’accès au web que les moteurs de recherche mettent à notre disposition. C’est bien à la constitution d’un Web Operating System que nous assistons aujourd’hui, et qui peut être caractérisé par la place qu’il laisse au partage (contrôlé) et au mixage d’applications (libres ou propriétaires). Windows avait mis exactement 10 ans pour lancer la première version de Windows. Google fêtait hier ses 10 ans. Il dispose désormais de sa propre fenêtre. Pourquoi, me direz-vous, emmener les usagers, les utilisateurs et les applications en ligne ? Pourquoi déporter tous ces usages ? Et bien simplement pour mieux contrôler l’environnement publicitaire, le « temps de cerveau disponible ». Mais aussi pour récupérer des données (souvenez vous du Web of Data), ce qui explique par exemple que tous les moteurs majeurs proposent aujourd’hui une offre gratuite illimitée de stockage de vos mails. Bref, c’est le passage du LAPTOP au WEBTOP, de l‘ordinateur « de bureau » au web « comme un bureau ».
L’enjeu est de taille : effacer la dernière différence, la dernière frontière, celle entre les usages connectés et non-connectés.
Venons-en maintenant au cœur du débat, à ce pour quoi nous sommes ici aujourd’hui réunis : les réseaux sociaux. Et d’abord, c’est quoi un réseau social ? (définition). Ces réseaux sociaux « cristallisent » un utopie : celui du graphe social. Ce fantasme n’est autre que l’exact pendant d’un autre utopie : celui d’une bibliothèque mondiale et « complète ». Le Mundaneum d’Otlet. Le graphe social c’est le versant socio-numérique de l’utopie du Mundaneum. Ce qui est intéressant c’est que l’on peut observer au sein m ême des réseaux sociaux, le même mouvement que celui qui a conduit à une fusion des continents documentaires, mais à une échelle de temps considérablement plus réduite, un peu sur un mode fractal => 3 générations de réseaux sociaux
. C’est à chaque requête déposée, donner au moins autant d’informations aux moteurs que ceux-ci nous en renvoient. D’autant que, nous l’avons vu tout à l’heure, cette identification va céder la place à des mécanismes bien rôdés de personnalisation (transparente, persistante) Au final, chaque CLIC, chaque action, chaque COMPORTEMENT, fait fonction de métadonnée dans une sorte de panoptique GLOBAL. Le tour de force des moteurs c’est d’avoir réussi à ramener le mode opératoire des métadonnée au niveau d’un processus presque inconscient (ou subconscient).
Première question : l’homme est-il un document comme les autres. Réponse : dans le cadre des réseaux sociaux : OUI.
Troisième question : En quoi cela rend-il compte d’une évolution du web ? World Wide Web => adressage => Où sont les documents ? World LiVe Web => granularité => Que sont les documents ? => collection/agrégation fragments documentaires redocumentarisables => qu’il est possible de rechercher => parmi lesquels il est possible naviguer => et auxquels je peux souscrire. World liFe Web => sociabilité =>
Troisième question : En quoi cela rend-il compte d’une évolution du web ? World Wide Web => adressage => Où sont les documents ? World LiVe Web => granularité => Que sont les documents ? => collection/agrégation fragments documentaires redocumentarisables => qu’il est possible de rechercher => parmi lesquels il est possible naviguer => et auxquels je peux souscrire. World liFe Web => sociabilité =>
Troisième question : En quoi cela rend-il compte d’une évolution du web ? World Wide Web => adressage => Où sont les documents ? World LiVe Web => granularité => Que sont les documents ? => collection/agrégation fragments documentaires redocumentarisables => qu’il est possible de rechercher => parmi lesquels il est possible naviguer => et auxquels je peux souscrire. World liFe Web => sociabilité =>
Ou l’on voit que la place de l’identité scientifique « ACADÉMIQUE » et « institutionnelle » se situe plus naturellement du côté de l’identité civile et de l’identité agissante. On perçoit en tout cas qu’il doit y avoir une place pour des stratégies identitaires académiques, et que cette place est celle de l’explicite, de l’identifiable, de la traçabilité rendue possible
CE QUI EST EN JEU AUJOURD’HUI C’EST une course globale à la maîtrise non pas tant de son « identité » numérique mais bien de sa « visibilité » numérique. Les chercheurs se doivent d’en être. Parce qu’il y a babélisation des expertises. QUELQUES EXEMPLES : Je n’ai pas d’adresse lisible (par les moteurs de recherche) de ma page personnelle sur le site de mon université. J’ai plusieurs blogs de recherche et d’enseignement. Mais aucun qui soit hébergé à une adresse insitutionnellement lisible. PAR CONTRE : J’ai une adresse de « recherche » parfaitement lisible grâce à ArchiveSic. J’ai pris soin, dès que j’ai su que cela serait possible, de réserver MON NOM sur Facebook pour disposer d’une adresse web là encore lisible. Idem sur Google. Idem sur Twitter. A votre avis, COMBIEN D’INSTITUTIONS, COMBIEN D’UNIVERSITES ONT RESERVE LEUR NOM SUR FACEBOOK ??? L’enjeu est pourtant de taille. Demain, ces problèmes de nommage nous poseront le même type de problèmes que ceux que nous posent aujourd’hui les « signatures » d’articles scientifiques pour leur indexation dans différentes bases de donnée. Les même types de problème, MAIS A UNE ECHELLE BEAUCOUP PLUS VASTE et probablement beaucoup plus DECISIVE. La cécité des politiques publiques scientifiques et des grands organismes de recherche sur le sujet est DEJA dramatique. L’un des problèmes
La visibilité dont disposent par exemple certains blogs de chercheurs (et donc leur parole), cumulée au goût certain du web pour la « société du spectacle » peut Entretenir une confusion NOCIVE entre autorité et notoriété …. Aux rapports de proportionnalité entre médiasphère et noosphère : il n’est pas aberrant d’aller parler dans les médias friands de l’expertise universitaire Mais ce n’est pas non plus le but … MAIS attention à ne pas faire porter toute la faute sur le seul outil internet. Cette situation est également dû à l’absence de stratégie institutionnelle de mise en visibilité de la parole des chercheurs et des résultats de leurs recherches. A COTE DE CELA IL EXISTE HEUREUSEMENT DES OUTILS QUI « TRAVAILLENT » cette visibilité. Des indicateurs dont beaucoup restent encore à bâtir (on parle par exemple de la prise en compte du nombre de téléchargements d’une publication déposée en ligne) mais qui doivent rester maîtrisés
La visibilité dont disposent par exemple certains blogs de chercheurs (et donc leur parole), cumulée au goût certain du web pour la « société du spectacle » peut Entretenir une confusion NOCIVE entre autorité et notoriété …. Aux rapports de proportionnalité entre médiasphère et noosphère : il n’est pas aberrant d’aller parler dans les médias friands de l’expertise universitaire Mais ce n’est pas non plus le but … MAIS attention à ne pas faire porter toute la faute sur le seul outil internet. Cette situation est également dû à l’absence de stratégie institutionnelle de mise en visibilité de la parole des chercheurs et des résultats de leurs recherches. A COTE DE CELA IL EXISTE HEUREUSEMENT DES OUTILS QUI « TRAVAILLENT » cette visibilité. Des indicateurs dont beaucoup restent encore à bâtir (on parle par exemple de la prise en compte du nombre de téléchargements d’une publication déposée en ligne) mais qui doivent rester maîtrisés
Distinguer Identité en ligne et présence en ligne. Dans le monde virtuel, la présence (en ligne) circonscrit l’identité (numérique) Historiquement (à l’échelle de ce Micro-média), sur Twitter on trouve d’abord : Des « Marques », des individus, Des Institutions, Que font-ils sur Twitter ? Réseaux « fermés » d’échange. Chatroom scientifiques. relai d’annonces (chambre d’écho du blog, de leur statut facebook ….) live twit de conférences. communication institutionnelle communication de crise Mais aussi, en « interne » : suivi de cours … signalement de ressources … apprendre à faire court.
Et l’on pourrait continuer ainsi, selon une échelle fractale …
Dès lors et pour toutes ces raisons, l’homme est, pour les moteurs, un document comme les autres. Souvenez-vous de l’image de l’Antilope échaffaudée par Suzanne Briet, « Madame Documentation » …
Première question : l’homme est-il un document comme les autres. Réponse : dans le cadre des réseaux sociaux : OUI.
Deuxième question : quelles sont les caractéristiques de l’Homo-documentum ? « Redocumentariser, c’est documentariser à nouveau un document ou une collection en permettant à un bénéficiaire de réarticuler les contenus sémiotiques selon son interprétation et ses usages à la fois selon la dimension interne (extraction de morceaux musicaux - ou ici identitaires - pour les ré-agencer avec d’autres, ou annotations en marge d’un livre - d’un profil - suggérant des parcours de lecture différents…) ou externe (organisation d’une collection, d’une archive, d’un catalogue privé croisant les ressources de différents éditeurs selon une nouvelle logique d’association). »