JCDecaux prévoit un développement des pubs digitales

JCDecaux prévoit un développement des pubs digitales

Panneaux publicitaires, mobilier urbain, Vélib'… La société JCDecaux s'affiche partout dans Paris. Elle présentait hier ses résultats annuels 2010, avec un chiffre d'affaires pour la France de 587,5 mill...
Les pubs sur les bâches (ici, le musée d'Orsay) pourraient être compromises.
Les pubs sur les bâches (ici, le musée d'Orsay) pourraient être compromises. -  A. Gelebart / 20 Minutes

Panneaux publicitaires, mobilier urbain, Vélib'… La société JCDecaux s'affiche partout dans Paris. Elle présentait hier ses résultats annuels 2010, avec un chiffre d'affaires pour la France de 587,5 millions d'euros, en hausse de 6,1 % par rapport à 2009.
Pour 2011, Jean-Charles Decaux, président du directoire du groupe, s'attend à « une progression à deux chiffres des écrans digitaux, notamment dans l'univers des transports ». Et ce malgré les protestations des antipubs, qui en ont fait leur bête noire. Le petit dernier du groupe, U-Snap, application permettant d'accéder à des informations complémentaires sur son iPhone après avoir flashé une affiche, n'en est pas encore à ce niveau de développement, même si elle a été téléchargée 52 000 fois en 2010. « Ce n'est pas encore bien monétarisé, nuance Jean-Charles Decaux. » Peu de chance donc de voir ce produit exploser cette année.
Point noir dans l'horizon dégagé du groupe : le projet de décret d'application de la loi Grenelle 2, actuellement en consultation. Il prévoit de limiter la publicité sur écran numérique à 2,5 m2 et celle sur les bâches de chantier à 12 m2. Or JCDecaux exploite de telles bâches, notamment celle qui couvre le musée d'Orsay. « Ce projet est irresponsable, fulmine Jean-Charles Decaux. Ces publicités permettent de financer les travaux de monuments historiques qui en ont bien besoin. »Hélène Colau