ETUDEDes pistes pour relancer les transports urbains

Des pistes pour relancer les transports urbains

ETUDERoland Ries, maire de Strasbourg et président du Gart, lance le débat sur la question du développement et du financement des transports urbains en France, dans un livre qui vient de paraître…
Le tramway à Montpellier.
Le tramway à Montpellier. - AFP PHOTO / PASCAL GUYOT
Mickaël Bosredon

Mickaël Bosredon

Augmenter le prix des PV de stationnement, multiplier les péages pour les voitures à l’entrée des centres urbains: pour Roland Ries, maire PS de Strasbourg, et président du Gart (Groupement des autorités responsables de transport), ces deux mesures pourraient en partie solutionner le problème de congestion des grandes agglomérations, et permettre le développement des transports urbains.

Dans un ouvrage* qu’il vient de publier avec Claire Dagnogo, conseillère au groupe socialiste du Sénat, l’élu estime que l’Etat aborde ces enjeux avec le frein à main. «Il faut laisser les collectivités locales décider seules si elles souhaitent mettre en place des péages urbains dans leurs agglomérations, et cela à leur risques et périls. Au lieu de cela, le Grenelle de l’Environnement a limité la possibilité de tester ces péages aux villes d’au moins 300.000 habitants. On restreint la liberté de choix et d’initiatives des collectivités, à l’encontre de l’esprit des lois de décentralisation.» Quant aux PV de stationnement, si le gouvernement réfléchit bien à un relèvement de leur tarif, Roland Ries estime que c’est insuffisant. «Il faudrait que l’Etat transfère la compétence des PV aux collectivités, et les laissent fixer le tarif en fonction de la taille de l’agglomération. Avoir un tarif unique du prix du PV dans toute la France est une aberration, car il n’est pas dissuasif dans les grandes villes.»

Créer de nouvelles taxes

«La question du financement est essentielle» pour le développement des transports, a rappelé l’élu lors d’une conférence de presse mardi 11 janvier. Pour cela, il demande «à la classe politique», et à la sienne en particulier, d’apporter de nouvelles idées au débat. Claire Dagnono en lance quelques-unes, comme la «taxation des espaces consacrés au stationnement», l’extension du versement transport (payé par les entreprises de plus de 10 salariés) au-delà des périmètres des transports urbains, ou la création de nouvelles redevances d’occupation et d’utilisation du domaine public.

Enfin l’ouvrage rappelle qu’il n’est plus possible de penser transport sans le lier à l’urbanisme. «Nous sommes face à des archipels urbains qui imposent aux citoyens des temps de transport considérables», explique Roland Ries, qui préconise la densification des espaces pour réduire les trajets domicile-travail, et la création de parkings-relais aux périphéries des centres-villes afin d’y laisser sa voiture pour utiliser les transports en commun. Il faut aussi revoir certaines règles d’urbanisme estiment les auteurs: «Le code de l’urbanisme prévoit un plancher minimal de construction de places de stationnement, ce qui interdit toute création d’immeubles d’habitation sans parking. De même il n’existe aucune limitation à la création de parcs de stationnement pour les grandes surfaces alors que ce sont souvent des aspirateurs à voitures.»

* Mobilité durable, la nouvelle révolution des transports, Ed.Jean-Jaurès Fondation, 6€.


Dans un ouvrage* qu’il vient de publier avec Claire Dagnogo, conseillère au groupe socialiste du Sénat, l’élu estime que l’Etat aborde ces enjeux avec le frein à main. «Il faut laisser les collectivités locales décider seules si elles souhaitent mettre en place des péages urbains dans leurs agglomérations, et cela à leur risques et périls. Au lieu de cela, le Grenelle de l’Environnement a limité la possibilité de tester ces péages aux villes d’au moins 300.000 habitants. On restreint la liberté de choix et d’initiatives des collectivités, à l’encontre de l’esprit des lois de décentralisation.» Quant aux PV de stationnement, si le gouvernement réfléchit bien à un relèvement de leur tarif, Roland Ries estime que c’est insuffisant. «Il faudrait que l’Etat transfère la compétence des PV aux collectivités, et les laissent fixer le tarif en fonction de la taille de l’agglomération. Avoir un tarif unique du prix du PV dans toute la France est une aberration, car il n’est pas dissuasif dans les grandes villes.»

Créer de nouvelles taxes

«La question du financement est essentielle» pour le développement des transports, a rappelé l’élu lors d’une conférence de presse mardi 11 janvier. Pour cela, il demande «à la classe politique», et à la sienne en particulier, d’apporter de nouvelles idées au débat. Claire Dagnono en lance quelques-unes, comme la «taxation des espaces consacrés au stationnement», l’extension du versement transport (payé par les entreprises de plus de 10 salariés) au-delà des périmètres des transports urbains, ou la création de nouvelles redevances d’occupation et d’utilisation du domaine public.

Enfin l’ouvrage rappelle qu’il n’est plus possible de penser transport sans le lier à l’urbanisme. «Nous sommes face à des archipels urbains qui imposent aux citoyens des temps de transport considérables», explique Roland Ries, qui préconise la densification des espaces pour réduire les trajets domicile-travail, et la création de parkings-relais aux périphéries des centres-villes afin d’y laisser sa voiture pour utiliser les transports en commun. Il faut aussi revoir certaines règles d’urbanisme estiment les auteurs: «Le code de l’urbanisme prévoit un plancher minimal de construction de places de stationnement, ce qui interdit toute création d’immeubles d’habitation sans parking. De même il n’existe aucune limitation à la création de parcs de stationnement pour les grandes surfaces alors que ce sont souvent des aspirateurs à voitures.»

* Mobilité durable, la nouvelle révolution des transports, Ed.Jean-Jaurès Fondation, 6€.


Dans un ouvrage* qu’il vient de publier avec Claire Dagnogo, conseillère au groupe socialiste du Sénat, l’élu estime que l’Etat aborde ces enjeux avec le frein à main. «Il faut laisser les collectivités locales décider seules si elles souhaitent mettre en place des péages urbains dans leurs agglomérations, et cela à leur risques et périls. Au lieu de cela, le Grenelle de l’Environnement a limité la possibilité de tester ces péages aux villes d’au moins 300.000 habitants. On restreint la liberté de choix et d’initiatives des collectivités, à l’encontre de l’esprit des lois de décentralisation.» Quant aux PV de stationnement, si le gouvernement réfléchit bien à un relèvement de leur tarif, Roland Ries estime que c’est insuffisant. «Il faudrait que l’Etat transfère la compétence des PV aux collectivités, et les laissent fixer le tarif en fonction de la taille de l’agglomération. Avoir un tarif unique du prix du PV dans toute la France est une aberration, car il n’est pas dissuasif dans les grandes villes.»

Créer de nouvelles taxes

«La question du financement est essentielle» pour le développement des transports, a rappelé l’élu lors d’une conférence de presse mardi 11 janvier. Pour cela, il demande «à la classe politique», et à la sienne en particulier, d’apporter de nouvelles idées au débat. Claire Dagnono en lance quelques-unes, comme la «taxation des espaces consacrés au stationnement», l’extension du versement transport (payé par les entreprises de plus de 10 salariés) au-delà des périmètres des transports urbains, ou la création de nouvelles redevances d’occupation et d’utilisation du domaine public.

Enfin l’ouvrage rappelle qu’il n’est plus possible de penser transport sans le lier à l’urbanisme. «Nous sommes face à des archipels urbains qui imposent aux citoyens des temps de transport considérables», explique Roland Ries, qui préconise la densification des espaces pour réduire les trajets domicile-travail, et la création de parkings-relais aux périphéries des centres-villes afin d’y laisser sa voiture pour utiliser les transports en commun. Il faut aussi revoir certaines règles d’urbanisme estiment les auteurs: «Le code de l’urbanisme prévoit un plancher minimal de construction de places de stationnement, ce qui interdit toute création d’immeubles d’habitation sans parking. De même il n’existe aucune limitation à la création de parcs de stationnement pour les grandes surfaces alors que ce sont souvent des aspirateurs à voitures.»

* Mobilité durable, la nouvelle révolution des transports, Ed.Jean-Jaurès Fondation, 6€.


Dans un ouvrage* qu’il vient de publier avec Claire Dagnogo, conseillère au groupe socialiste du Sénat, l’élu estime que l’Etat aborde ces enjeux avec le frein à main. «Il faut laisser les collectivités locales décider seules si elles souhaitent mettre en place des péages urbains dans leurs agglomérations, et cela à leur risques et périls. Au lieu de cela, le Grenelle de l’Environnement a limité la possibilité de tester ces péages aux villes d’au moins 300.000 habitants. On restreint la liberté de choix et d’initiatives des collectivités, à l’encontre de l’esprit des lois de décentralisation.» Quant aux PV de stationnement, si le gouvernement réfléchit bien à un relèvement de leur tarif, Roland Ries estime que c’est insuffisant. «Il faudrait que l’Etat transfère la compétence des PV aux collectivités, et les laissent fixer le tarif en fonction de la taille de l’agglomération. Avoir un tarif unique du prix du PV dans toute la France est une aberration, car il n’est pas dissuasif dans les grandes villes.»

Créer de nouvelles taxes

«La question du financement est essentielle» pour le développement des transports, a rappelé l’élu lors d’une conférence de presse mardi 11 janvier. Pour cela, il demande «à la classe politique», et à la sienne en particulier, d’apporter de nouvelles idées au débat. Claire Dagnono en lance quelques-unes, comme la «taxation des espaces consacrés au stationnement», l’extension du versement transport (payé par les entreprises de plus de 10 salariés) au-delà des périmètres des transports urbains, ou la création de nouvelles redevances d’occupation et d’utilisation du domaine public.

Enfin l’ouvrage rappelle qu’il n’est plus possible de penser transport sans le lier à l’urbanisme. «Nous sommes face à des archipels urbains qui imposent aux citoyens des temps de transport considérables», explique Roland Ries, qui préconise la densification des espaces pour réduire les trajets domicile-travail, et la création de parkings-relais aux périphéries des centres-villes afin d’y laisser sa voiture pour utiliser les transports en commun. Il faut aussi revoir certaines règles d’urbanisme estiment les auteurs: «Le code de l’urbanisme prévoit un plancher minimal de construction de places de stationnement, ce qui interdit toute création d’immeubles d’habitation sans parking. De même il n’existe aucune limitation à la création de parcs de stationnement pour les grandes surfaces alors que ce sont souvent des aspirateurs à voitures.»

* Mobilité durable, la nouvelle révolution des transports, Ed.Jean-Jaurès Fondation, 6€.


Dans un ouvrage* qu’il vient de publier avec Claire Dagnogo, conseillère au groupe socialiste du Sénat, l’élu estime que l’Etat aborde ces enjeux avec le frein à main. «Il faut laisser les collectivités locales décider seules si elles souhaitent mettre en place des péages urbains dans leurs agglomérations, et cela à leur risques et périls. Au lieu de cela, le Grenelle de l’Environnement a limité la possibilité de tester ces péages aux villes d’au moins 300.000 habitants. On restreint la liberté de choix et d’initiatives des collectivités, à l’encontre de l’esprit des lois de décentralisation.» Quant aux PV de stationnement, si le gouvernement réfléchit bien à un relèvement de leur tarif, Roland Ries estime que c’est insuffisant. «Il faudrait que l’Etat transfère la compétence des PV aux collectivités, et les laissent fixer le tarif en fonction de la taille de l’agglomération. Avoir un tarif unique du prix du PV dans toute la France est une aberration, car il n’est pas dissuasif dans les grandes villes.»

Créer de nouvelles taxes

«La question du financement est essentielle» pour le développement des transports, a rappelé l’élu lors d’une conférence de presse mardi 11 janvier. Pour cela, il demande «à la classe politique», et à la sienne en particulier, d’apporter de nouvelles idées au débat. Claire Dagnono en lance quelques-unes, comme la «taxation des espaces consacrés au stationnement», l’extension du versement transport (payé par les entreprises de plus de 10 salariés) au-delà des périmètres des transports urbains, ou la création de nouvelles redevances d’occupation et d’utilisation du domaine public.

Enfin l’ouvrage rappelle qu’il n’est plus possible de penser transport sans le lier à l’urbanisme. «Nous sommes face à des archipels urbains qui imposent aux citoyens des temps de transport considérables», explique Roland Ries, qui préconise la densification des espaces pour réduire les trajets domicile-travail, et la création de parkings-relais aux périphéries des centres-villes afin d’y laisser sa voiture pour utiliser les transports en commun. Il faut aussi revoir certaines règles d’urbanisme estiment les auteurs: «Le code de l’urbanisme prévoit un plancher minimal de construction de places de stationnement, ce qui interdit toute création d’immeubles d’habitation sans parking. De même il n’existe aucune limitation à la création de parcs de stationnement pour les grandes surfaces alors que ce sont souvent des aspirateurs à voitures.»

* Mobilité durable, la nouvelle révolution des transports, Ed.Jean-Jaurès Fondation, 6€.

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