"C'était au peuple libyen de l'arrêter et de l'amener devant la justice. Les événements ont pris une tournure différente", a commenté le chef de la diplomatie française à l'issue d'un discours à New Delhi clôturant une visite officielle de deux jours.

Publicité

"Il (Kadhafi) s'est comporté de façon très agressive. Il a reçu de bonnes conditions pour se rendre, il les a refusées", a ajouté M. Juppé.

Interrogé sur l'intervention de l'aviation française sur un convoi à bord duquel se trouvait Mouammar Kadhafi, le ministre a déclaré ne pas disposer de de nouveaux éléments concernant les circonstances de l'attaque.

Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a indiqué jeudi que l'aviation française, sur demande de l'état-major de l'Otan, avait "stoppé" le convoi à bord duquel se trouvait Kadhafi, avant des accrochages au sol entre Libyens, aux termes desquels l'ancien leader est décédé.

Alain Juppé a par ailleurs répété que c'était au peuple libyen seul de décider de son avenir mais que la France, au côté d'autres pays, était prête à accompagner le Conseil national de transition (CNT), la Libye ayant "besoin d'aide" sans pour autant se faire imposer une vision occidentale.

Publicité