Le patron des espions français perd ses papiers

EXCLUSIF. Bernard Squarcini a égaré sa carte professionnelle de directeur central de la DCRI alors qu'il était en route pour la Corse.

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Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur français.
Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur français. © Maxppp

Temps de lecture : 1 min

L'affaire est classée secret-défense. Bernard Squarcini a égaré sa carte professionnelle de directeur central du renseignement intérieur français. Le 6 août dernier, dans la soirée, le patron de la DCRI embarque à Marseille, sur le Napoléon, direction la Corse où, comme chaque année, il passe ses vacances en famille. Squarcini, qui a loué une cabine pour la nuit, découvre à son arrivée à Ajaccio que son porte-cartes a disparu. Sitôt la nouvelle connue, c'est le branle-bas de combat au siège de la DCRI, à Levallois-Perret, en région parisienne. Las, les papiers du chef restent, pour le moment, introuvables. Reste à savoir si, comme le veut la procédure en cas de perte de la carte de police, Bernard Squarcini s'infligera une sanction disciplinaire...

Commentaires (34)

  • Wrecker

    ... Cela doit faire marrer le "bureau" ou bien c'est un pari à l'intérieur du service non ?

  • acs

    D'abord Bernard Squarcini n'est pas le patron des espions français même... S'il a perdu ses papiers. En effet "Le Squale" n'est que le patron des contre-espions français.
    Le patron des espions français possède un patronyme à rallonge lui.
    Donc évitons les contre-sens -- sans jeux de mots -- même si dans la réalité de tous les jours les rôles sont de moins en moins figés. Et la collaboration inter-agences de plus en plus effective. Et c'est un atout face aux multiples menaces auxquelles nos sociétés démocratiques sont confrontées.
    L'humour des commentaires est un atout appréciable dans cette mésaventure un peu hors-normes mais bon cela peut arriver à tout un chacun d'autant que les menaces auxquelles sont confrontées nos responsables du contre-espionnage et de l'espionnage sont multiples et pas forcément du domaine du dicible.
    Triste réalité du moment !
    Merci quand même pour l'info car c'est une façon d'appréhender le problème... !

  • jbbruxelles

    Ce que je voulais dire, c'est que ceux qui parlent d'automaticité en matière de sanctions se trompent. Quant à la sanction de personnes qui passent entre les goutes par ailleurs, c'est une possibilité que j'ai constaté moi-même. Dans l'exemple que vous donnez, vous étiez neuf ; vous avez peut-être été victime collatérale de ce que j'indiquais, ou tout simplement vous être tombé sur un chef qui n'a pas voulu se poser de questions.
    En ce qui me concerne, je suis officier, non syndiqué et non encarté, et très bien noté également, merci. Simplement, j'ai eu la chance d'avoir un patron intelligent, qui n'applique pas aveuglement une sanction, sans tenir compte de la manière habituelle de travailler du fautif. Idem en matière d'accident matériel de la circulation, quand aucune infraction n'a été commise.
    Enfin, si en 32 ans de carrière, vous n'aviez rien entendu de pire ("J'ai jamais entendu pire sottise"), vous ne devez pas sortir souvent de votre bureau ; bon, ça permet de limiter le risque de blâme...