Cimetières sous surveillance pour la Toussaint
À l'approche de la Toussaint, les policiers municipaux toulousains surveillent les cimetières, notamment Terre-Cabade, pour empêcher vols et agressions.
«ça fait 45 ans que je viens au cimetière et il y a toujours eu des vols. Mais depuis quelques années, c'est aussi des agressions », déplore Christiane, une des fleuristes du cimetière Terre-Cabade qui, pour améliorer une modeste retraite, vient toujours vendre des chrysanthèmes à la Toussaint. Elle qui connaît tout du grand cimetière de Toulouse sait de quoi elle parle: il y a quelques années, elle a été éjectée de sa voiture par un inconnu qui lui a fauché son fond de caisse.
Le rush de la Toussaint a commencé et les policiers municipaux toulousains, répartis par secteurs, concentrent leur attention sur les cimetières, notamment Terre-Cabade et Salonique. Depuis plusieurs jours, ils patrouillent aux abords des sépultures et parfois même entre les tombes. « Ils exercent une surveillance particulière des cimetières dans le cadre de leurs patrouilles », souligne Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire en charge de la sécurité.
Les municipaux ne traquent pas la grande délinquance mais plutôt une forme de mendicité agressive. À chaque Toussaint, des bandes d'ados offrent leurs services aux personnes âgées. Un bon moyen pour recevoir une gratification. Mais l'affaire se transforme parfois en harcèlement ou agression. « S'ils peuvent piquer le porte-monnaie ou le sac, ils ne se gênent pas », observe la fleuriste. Parfois, ce sont les voitures qui, laissées ouvertes le temps de décharger les fleurs, sont visitées. Les cimetières de Terre-Cabade et Salonique sont déjà régulièrement, pendant l'année, la cible de vandalismes. « Les gardiens sont de moins en moins nombreux », déplore Christiane qui n'a pas sa langue dans sa poche et regrette que, « depuis trois ans, la porte du Milieu soit fermée ».
Attention les possibilités de stationner sont très limitées près de Terre-Cabade. Tisséo met en place une navette depuis le métro Jolimont le 1er novembre.
Mission à cheval
La surveillance des cimetières est l'exemple « d'une bonne mission pour la brigade équestre », affirme Jean-Pierre Havrin. Retardée à cause de problèmes liés aux chevaux, la brigade équestre doit voir le jour le 1er décembre. Trois policiers municipaux sont opérationnels. On les trouvera dans les zones vertes mais aussi, à terme, dans le centre ville.
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